Le ministère de l'Energie a démenti, dans un communiqué, les informations circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles les primes d'intéressement seront supprimées pour les travailleurs des groupes Sonatrach et Sonelgaz. La même source affirme que "suite à des informations, sans fondements, répandues surtout sur les réseaux sociaux relatives à une supposée suppression des primes d'intéressement pour les travailleurs des groupes Sonatrach et Sonlegaz, le ministère tient à préciser qu'aucune décision de suppression de ces primes n'a été prises par les entreprises". "Il n'a jamais été question de supprimer les primes d'intéressement attribuées aux travailleurs des groupes Sonatrach et Sonelgaz pour l'exercice 2019", souligne le ministère en précisant que "ces primes sont décidées par les organes sociaux de ces entreprises à savoir les Assemblées générales, le niveau de ces primes étant généralement évalué en fonction des résultats et jamais annulée à ce jour". A cet effet, l'Assemblée générale de Sonatrach réunie, récemment, n'a même pas abordée cette question. Pour le groupe Sonelgaz, l'Assemblée générale, ne s'est pas encore réunie, note encore la même source. Le ministère a exprimé, par ailleurs, "tout son soutien et sa reconnaissance" des efforts consentis par les travailleurs du secteur notamment dans cette conjoncture difficile et les rassure que "tous leurs droits sociaux seront préservés", conclut le communiqué. Par ailleurs et s'exprimant, mardi, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, le ministre de l'Energie Abdelmadjid Attar, a évoqué la situation économique "difficile", provoquée par la dégringolade, du marché pétrolier, qu'est venue, de surcroît, accentuer l'apparition de la pandémie de la Covid 19. Il considère qu'il faut "se battre" au sein de l'OPEP, pour essayer de protéger ces dernières afin de les rendre utiles, à moyen et long terme. Pour M. Attar, la priorité, aujourd'hui, est d'organiser l'usage de l'énergie produite par le pays, afin ajoute-t-il, qu'elle serve en priorité et à court terme, à créer de l'emploi et de la richesse, et donc, de la croissance. "C'est, souligne-t-il, ce qu'a besoin, dans l'urgence, l'Algérie pour se stabiliser". Faisant part d'une prochaine réorganisation du fonctionnement de Sonatrach, "pour la focaliser sur ses métiers de base", et dont il observe qu'elle a "fait de tout et de rien pour s'occuper de ce qui ne la regarde pas", il l'invite à réduire les coûts de fonctionnement et d'exploitation de son gaz et de son pétrole pour être compétitive sur le marché. Pour lui, il y a nécessité pour cette entreprise à réduire, également, le nombre de ses postes à l'étranger ainsi que les affectations effectuées "à droite et à gauche" qu'il considère n'étant en rien indispensables. Il n'en estime pas moins, cependant, que celle-ci doit y accroître sa présence, mais en tant que compagnie pétrolière chargée d'aller découvrir et exploiter du pétrole et du gaz à l'international, à commencer, indique-t-il, par des pays en Afrique.