Les feux de forêt qui se sont déclenchés durant la nuit du 6 novembre 2020 dans la wilaya de Tipaza, notamment à Gouraya, sont "d'origine criminelle et les auteurs ont été identifiés". Les feux de forêt qui se sont déclenchés durant la nuit du 6 novembre 2020 dans la wilaya de Tipaza, notamment à Gouraya, sont "d'origine criminelle et les auteurs ont été identifiés". Le procureur de la République près le tribunal de Cherchell, Kamel Chenoufi, a annoncé lundi 16 novembrel'arrestation de 19 individus, composant 4 groupes et soupçonnés d'être derrière ces incendies. Lors d'une conférence de presse animée hier matin, le procureur a expliqué que le premier groupe est composé de 3 personnes. "L'enquête a permis de dévoiler les motifs qui les ont poussés à ces actes de sabotage en incendiant des forêts, nuisant à la tranquillité publique, sous l'instigation d'opposants de l'intérieur et de l'extérieur du pays", a-t-il déclaré. Des "bouteilles de gaz butane ont été saisies". La même source fait état de photographies du principal auteur de ces actes, "prises pendant l'exécution de l'opération". Des téléphones mobiles ainsi que "des documents administratifs liés à la justice" ont été retrouvés chez ce dernier, affirme encore le procureur. Durant l'enquête, des SMS "entre lui et des parties résidant à l'extérieur du pays ont été examinés", dans lesquels le même auteur a "détaillé son identité afin de recevoir des devises étrangères". Une opération effectivement réalisée via Western Union, poursuit-on. Le deuxième groupe, poursuit M. Chenoufi, est composé de 8 personnes. Ils ont, sur instigation du premier groupe, allumé le feu qui "s'est propagé aux biens publics et privés" et qui a mené aux décès de deux personnes. Le troisième groupe est composé de 5 personnes, qui ont délibérément mis le feu à leurs domiciles afin de recevoir des dédommagements de la part des autorités. Le même procureur ne donne pas plus de détails à propos de ce groupe et sa relation avec les deux premiers. Les 3 personnes du quatrième groupe ont incité les citoyens à travers les lives Facebook à s'attrouper avec pour but principal de porter atteinte à la tranquillité publique, en diffusant des "fake news". 6 personnes en fuite Les 19 personnes ont toutes été poursuivis en justice. Le premier groupe est accusé de "vandalisme, d'atteinte à la sécurité de l'Etat et d'avoir mis le feu à des biens publics et d'autrui, ayant entraîné la mort". Le deuxième groupe est poursuivi pour les deux accusations, "vandalisme et mis le feu à des biens publics et d'autrui". Les 3 autres personnes du troisième groupesont poursuivis pour les mêmes accusations. Quant au quatrième groupe, il est poursuivi pour "incitation à attroupement dans le but de créer le chaos et l'instabilité". "Les accusés sont devant le juge d'instruction", a expliqué le procureur, et l'enquête se poursuit. Une mise en détention provisoire a été requise contre les accusés. D'autres personnes, résidant en Algérie et ailleurs, sont en état de fuite. Ils sont au nombre de 6, dont 4 à l'étranger. Ils sont poursuivis par les mêmes chefs d'inculpation, en plus d'être accusé de "conspiration et renseignement contre la sécurité et la stabilité de l'Etat". Le procureur a requis l'arrestation puis la mise en détention provisoire des deux personnes résidant en Algérie et l'émission d'un mandat international à l'encontre des quatre autres. Le procureur de la République près le tribunal de Cherchell, Kamel Chenoufi, a annoncé lundi 16 novembrel'arrestation de 19 individus, composant 4 groupes et soupçonnés d'être derrière ces incendies. Lors d'une conférence de presse animée hier matin, le procureur a expliqué que le premier groupe est composé de 3 personnes. "L'enquête a permis de dévoiler les motifs qui les ont poussés à ces actes de sabotage en incendiant des forêts, nuisant à la tranquillité publique, sous l'instigation d'opposants de l'intérieur et de l'extérieur du pays", a-t-il déclaré. Des "bouteilles de gaz butane ont été saisies". La même source fait état de photographies du principal auteur de ces actes, "prises pendant l'exécution de l'opération". Des téléphones mobiles ainsi que "des documents administratifs liés à la justice" ont été retrouvés chez ce dernier, affirme encore le procureur. Durant l'enquête, des SMS "entre lui et des parties résidant à l'extérieur du pays ont été examinés", dans lesquels le même auteur a "détaillé son identité afin de recevoir des devises étrangères". Une opération effectivement réalisée via Western Union, poursuit-on. Le deuxième groupe, poursuit M. Chenoufi, est composé de 8 personnes. Ils ont, sur instigation du premier groupe, allumé le feu qui "s'est propagé aux biens publics et privés" et qui a mené aux décès de deux personnes. Le troisième groupe est composé de 5 personnes, qui ont délibérément mis le feu à leurs domiciles afin de recevoir des dédommagements de la part des autorités. Le même procureur ne donne pas plus de détails à propos de ce groupe et sa relation avec les deux premiers. Les 3 personnes du quatrième groupe ont incité les citoyens à travers les lives Facebook à s'attrouper avec pour but principal de porter atteinte à la tranquillité publique, en diffusant des "fake news". 6 personnes en fuite Les 19 personnes ont toutes été poursuivis en justice. Le premier groupe est accusé de "vandalisme, d'atteinte à la sécurité de l'Etat et d'avoir mis le feu à des biens publics et d'autrui, ayant entraîné la mort". Le deuxième groupe est poursuivi pour les deux accusations, "vandalisme et mis le feu à des biens publics et d'autrui". Les 3 autres personnes du troisième groupesont poursuivis pour les mêmes accusations. Quant au quatrième groupe, il est poursuivi pour "incitation à attroupement dans le but de créer le chaos et l'instabilité". "Les accusés sont devant le juge d'instruction", a expliqué le procureur, et l'enquête se poursuit. Une mise en détention provisoire a été requise contre les accusés. D'autres personnes, résidant en Algérie et ailleurs, sont en état de fuite. Ils sont au nombre de 6, dont 4 à l'étranger. Ils sont poursuivis par les mêmes chefs d'inculpation, en plus d'être accusé de "conspiration et renseignement contre la sécurité et la stabilité de l'Etat". Le procureur a requis l'arrestation puis la mise en détention provisoire des deux personnes résidant en Algérie et l'émission d'un mandat international à l'encontre des quatre autres.