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Le rôle clé de l'Algérie souligné
Résolution de la crise Libyenne
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 01 - 2021

Le Directeur général du Centre pour le dialogue humanitaire, (HD Center), David Harland, a souligné à Alger le rôle "clé" que joue l'Algérie dans la stabilité de la région et de la Libye, notant qu'il est "impératif" de coordonner avec l'Algérie, vu son rôle "positif" dans la résolution de la crise libyenne.
Le Directeur général du Centre pour le dialogue humanitaire, (HD Center), David Harland, a souligné à Alger le rôle "clé" que joue l'Algérie dans la stabilité de la région et de la Libye, notant qu'il est "impératif" de coordonner avec l'Algérie, vu son rôle "positif" dans la résolution de la crise libyenne.
"L'Algérie joue un rôle très important dans la stabilité de la région. La paix n'est pas loin en Libye, et en tant que représentant d'une organisation qui s'occupe de la médiation il faut impérativement coordonner (...) avec l'Algérie, qui joue le rôle clé dans la situation, un rôle absolument positif", a déclaré M. Harland à l'APS, à son arrivée à Alger à la tête d'une importante délégation. M.Harland a indiqué, qu'il discutera avec les Autorités algériennes de "la situation en Libye, qui est à un moment important de son processus de résolution de la crise".
Le responsable a, par ailleurs, félicité le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, "pour son rétablissement et son retour au pays et le peuple algérien pour la promulgation de la nouvelle Constitution". De son côté, le Conseiller spécial chargé de l'Asie et de l'Afrique auprès de HD Center, Oumaia Sedik, a indiqué que "l'analyse du Centre pour le dialogue humanitaire est proche et converge avec l'approche algérienne qui fait partie des pays qui n'ont aucun intérêt ou ambitionen Libye, sinon le soucis d'y instaurer lapaix et la stabilité", soulignant que "la convergence des points de vue avec l'Algérie est la principale raison de lavisite de l'Organisation aujourd'hui". "L'Algérie est aussi parmi les pays qui s'investissent activement, afin d'aider les Libyens à recouvrer et réinstaurer la souveraineté nationale", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. Oumia a fustigé "l'ingérence de certains pays dans les affaires internes de la Libye sous prétexted'oeuvrer à y instaurer la paix et booster le processus de paix". "L'ingérence de ces pays ne fait que compliquer la situation qui va bientôt boucler 10 ans", a-t-il déploré. Interrogé sur le processus de dialogue encours en Libye, qui est marqué notamment par l'entente des belligérants sur l'organisation des élections le 24 décembre2021, M. Oumaia a indiqué que "les intentions sont bonnes, sauf que les parties en conflit sont réticentes en ce qui concerne le respect et la mise en oeuvre des engagements pris". Selon le Conseiller spécial de(HD), "le rôle des pays voisins peut être déterminant dans la dissipation de ces mésententes". Le Centre pour le dialogue humanitaire (HD) est une Organisation de diplomatie privée basée en Suisse, et fondée sur desprincipes d'humanité, d'impartialité, de neutralité et d'indépendance. Sa mission est d'aider à prévenir, atténuer et résoudre les conflits armés par le biais du dialogue et de la Médiation. La Tunisie espère l'adoption d'une résolution de l'ONU " dès que possible" La Tunisie, présidente actuelle du Conseil de sécurité de l'ONU, a espéré l'adoption d'une résolution "dès que possible" pourengager sous l'égide des Nations-unies un déploiement en Libye d'observateurs internationaux du cessez-le-feu observé depuis l'automne.
"Nous espérons qu'elle sera adoptée dès que possible", car il y a "un élan qui reste un peu fragile", a déclaré l'ambassadeur tunisien à l'ONU, Tarek Ladeb, en allusion aux négociations entreprises par les parties sur les plans politique et militaire. "Il faut adopter ce mécanisme (de surveillance d'un cessez-le-feu), et cela dépend des négociations entre les parties libyennes et la Manul (mission de l'ONU en Libye), sur la base des suggestions du secrétaire général", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. Membre non-permanent jusqu'à la fin 2021, la Tunisie a assumé début janvier la présidence tournante du Conseil de sécurité. Son programme de travail ne prévoit à ce stade une réunion sur la Libye qu'en fin de mois. Dans un rapport fin 2020, Antonio Guterres a préconisé la constitution d'un groupe d'observation non armé, formé de civils et de militaires à la retraite venant de pays de l'Union africaine, de l'Union européenne et de la Ligue arabe. Le chef de l'ONU s'abstient dans son document d'en préciser le nombre souhaité. Dès l'approbation d'un mandat par le Conseil de sécurité, les observateurs commenceraient leur mission par la région de Syrte, ville natale de Mouammar Kadhafi. En vertu d'un accord conclu entre les parties libyennes le 23 octobre, ils auraient à superviser le cessez-le-feu observé depuis l'automne et vérifier le départ dans les trois mois, soit avant le 23 janvier, des mercenaires et militaires étrangers déployés en Libye. Selon des diplomates, l'Union européenne milite depuis des mois, pour un mécanisme substantiel de surveillance du cessez- le-feu mais le secrétariat de l'Organisation préférerait une empreinte onusienne limitée en Libye.
La Russie s'est opposée, de son côté, à un engagement rapide du Conseil de sécurité pour appuyer la dynamique observée en Libye, réclamé par certains pays européens, selon les mêmes sources. D'après l'ONU, le pays comptait toujours début décembre 20.000 soldats et mercenaires étrangersHomme fort de l'Est de la Libye, le maréchal Khalifa Haftar a bénéficié du soutien de mercenaires venant de Russie tandis que les troupes du Gouvernement d'union nationale (GNA) basé à Tripoli ont obtenu entre autres l'appui de l'armée turque. Le 22 décembre, le Parlement turc a prolongé de 18 mois l'autorisation de déployer des militaires turcs en Libye, en apparente contradiction avec la demande d'un départ des troupes étrangères avant le 23 janvier.
"L'Algérie joue un rôle très important dans la stabilité de la région. La paix n'est pas loin en Libye, et en tant que représentant d'une organisation qui s'occupe de la médiation il faut impérativement coordonner (...) avec l'Algérie, qui joue le rôle clé dans la situation, un rôle absolument positif", a déclaré M. Harland à l'APS, à son arrivée à Alger à la tête d'une importante délégation. M.Harland a indiqué, qu'il discutera avec les Autorités algériennes de "la situation en Libye, qui est à un moment important de son processus de résolution de la crise".
Le responsable a, par ailleurs, félicité le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, "pour son rétablissement et son retour au pays et le peuple algérien pour la promulgation de la nouvelle Constitution". De son côté, le Conseiller spécial chargé de l'Asie et de l'Afrique auprès de HD Center, Oumaia Sedik, a indiqué que "l'analyse du Centre pour le dialogue humanitaire est proche et converge avec l'approche algérienne qui fait partie des pays qui n'ont aucun intérêt ou ambitionen Libye, sinon le soucis d'y instaurer lapaix et la stabilité", soulignant que "la convergence des points de vue avec l'Algérie est la principale raison de lavisite de l'Organisation aujourd'hui". "L'Algérie est aussi parmi les pays qui s'investissent activement, afin d'aider les Libyens à recouvrer et réinstaurer la souveraineté nationale", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. Oumia a fustigé "l'ingérence de certains pays dans les affaires internes de la Libye sous prétexted'oeuvrer à y instaurer la paix et booster le processus de paix". "L'ingérence de ces pays ne fait que compliquer la situation qui va bientôt boucler 10 ans", a-t-il déploré. Interrogé sur le processus de dialogue encours en Libye, qui est marqué notamment par l'entente des belligérants sur l'organisation des élections le 24 décembre2021, M. Oumaia a indiqué que "les intentions sont bonnes, sauf que les parties en conflit sont réticentes en ce qui concerne le respect et la mise en oeuvre des engagements pris". Selon le Conseiller spécial de(HD), "le rôle des pays voisins peut être déterminant dans la dissipation de ces mésententes". Le Centre pour le dialogue humanitaire (HD) est une Organisation de diplomatie privée basée en Suisse, et fondée sur desprincipes d'humanité, d'impartialité, de neutralité et d'indépendance. Sa mission est d'aider à prévenir, atténuer et résoudre les conflits armés par le biais du dialogue et de la Médiation. La Tunisie espère l'adoption d'une résolution de l'ONU " dès que possible" La Tunisie, présidente actuelle du Conseil de sécurité de l'ONU, a espéré l'adoption d'une résolution "dès que possible" pourengager sous l'égide des Nations-unies un déploiement en Libye d'observateurs internationaux du cessez-le-feu observé depuis l'automne.
"Nous espérons qu'elle sera adoptée dès que possible", car il y a "un élan qui reste un peu fragile", a déclaré l'ambassadeur tunisien à l'ONU, Tarek Ladeb, en allusion aux négociations entreprises par les parties sur les plans politique et militaire. "Il faut adopter ce mécanisme (de surveillance d'un cessez-le-feu), et cela dépend des négociations entre les parties libyennes et la Manul (mission de l'ONU en Libye), sur la base des suggestions du secrétaire général", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. Membre non-permanent jusqu'à la fin 2021, la Tunisie a assumé début janvier la présidence tournante du Conseil de sécurité. Son programme de travail ne prévoit à ce stade une réunion sur la Libye qu'en fin de mois. Dans un rapport fin 2020, Antonio Guterres a préconisé la constitution d'un groupe d'observation non armé, formé de civils et de militaires à la retraite venant de pays de l'Union africaine, de l'Union européenne et de la Ligue arabe. Le chef de l'ONU s'abstient dans son document d'en préciser le nombre souhaité. Dès l'approbation d'un mandat par le Conseil de sécurité, les observateurs commenceraient leur mission par la région de Syrte, ville natale de Mouammar Kadhafi. En vertu d'un accord conclu entre les parties libyennes le 23 octobre, ils auraient à superviser le cessez-le-feu observé depuis l'automne et vérifier le départ dans les trois mois, soit avant le 23 janvier, des mercenaires et militaires étrangers déployés en Libye. Selon des diplomates, l'Union européenne milite depuis des mois, pour un mécanisme substantiel de surveillance du cessez- le-feu mais le secrétariat de l'Organisation préférerait une empreinte onusienne limitée en Libye.
La Russie s'est opposée, de son côté, à un engagement rapide du Conseil de sécurité pour appuyer la dynamique observée en Libye, réclamé par certains pays européens, selon les mêmes sources. D'après l'ONU, le pays comptait toujours début décembre 20.000 soldats et mercenaires étrangersHomme fort de l'Est de la Libye, le maréchal Khalifa Haftar a bénéficié du soutien de mercenaires venant de Russie tandis que les troupes du Gouvernement d'union nationale (GNA) basé à Tripoli ont obtenu entre autres l'appui de l'armée turque. Le 22 décembre, le Parlement turc a prolongé de 18 mois l'autorisation de déployer des militaires turcs en Libye, en apparente contradiction avec la demande d'un départ des troupes étrangères avant le 23 janvier.


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