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Les explications du ministre Attar
Sonelgaz, sonatrach, revenus pétroliers...
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 01 - 2021

Le ministre de l'Energie, AbdelmadjidAttar, s'attend à ce que les revenus pétroliers au cours de l'année 2021 atteignent 28 milliards de dollars, à condition que la consommation mondiale des hydrocarbures
Le ministre de l'Energie, AbdelmadjidAttar, s'attend à ce que les revenus pétroliers au cours de l'année 2021 atteignent 28 milliards de dollars, à condition que la consommation mondiale des hydrocarbures
s'améliore. Le ministre a rappelé que les revenus issus de l'exportation des hydrocarbures (pétrole, gaz et produits pétroliers)s'élevaient à 22 milliards de dollars en 2020, en baisse de 11 milliards de dollars, soit environ 30 %par rapport à l'année 2019, Il a par ailleurs indiqué que "l'Algérie arrêtera d'importer l'essence en 2021 pour produire un seul type d'essence qui est l'essence sans plomb, en soulignant que 70 % du parc automobile roule au gasoil, indiquant que Sonatrach a un projet à Hassi-Messaoud en 2024 ou 2025 pour produire ce type de carburant". Le premier responsable du secteur a confirmé que les "revenus pétroliers constituent 96 % des revenus du pays en devises". Evoquant l'exploration pétrolière au nord du pays, M.
Attar a estimé que "les découvertes de pétrole dans le nord du pays sont très limitées, en raison de plusieurs considérations, notamment la protection de l'environnement et des personnes". Quant à l'exploration hors de l'Algérie, le ministre a confirmé que "Sonatrach a fait plusieurs découvertes en Libye, mais elles ne sont pas développées en raison de la situation actuelle". Sonatrach a égalementdécouvert un petit champ pétrolifère auNiger et foré deux puits, selon le ministre qui a indiqué que "l'entreprise nationale était également en négociation avec l'Irak pour la prospection des champs pétrolifères". Le ministre de l'Energie a par ailleurs déclaré que "78 % de l'énergie en Algérie est consommée sans créer de richesse". M. Attar a ajouté que l'électricité est vendue à un prix subventionné par le Trésor public, soulignant que "Sonelgaz et ses filiales auraient fait faillite si le prix de l'électricité n'était pas subventionné par le Trésor public".
Attar exclut un baril à 60 dollars durant le premier semestre 2021
Abdelmadjid Attar, a exclu un baril de pétrole à 60 dollars ou plus durant le premier semestre 2021. "La situation énergétique est liée à la situation sanitaire, et il est impossible que le prix du baril dépasse 60 dollars au cours du premier semestre 2021", a affirmé le ministre, lors du forum de la Radio Chaîne 1. M. Attar s'attend à ce que les prix du pétrole se stabilisent dans les limites de 55 dollars le baril durant l'année en cours, en raison du vaccin contre la Covid-19 et de l'accord historique conclu par les pays de l'Opep et de l'Opep + pour ne pas augmenter la production, à partir de janvier 2021. Le ministre a indiqué que "l'effondrement des prix du pétrole, qui remonte à 2014, a affecté de manière significative l'économie nationale. La pandémie du coronavirus a considérablement affecté le volume de la consommation de pétrole au niveau mondial". M. Attar a salué la décision historique de l'Arabie saoudite, qui a réduit sa production d'un million de barils par jour, en plus des décisions de la réunion de l'Opep + en novembre dernier, qui a décidé de ne pas augmenter la production de 2 millions de barils par jour, ce qui a permis au prix du pétrole d'atteindre 55 dollars.
Abdelmadjid Attar a déclaré que "le prix moyen du pétrole algérien a atteint 42 dollars au cours de l'année 2020, malgré l'impact de la pandémie sur les prix, en précisant que les revenus de l'Algérie provenant de l'exportation de pétrole et de gaz ont diminué de plus de 10 milliards de dollars". Par ailleurs, il a affirmé que "si les campagnes de vaccination réussissent, que les vols aériens et terrestres reviennent et que la croissance économique reprend à travers le monde, peut-être que le prix du baril augmentera". Il a souligné que nous "utilisons actuellement la moitié de notre gaz, indiquant que les prix du baril de pétrole, qui oscillaient entre 80 et 90 dollars avant la pandémie du coronavirus, pourraient revenir d'ici à 2023".
s'améliore. Le ministre a rappelé que les revenus issus de l'exportation des hydrocarbures (pétrole, gaz et produits pétroliers)s'élevaient à 22 milliards de dollars en 2020, en baisse de 11 milliards de dollars, soit environ 30 %par rapport à l'année 2019, Il a par ailleurs indiqué que "l'Algérie arrêtera d'importer l'essence en 2021 pour produire un seul type d'essence qui est l'essence sans plomb, en soulignant que 70 % du parc automobile roule au gasoil, indiquant que Sonatrach a un projet à Hassi-Messaoud en 2024 ou 2025 pour produire ce type de carburant". Le premier responsable du secteur a confirmé que les "revenus pétroliers constituent 96 % des revenus du pays en devises". Evoquant l'exploration pétrolière au nord du pays, M.
Attar a estimé que "les découvertes de pétrole dans le nord du pays sont très limitées, en raison de plusieurs considérations, notamment la protection de l'environnement et des personnes". Quant à l'exploration hors de l'Algérie, le ministre a confirmé que "Sonatrach a fait plusieurs découvertes en Libye, mais elles ne sont pas développées en raison de la situation actuelle". Sonatrach a égalementdécouvert un petit champ pétrolifère auNiger et foré deux puits, selon le ministre qui a indiqué que "l'entreprise nationale était également en négociation avec l'Irak pour la prospection des champs pétrolifères". Le ministre de l'Energie a par ailleurs déclaré que "78 % de l'énergie en Algérie est consommée sans créer de richesse". M. Attar a ajouté que l'électricité est vendue à un prix subventionné par le Trésor public, soulignant que "Sonelgaz et ses filiales auraient fait faillite si le prix de l'électricité n'était pas subventionné par le Trésor public".
Attar exclut un baril à 60 dollars durant le premier semestre 2021
Abdelmadjid Attar, a exclu un baril de pétrole à 60 dollars ou plus durant le premier semestre 2021. "La situation énergétique est liée à la situation sanitaire, et il est impossible que le prix du baril dépasse 60 dollars au cours du premier semestre 2021", a affirmé le ministre, lors du forum de la Radio Chaîne 1. M. Attar s'attend à ce que les prix du pétrole se stabilisent dans les limites de 55 dollars le baril durant l'année en cours, en raison du vaccin contre la Covid-19 et de l'accord historique conclu par les pays de l'Opep et de l'Opep + pour ne pas augmenter la production, à partir de janvier 2021. Le ministre a indiqué que "l'effondrement des prix du pétrole, qui remonte à 2014, a affecté de manière significative l'économie nationale. La pandémie du coronavirus a considérablement affecté le volume de la consommation de pétrole au niveau mondial". M. Attar a salué la décision historique de l'Arabie saoudite, qui a réduit sa production d'un million de barils par jour, en plus des décisions de la réunion de l'Opep + en novembre dernier, qui a décidé de ne pas augmenter la production de 2 millions de barils par jour, ce qui a permis au prix du pétrole d'atteindre 55 dollars.
Abdelmadjid Attar a déclaré que "le prix moyen du pétrole algérien a atteint 42 dollars au cours de l'année 2020, malgré l'impact de la pandémie sur les prix, en précisant que les revenus de l'Algérie provenant de l'exportation de pétrole et de gaz ont diminué de plus de 10 milliards de dollars". Par ailleurs, il a affirmé que "si les campagnes de vaccination réussissent, que les vols aériens et terrestres reviennent et que la croissance économique reprend à travers le monde, peut-être que le prix du baril augmentera". Il a souligné que nous "utilisons actuellement la moitié de notre gaz, indiquant que les prix du baril de pétrole, qui oscillaient entre 80 et 90 dollars avant la pandémie du coronavirus, pourraient revenir d'ici à 2023".


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