Les déclarations de nombreux responsables dans le secteur de la Santé se multiplient pour faire des annonces sur l'acquisition du vaccin, sa gratuité et la date du début de la vaccination en Algérie. Cela avait déjà amené Benbouzid à recadrer, à plusieurs reprises, certains responsables, précisant qu'il est du Les déclarations de nombreux responsables dans le secteur de la Santé se multiplient pour faire des annonces sur l'acquisition du vaccin, sa gratuité et la date du début de la vaccination en Algérie. Cela avait déjà amené Benbouzid à recadrer, à plusieurs reprises, certains responsables, précisant qu'il est du "ressort exclusif du ministère de la Santé de communiquer sur ce sujet". Cette fois-ci encore, la sortie de Benbouzid intervient après celle de son collègue au sein du gouvernement, le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, qui a déclaré que "l'Algérie dispose des capacités pour produire le vaccin contre le coronavirus". Il a laissé entendre que des contacts auraient été établis avec certains pays, dont la Russie, pour la production du vaccin Spoutnik V en Algérie, ce qu'a démenti formellement Benbouzid lors d'une émission spéciale sur A3 de la Télévision publique algérienne EPTV. Il a affirmé que "l'Algérie n'a pris aucun engagement avec aucun pays pour produire le vaccin". Il a précisé que ce qui est rapporté à ce sujet est "faux". Ceci dit, la coordination entre les membres du gouvernement laisse à désirer et des questionnements s'imposent dès lors. À commencer, se rappelle- t-on, par les déclarations du docteur Mohamed-Bekkat Berkani, qui avait annoncé dernièrement sur les ondes de la Radio nationale que la date de début de la campagne de vaccination est fixée pour le mois de janvier prochain. Il a également fait savoir que le vaccin sera "gratuit". Quelques jours plus tard, le ministre de la Santé a affirmé tout le contraire. Une journée après les déclarations du premier responsable de secteur, un autre membre du Comité scientifique, en l'occurrence le professeur Kamel Senhadji, président de l'Agence de sécurité sanitaire, avait indiqué à la Radio locale de Sétif que le vaccin "sera gratuit et non obligatoire". La question du stockage a été également un point de discorde entre les responsables. Le professeur Senhadji a déclaré que la "conservation à moins de 70 degrés ne posera pas de problème". Cette fois-ci, c'est Dr Bekkat Berkani, qui emboîte le pas à son collègue en le contredisant. D'ailleurs cet avis est partagé par le ministre de la Santé. Il a en effet affirmé que "le Comité scientifique a mal noté les sérums qui exigent d'être conservés dans les dispositifs de froid à moins de 70° Celsius. Ces vaccins ne sont pas compatibles avec les équipements de la chaîne de froid dont disposent nos établissements de santé". Face à cette "guerre" de communication qui ne dit pas son nom, où la confusion s'installe en maître mot au sein même des membres de ce comité, les Algériens se demandent ce qui se passe vraiment au sein du Comité scientifique chargé de l'évolution de l'épidémie de coronavirus. "ressort exclusif du ministère de la Santé de communiquer sur ce sujet". Cette fois-ci encore, la sortie de Benbouzid intervient après celle de son collègue au sein du gouvernement, le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, qui a déclaré que "l'Algérie dispose des capacités pour produire le vaccin contre le coronavirus". Il a laissé entendre que des contacts auraient été établis avec certains pays, dont la Russie, pour la production du vaccin Spoutnik V en Algérie, ce qu'a démenti formellement Benbouzid lors d'une émission spéciale sur A3 de la Télévision publique algérienne EPTV. Il a affirmé que "l'Algérie n'a pris aucun engagement avec aucun pays pour produire le vaccin". Il a précisé que ce qui est rapporté à ce sujet est "faux". Ceci dit, la coordination entre les membres du gouvernement laisse à désirer et des questionnements s'imposent dès lors. À commencer, se rappelle- t-on, par les déclarations du docteur Mohamed-Bekkat Berkani, qui avait annoncé dernièrement sur les ondes de la Radio nationale que la date de début de la campagne de vaccination est fixée pour le mois de janvier prochain. Il a également fait savoir que le vaccin sera "gratuit". Quelques jours plus tard, le ministre de la Santé a affirmé tout le contraire. Une journée après les déclarations du premier responsable de secteur, un autre membre du Comité scientifique, en l'occurrence le professeur Kamel Senhadji, président de l'Agence de sécurité sanitaire, avait indiqué à la Radio locale de Sétif que le vaccin "sera gratuit et non obligatoire". La question du stockage a été également un point de discorde entre les responsables. Le professeur Senhadji a déclaré que la "conservation à moins de 70 degrés ne posera pas de problème". Cette fois-ci, c'est Dr Bekkat Berkani, qui emboîte le pas à son collègue en le contredisant. D'ailleurs cet avis est partagé par le ministre de la Santé. Il a en effet affirmé que "le Comité scientifique a mal noté les sérums qui exigent d'être conservés dans les dispositifs de froid à moins de 70° Celsius. Ces vaccins ne sont pas compatibles avec les équipements de la chaîne de froid dont disposent nos établissements de santé". Face à cette "guerre" de communication qui ne dit pas son nom, où la confusion s'installe en maître mot au sein même des membres de ce comité, les Algériens se demandent ce qui se passe vraiment au sein du Comité scientifique chargé de l'évolution de l'épidémie de coronavirus.