Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 demeure élevé et la situation inquiète les professionnels de la santé, qui multiplient les appels à la vigilance et au respect des recommandations. Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 demeure élevé et la situation inquiète les professionnels de la santé, qui multiplient les appels à la vigilance et au respect des recommandations. Pour le professeur Adel Boudahdir, chef de service réanimation au CHU Frantz-Fanon de Blida, la région du pays la plus touchée, il n'y a pas de doute : la recrudescence des cas de Covid-19 est due au non-respect des mesures barrières. "J'explique cette recrudescence par le nonrespect des mesures barrières, parce qu'après le déconfinement, certaines personnes avaient cru que le Covid-19 a disparu. Non, le corona c'est nous son vecteur, qui le transmettons d'une personne à une autre. Si on fait le déconfinement et on ne respecte pas les mesures barrières, dont la première c'est le port du masque, il sera transmis d'une personne à une autre. Surtout qu'il y a des gens asymptomatiques, c'est-à-dire des gens malades mais qui n'ont pas de symptômes, c'est eux qui posent le réel problème. C'est le jeune de vingt ans qui va transmettre le virus à son père ou son grand-père", met-il en garde, citant en exemple le cas de deux jeunes de 30 et 37 ans qui "ne croyaient pas au Covid-19", mais qui se retrouvent hospitalisés au CHU de Blida. Le professeur confirme par ailleurs, qu'il y a plus de malades et de décès dans son service. "On est passé de 9 malades il y a deux semaines à 30 malades hospitalisés aujourd'hui, avec une atteinte modérée à grave. On a constaté une recrudescence des cas graves (...) A chaque fois qu'il y a une recrudescence, le nombre de décès monte en parallèle", révèle-t-il. Cela dit, rassure-t-il, le service de réanimation n'est pas saturé. "On est à 50% de la capacité qui au maximum de 60 malades graves de Covid-19. On a 30 malades hospitalisés pour détresse respiratoire, dont 8 dans un état plus ou moins critique", détaille le professeur. "Avec de la discipline, on y arrivera" Le professeur Kheloui, chef du service de pneumo-phtisiologie de l'Etablissement public hospitalier (EPH) de la même ville, abonde dans le même sens et pointe du doigt l' "indiscipline" de certains citoyens. "La recrudescence est en relation étroite avec l'absence de discipline chez certains citoyens et le non-respect des mesures barrières et de distanciation. Actuellement, les services sont remplis à cause de cette indiscipline qui a fait que le nombre de ceux qui consultent augmente de plus en plus", dit-il, exprimant toutefois son soulagement de la décision de prendre en charge les cas "légers", au niveau d'autres structures ou à domicile. "En accord avec la Commission nationale de suivi et de lutte contre le coronavirus et le ministère de la Santé, il a été décidé, et c'est une bouffée d'oxygène pour nous, de prendre en charge tous les cas légers au niveau des structures dédiées à cela ou bien à domicile et de ne garder que ceux qui présentent des symptômes assez sévères et, bien sûr, de faire une rotation beaucoup plus rapide et de permettre la sortie du patient au bout de quatre à cinq jours, avec un confinement strict à domicile", se réjouit-il. Le Pr Kheloui conclut sur une note d'espoir et un énième appel à la vigilance : "On a toujours de l'espoir, on y arrivera avec bien sûr de la discipline et le respect des recommandations sanitaires. La responsabilité de tous aboutira in fine à l'amélioration de la situation". Pour le professeur Adel Boudahdir, chef de service réanimation au CHU Frantz-Fanon de Blida, la région du pays la plus touchée, il n'y a pas de doute : la recrudescence des cas de Covid-19 est due au non-respect des mesures barrières. "J'explique cette recrudescence par le nonrespect des mesures barrières, parce qu'après le déconfinement, certaines personnes avaient cru que le Covid-19 a disparu. Non, le corona c'est nous son vecteur, qui le transmettons d'une personne à une autre. Si on fait le déconfinement et on ne respecte pas les mesures barrières, dont la première c'est le port du masque, il sera transmis d'une personne à une autre. Surtout qu'il y a des gens asymptomatiques, c'est-à-dire des gens malades mais qui n'ont pas de symptômes, c'est eux qui posent le réel problème. C'est le jeune de vingt ans qui va transmettre le virus à son père ou son grand-père", met-il en garde, citant en exemple le cas de deux jeunes de 30 et 37 ans qui "ne croyaient pas au Covid-19", mais qui se retrouvent hospitalisés au CHU de Blida. Le professeur confirme par ailleurs, qu'il y a plus de malades et de décès dans son service. "On est passé de 9 malades il y a deux semaines à 30 malades hospitalisés aujourd'hui, avec une atteinte modérée à grave. On a constaté une recrudescence des cas graves (...) A chaque fois qu'il y a une recrudescence, le nombre de décès monte en parallèle", révèle-t-il. Cela dit, rassure-t-il, le service de réanimation n'est pas saturé. "On est à 50% de la capacité qui au maximum de 60 malades graves de Covid-19. On a 30 malades hospitalisés pour détresse respiratoire, dont 8 dans un état plus ou moins critique", détaille le professeur. "Avec de la discipline, on y arrivera" Le professeur Kheloui, chef du service de pneumo-phtisiologie de l'Etablissement public hospitalier (EPH) de la même ville, abonde dans le même sens et pointe du doigt l' "indiscipline" de certains citoyens. "La recrudescence est en relation étroite avec l'absence de discipline chez certains citoyens et le non-respect des mesures barrières et de distanciation. Actuellement, les services sont remplis à cause de cette indiscipline qui a fait que le nombre de ceux qui consultent augmente de plus en plus", dit-il, exprimant toutefois son soulagement de la décision de prendre en charge les cas "légers", au niveau d'autres structures ou à domicile. "En accord avec la Commission nationale de suivi et de lutte contre le coronavirus et le ministère de la Santé, il a été décidé, et c'est une bouffée d'oxygène pour nous, de prendre en charge tous les cas légers au niveau des structures dédiées à cela ou bien à domicile et de ne garder que ceux qui présentent des symptômes assez sévères et, bien sûr, de faire une rotation beaucoup plus rapide et de permettre la sortie du patient au bout de quatre à cinq jours, avec un confinement strict à domicile", se réjouit-il. Le Pr Kheloui conclut sur une note d'espoir et un énième appel à la vigilance : "On a toujours de l'espoir, on y arrivera avec bien sûr de la discipline et le respect des recommandations sanitaires. La responsabilité de tous aboutira in fine à l'amélioration de la situation".