citoyens dont le pouvoir d'achat, pour une grande proportion, est quasiment laminé: pas d'augmentation des tarifs de l'électricité et du gaz, du moins, pour le moment. citoyens dont le pouvoir d'achat, pour une grande proportion, est quasiment laminé: pas d'augmentation des tarifs de l'électricité et du gaz, du moins, pour le moment. C'est le ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar, qui a assuré hier, qu'il n'est pas question d'augmentation des tarifs s'agissant de la consommation des ménages. En revanche, l'augmentation se fera bien pour les entreprises publiques et privées qui ont une consommation massive de l'énergie, selon Abdelmadjid Attar, qui n'a pas pour autant indiquer le taux de cette augmentation. "Il est impensable que le citoyen lambda paie le même prix de l'énergie qu'une grande société", a-t-il déclaré sur les ondes de la Radio, tout en faisant savoir que son ministère planche actuellement sur "une augmentation raisonnable" des tarifs pour la consommation domestique. "Sonelgaz fait tout pour améliorer ses prestations, ce qui nécessite de gros investissement qu'il faut encourager pour lui permettre de créer de l'emploi", fait valoir le ministre de l'Energie qui profite pour révéler le chiffre de 27 milliards de dinars, à l"horizon 2030 "pour permettre à Sonlegaz d'améliorer sa compétitivité et d'exploiter les énergies renouvelables". Pour le ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar, l'Algérie se trouve, aujourd'hui, confrontée à une situation économique "difficile", provoquée par la dégringolade, du marché pétrolier, qu'est venue, de surcroît, accentuer l'apparition de la pandémie de la Covid 19. Cette situation a fait, dit-il, que le secteur des hydrocarbures, à la base de la "rente" et du développement économique, ne laisse escompter que des recettes de 23 milliards de dollars, pour 2020, par rapport aux 33 milliards engrangés en 2019. Celui-ci considère, qu'il faut "se battre" au sein de l'OPEP, pour essayer de protéger ces dernières afin de les rendre utiles, à moyen et long terme. Pour M. Attar, la priorité, aujourd'hui, estd'organiser l'usage de l'énergie produite par le pays, afin ajoute-t-il, qu'elle serve en priorité et à court terme, à créer de l'emploiet de la richesse, et donc, de la croissance. "C'est, souligne-t-il, ce qu'a besoin, dans l'urgence, l'Algérie pour se stabiliser". Faisant part d'une prochaine réorganisation du fonctionnement de Sonatrach, "pour la focaliser sur ses métiers de base", et dont il observe qu'elle a "fait de tout et de rien pour s'occuper de ce qui ne la regarde pas", il l'invite à réduire les coûts de fonctionnement et d'exploitation de son gaz et de son pétrole pour être compétitive sur le marché. Pour lui, il y a nécessité pour cette entreprise à réduire, également, le nombre de ses postes à l'étranger ainsi que les affectations effectuées "à droite et à gauche" qu'il considère n'étant en rienindispensables. Il n'en estime pas moins, cependant, que celle-ci doit y accroître sa présence, mais en tant que compagnie pétrolière chargée d'aller découvrir et exploiter du pétrole et du gaz à l'international, à commencer, indique-t-il, par des pays en Afrique. Faisant part de l'agressive compétitivité autour des produits énergétiques, provoquée par l'arrivée sur les marchés du GNL américain, le ministre de l'Energie jug qu'à ce niveau l'Algérie est obligée de s'adapter, en concluant, notamment, des contrats à moyen terme. Pour autant, ajoute-t-il, il n'est pas question de vendre le gaz algérien à prix bradé. De la récente adoption de la loi sur les hydrocarbures et de son application, l'intervenant juge que le "gros problème" est constitué par le retard constaté dans la préparation des textes d'application. A cet effet, il annonce avoir délimité des délais afin, qu'avant le mois de septembre, soient finalisés ces derniers. M. Attar explique, que sans ces textes, il n'est pas possible de développer des activités de partenariat, lesquels demandent entre deux à trois années pour devenir opérationnels. Revenant à nouveau à la situation créée au sein de Sonatrach, il constate que sa production a accusé une baisse en raison, dit-il, des "énormes retards en matière d'investissements, de développement et d'amélioration des techniques de production, mais également du refus d'entreprendre des travaux de récupération dans d'une cinquantaine de petits gisements, qui peuvent, très rapidement, compenser la baisse de production du brut Algérien et qui, en outre, sont susceptibles d'intéresser les investisseurs étrangers. "Il n'est pas normal", s'exclame-t-il, encore, que des gisements de gaz découverts dans les années 50 et abandonnés par la firme Total, en 2014, soient laissés à l'abandon. On doit, déclare-t-il, "mettre le paquet" pour les exploiter aux fins d'augmenter notre production. Parlant de la situation à laquelle fait face l'entreprise Sonelgaz, l'invité signale "qu'elle est à genoux", du fait qu'elle revend à perte sa production d'électricité.Si ce n'était, déclare-t-il, le soutient de l'Etat, "elle déposerait son bilan". Se défendant de mettre en causes les foyers à bas revenus, il indique que cette situation est due au fait que "nous nous sommes habitués à la rente". Il ajoute, cependant, qu'il n'est pas question d'augmenter les tarifs de l'énergie "pour les petits citoyens". Pour lui, la priorité est de donner du gaz et de l'électricité à ceux qui créent de l'emploi aux entrepreneurs qui activent présentement dans une cinquantainede zones industrielles et dont, relèvet- il, une seule est raccordée, celle de Relizane. Sur la lancée, il fait part de 8.800 demandes de raccordement réclamées par de petits investisseurs isolés, "un chantier énorme C'est le ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar, qui a assuré hier, qu'il n'est pas question d'augmentation des tarifs s'agissant de la consommation des ménages. En revanche, l'augmentation se fera bien pour les entreprises publiques et privées qui ont une consommation massive de l'énergie, selon Abdelmadjid Attar, qui n'a pas pour autant indiquer le taux de cette augmentation. "Il est impensable que le citoyen lambda paie le même prix de l'énergie qu'une grande société", a-t-il déclaré sur les ondes de la Radio, tout en faisant savoir que son ministère planche actuellement sur "une augmentation raisonnable" des tarifs pour la consommation domestique. "Sonelgaz fait tout pour améliorer ses prestations, ce qui nécessite de gros investissement qu'il faut encourager pour lui permettre de créer de l'emploi", fait valoir le ministre de l'Energie qui profite pour révéler le chiffre de 27 milliards de dinars, à l"horizon 2030 "pour permettre à Sonlegaz d'améliorer sa compétitivité et d'exploiter les énergies renouvelables". Pour le ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar, l'Algérie se trouve, aujourd'hui, confrontée à une situation économique "difficile", provoquée par la dégringolade, du marché pétrolier, qu'est venue, de surcroît, accentuer l'apparition de la pandémie de la Covid 19. Cette situation a fait, dit-il, que le secteur des hydrocarbures, à la base de la "rente" et du développement économique, ne laisse escompter que des recettes de 23 milliards de dollars, pour 2020, par rapport aux 33 milliards engrangés en 2019. Celui-ci considère, qu'il faut "se battre" au sein de l'OPEP, pour essayer de protéger ces dernières afin de les rendre utiles, à moyen et long terme. Pour M. Attar, la priorité, aujourd'hui, estd'organiser l'usage de l'énergie produite par le pays, afin ajoute-t-il, qu'elle serve en priorité et à court terme, à créer de l'emploiet de la richesse, et donc, de la croissance. "C'est, souligne-t-il, ce qu'a besoin, dans l'urgence, l'Algérie pour se stabiliser". Faisant part d'une prochaine réorganisation du fonctionnement de Sonatrach, "pour la focaliser sur ses métiers de base", et dont il observe qu'elle a "fait de tout et de rien pour s'occuper de ce qui ne la regarde pas", il l'invite à réduire les coûts de fonctionnement et d'exploitation de son gaz et de son pétrole pour être compétitive sur le marché. Pour lui, il y a nécessité pour cette entreprise à réduire, également, le nombre de ses postes à l'étranger ainsi que les affectations effectuées "à droite et à gauche" qu'il considère n'étant en rienindispensables. Il n'en estime pas moins, cependant, que celle-ci doit y accroître sa présence, mais en tant que compagnie pétrolière chargée d'aller découvrir et exploiter du pétrole et du gaz à l'international, à commencer, indique-t-il, par des pays en Afrique. Faisant part de l'agressive compétitivité autour des produits énergétiques, provoquée par l'arrivée sur les marchés du GNL américain, le ministre de l'Energie jug qu'à ce niveau l'Algérie est obligée de s'adapter, en concluant, notamment, des contrats à moyen terme. Pour autant, ajoute-t-il, il n'est pas question de vendre le gaz algérien à prix bradé. De la récente adoption de la loi sur les hydrocarbures et de son application, l'intervenant juge que le "gros problème" est constitué par le retard constaté dans la préparation des textes d'application. A cet effet, il annonce avoir délimité des délais afin, qu'avant le mois de septembre, soient finalisés ces derniers. M. Attar explique, que sans ces textes, il n'est pas possible de développer des activités de partenariat, lesquels demandent entre deux à trois années pour devenir opérationnels. Revenant à nouveau à la situation créée au sein de Sonatrach, il constate que sa production a accusé une baisse en raison, dit-il, des "énormes retards en matière d'investissements, de développement et d'amélioration des techniques de production, mais également du refus d'entreprendre des travaux de récupération dans d'une cinquantaine de petits gisements, qui peuvent, très rapidement, compenser la baisse de production du brut Algérien et qui, en outre, sont susceptibles d'intéresser les investisseurs étrangers. "Il n'est pas normal", s'exclame-t-il, encore, que des gisements de gaz découverts dans les années 50 et abandonnés par la firme Total, en 2014, soient laissés à l'abandon. On doit, déclare-t-il, "mettre le paquet" pour les exploiter aux fins d'augmenter notre production. Parlant de la situation à laquelle fait face l'entreprise Sonelgaz, l'invité signale "qu'elle est à genoux", du fait qu'elle revend à perte sa production d'électricité.Si ce n'était, déclare-t-il, le soutient de l'Etat, "elle déposerait son bilan". Se défendant de mettre en causes les foyers à bas revenus, il indique que cette situation est due au fait que "nous nous sommes habitués à la rente". Il ajoute, cependant, qu'il n'est pas question d'augmenter les tarifs de l'énergie "pour les petits citoyens". Pour lui, la priorité est de donner du gaz et de l'électricité à ceux qui créent de l'emploi aux entrepreneurs qui activent présentement dans une cinquantainede zones industrielles et dont, relèvet- il, une seule est raccordée, celle de Relizane. Sur la lancée, il fait part de 8.800 demandes de raccordement réclamées par de petits investisseurs isolés, "un chantier énorme