Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, effectue aujourd'hui jeudi une visite de travail à Alger. Ce sera la troisième fois que le chef de la diplomatie française se déplace en Algérie depuis le début de l'année en cours. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, effectue aujourd'hui jeudi une visite de travail à Alger. Ce sera la troisième fois que le chef de la diplomatie française se déplace en Algérie depuis le début de l'année en cours. Les deux premières fois c'était aux mois de janvier et de mars. C'est une preuve qui en dit long sur l'excellence des relations entre les deux pays. Cette troisième visite sera certainement mise à profit pour raffermir davantage les relations bilatérales.Au mois de mars dernier s'est tenue a Alger la 6e session du Comité mixte algéro-français de coopération économique (Comefa) sous la coprésidence du ministre des Affaires étrangères,Sabri Boukadoum, et du ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Cette réunion, pour rappel, a été l'occasion pour les deux parties de faire le point sur l'ensemble des dossiers concernant la coopération économique et commerciale, notamment les projets de partenariats bilatéraux dans le domaine des finances et de l'investissement touchant plusieurs secteurs industriels. Cette année encore les deux pays ont franchi plusieurs pas en avant sur la question mémorielle, une question par trop sensible qui a, par le passé, envenimé les relations entre Alger et Paris. S'il sera évidemment question de la coopération économique il est fort attendu que Le Drian ne manquera pas d'évoquer avec ses hôtes, notamment avec le Président Tebboune, les questions internationales d'intérêt communs. Il s'agit principalement des questions malienne et libyenne. La situation dans ces deux pays, qui vivent des crises qui menacent la stabilité de la région, intéresse particulièrement la France et l'Algérie, qui n'ont eu de cesse d'avoir des consultations régulières et poussées en vue de trouver des solutions à ces deux crises et ce malgré, parfois, quelques divergences. En effet l'Algérie, qui a des frontières communes avec ces deux pays, veut peser de tout son poids pour éviter tout débordement qui nuirait à ses intérêts et menacerait jusqu'à sa sécurité. Le Président Tebboune n'a eu de cesse d'évoquer ces deux questions sensibles quelques jours. "L'Algérie, avec sa position stratégique et son poids régional, poursuit ses efforts permanents pour aider les frères en Libye à trouver de bonnes solutionspolitiques qui passent, impérativement, par l'organisation d'élections débouchant sur des institutions souveraines, loin des ingérences et des conflits internationaux qui ne feront qu'aggraver la situation dans la région" a-t-il soutenu samedi dernier devant les hauts gradés de l'armée. Et d'ajouter que "l'appel de l'Algérie, qui commence à être entendu par les puissances, prône leretour à la légitimité populaire", précisant qu'"en l'absence d'une solution consensuelle, qui doit être populaire, la Libye court droit à une catastrophe". S'agissant du Mali, le chef de l'Etat a faire savoirque "l'Algérie suit de près les développements de la situation sécuritaire et politique dans ce pays frère dont nous considérons la stabilité comme un appui à notre sécurité stratégique et nationale". Il a rappelé, à ce propos, que "l'accord depaix et de réconciliation issu du processus d'Alger se veut la solution idoine et durable à même de mettre fin au conflit opposant les antagonistes maliens Les deux premières fois c'était aux mois de janvier et de mars. C'est une preuve qui en dit long sur l'excellence des relations entre les deux pays. Cette troisième visite sera certainement mise à profit pour raffermir davantage les relations bilatérales.Au mois de mars dernier s'est tenue a Alger la 6e session du Comité mixte algéro-français de coopération économique (Comefa) sous la coprésidence du ministre des Affaires étrangères,Sabri Boukadoum, et du ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Cette réunion, pour rappel, a été l'occasion pour les deux parties de faire le point sur l'ensemble des dossiers concernant la coopération économique et commerciale, notamment les projets de partenariats bilatéraux dans le domaine des finances et de l'investissement touchant plusieurs secteurs industriels. Cette année encore les deux pays ont franchi plusieurs pas en avant sur la question mémorielle, une question par trop sensible qui a, par le passé, envenimé les relations entre Alger et Paris. S'il sera évidemment question de la coopération économique il est fort attendu que Le Drian ne manquera pas d'évoquer avec ses hôtes, notamment avec le Président Tebboune, les questions internationales d'intérêt communs. Il s'agit principalement des questions malienne et libyenne. La situation dans ces deux pays, qui vivent des crises qui menacent la stabilité de la région, intéresse particulièrement la France et l'Algérie, qui n'ont eu de cesse d'avoir des consultations régulières et poussées en vue de trouver des solutions à ces deux crises et ce malgré, parfois, quelques divergences. En effet l'Algérie, qui a des frontières communes avec ces deux pays, veut peser de tout son poids pour éviter tout débordement qui nuirait à ses intérêts et menacerait jusqu'à sa sécurité. Le Président Tebboune n'a eu de cesse d'évoquer ces deux questions sensibles quelques jours. "L'Algérie, avec sa position stratégique et son poids régional, poursuit ses efforts permanents pour aider les frères en Libye à trouver de bonnes solutionspolitiques qui passent, impérativement, par l'organisation d'élections débouchant sur des institutions souveraines, loin des ingérences et des conflits internationaux qui ne feront qu'aggraver la situation dans la région" a-t-il soutenu samedi dernier devant les hauts gradés de l'armée. Et d'ajouter que "l'appel de l'Algérie, qui commence à être entendu par les puissances, prône leretour à la légitimité populaire", précisant qu'"en l'absence d'une solution consensuelle, qui doit être populaire, la Libye court droit à une catastrophe". S'agissant du Mali, le chef de l'Etat a faire savoirque "l'Algérie suit de près les développements de la situation sécuritaire et politique dans ce pays frère dont nous considérons la stabilité comme un appui à notre sécurité stratégique et nationale". Il a rappelé, à ce propos, que "l'accord depaix et de réconciliation issu du processus d'Alger se veut la solution idoine et durable à même de mettre fin au conflit opposant les antagonistes maliens