La conseillère du Président sahraoui, Nana Labaat Rachid, a exprimé, hier, le souhait que le président américain élu, Joe Biden, rectifie l'annonce illégale du président américain sortant, Donald Trump, concernant le Sahara occidental, affirmant que les Etats unis sont mis à"l'épreuve" du respect du Droit international. La conseillère du Président sahraoui, Nana Labaat Rachid, a exprimé, hier, le souhait que le président américain élu, Joe Biden, rectifie l'annonce illégale du président américain sortant, Donald Trump, concernant le Sahara occidental, affirmant que les Etats unis sont mis à"l'épreuve" du respect du Droit international. "Tout le monde est conscient du chaos provoqué par Trump, durant son mandat, dans la politique extérieure, et pas uniquement la reconnaissance de la prétendue souveraineté marocaine sur les territoires sahraouis occupés", a fait savoir Mme Nana Labaat Rachid dans une déclaration à l'APS, ajoutant: "nous espérons que le nouveau Président élu puisse remédier à ce chaos, en revenant aux chartes internationales foulées au pied par Trump". La même responsable a assuré, dans ce sens, que "l'annulation de cette annonce illégale et injuste envers le Sahara occidental met les Etats unis à l'épreuve du respect du Droit international", soulignant qu'"après l'intrusion des pro-Trump au Capitole, tout le monde a pris conscience de l'irrationalité des décisions du président américain sortant qui ne sont que pures exhibitions politiques". Concernant le "Deal" de l'ouverture "d'un Consulat américain" à Dakhla (ville sahraouie occupée), la conseillère du Président sahraoui a estimé, qu'il s'agit là d'"une aventure aux conséquences désastreuses" qui risque de mettre en péril le Droit humanitaire international". L'observateur n'a pas besoin de plus de décernement, pour relever la grande confusion qui règne sur l'administration Trump, en témoigne la réaction du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo. Ce dernier, qui a affirmé que le consulat des Etats-Unis dansla ville de Dakhla, "sera virtuel et géré depuis Rabat par l'Ambassade américaine, une première en termes de pratiques diplomatiques", a-t-elle indiqué, ajoutant que le même responsable américain avait reconnu dans un tweet qu'un tel agissement constituait "un précédent et un gros risque qu'aucune Administration américaine n'ait fait jamais pris auparavant". Et d'enchainer, que "la récente visite effectuée dans la ville de Laayoune occupée par une délégation américaine avait coïncidé avec la nomination du successeur de Pompeo, ce qui signifie que la validité de cette délégation avait expiré, même si le mandat de Trump s'achève dans 10 jours". Pour la conseillère du Président sahraoui,cette visite effectuée dans "une bâtisse vide faisant office d'un soi-disant consulat n'est qu'une pure propagande médiatique visant à décourager le peuple sahraoui, au vu des victoires réalisées par l'APLS sur le terrain". Rien ne peut modifier l'essence même de la cause sahraouie et nul ne peut remettre en cause sa justesse", insiste la même responsable sahraouie, précisant que les Etats-Unis ne sont qu'un pays parmi d'autres, qui n'accepteront jamais la transgression du Droit international. "Nul ne pourra dénaturer la vérité immuable de la cause sahraouie, celle qu'elle est une question de décolonisation et que seul le peuple sahraoui est àmême de décider de son sort à travers un référendum d'autodétermination libre, juste, intègre et transparent", souligne la conseillère. "Tout le monde est conscient du chaos provoqué par Trump, durant son mandat, dans la politique extérieure, et pas uniquement la reconnaissance de la prétendue souveraineté marocaine sur les territoires sahraouis occupés", a fait savoir Mme Nana Labaat Rachid dans une déclaration à l'APS, ajoutant: "nous espérons que le nouveau Président élu puisse remédier à ce chaos, en revenant aux chartes internationales foulées au pied par Trump". La même responsable a assuré, dans ce sens, que "l'annulation de cette annonce illégale et injuste envers le Sahara occidental met les Etats unis à l'épreuve du respect du Droit international", soulignant qu'"après l'intrusion des pro-Trump au Capitole, tout le monde a pris conscience de l'irrationalité des décisions du président américain sortant qui ne sont que pures exhibitions politiques". Concernant le "Deal" de l'ouverture "d'un Consulat américain" à Dakhla (ville sahraouie occupée), la conseillère du Président sahraoui a estimé, qu'il s'agit là d'"une aventure aux conséquences désastreuses" qui risque de mettre en péril le Droit humanitaire international". L'observateur n'a pas besoin de plus de décernement, pour relever la grande confusion qui règne sur l'administration Trump, en témoigne la réaction du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo. Ce dernier, qui a affirmé que le consulat des Etats-Unis dansla ville de Dakhla, "sera virtuel et géré depuis Rabat par l'Ambassade américaine, une première en termes de pratiques diplomatiques", a-t-elle indiqué, ajoutant que le même responsable américain avait reconnu dans un tweet qu'un tel agissement constituait "un précédent et un gros risque qu'aucune Administration américaine n'ait fait jamais pris auparavant". Et d'enchainer, que "la récente visite effectuée dans la ville de Laayoune occupée par une délégation américaine avait coïncidé avec la nomination du successeur de Pompeo, ce qui signifie que la validité de cette délégation avait expiré, même si le mandat de Trump s'achève dans 10 jours". Pour la conseillère du Président sahraoui,cette visite effectuée dans "une bâtisse vide faisant office d'un soi-disant consulat n'est qu'une pure propagande médiatique visant à décourager le peuple sahraoui, au vu des victoires réalisées par l'APLS sur le terrain". Rien ne peut modifier l'essence même de la cause sahraouie et nul ne peut remettre en cause sa justesse", insiste la même responsable sahraouie, précisant que les Etats-Unis ne sont qu'un pays parmi d'autres, qui n'accepteront jamais la transgression du Droit international. "Nul ne pourra dénaturer la vérité immuable de la cause sahraouie, celle qu'elle est une question de décolonisation et que seul le peuple sahraoui est àmême de décider de son sort à travers un référendum d'autodétermination libre, juste, intègre et transparent", souligne la conseillère.