L'Union africaine (UA) ne transigera pas avec le Royaume du Maroc, qui rejette les efforts africains du règlement du conflit au Sahara occidental, a déclaré l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) au Kenya, M. Bah El-Mad Abdellah, estimant que "le Maroc est face a deux options: participer au processus politique ou s'isoler à nouveau sur la scène africaine". L'Union africaine (UA) ne transigera pas avec le Royaume du Maroc, qui rejette les efforts africains du règlement du conflit au Sahara occidental, a déclaré l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) au Kenya, M. Bah El-Mad Abdellah, estimant que "le Maroc est face a deux options: participer au processus politique ou s'isoler à nouveau sur la scène africaine". Dans une déclaration au quotidien "El Khabar" dans son édition de dimanche, l'ambassadeur sahraoui a précisé que "suite au rejet marocain de la proposition africaine de paix, l'Organisation continentale ne transigera pas avec les Etats dissidents", estimant que "le Maroc est face à deux options: se conformer aux décisions de l'UA et participer sérieusement au processus politique, dont les contours ont été esquissés par la dernière décision d Conseil de paix et de sécurité (CPS) africain, ou s'isoler à nouveau sur la scène africaine" comme il l'avait fait avant son adhésion à l'UA en 2017 après 33 ans de boycott. En effet, la décision du CPS "ouvre une nouvelle ère pour le dossier du Sahara occidental, dans laquelle il est question d'un conflit entre deux Etats membres" de l'Union africaine, a-t-il expliqué, précisant que la décision "appelle à la réactivation et à la participation directe des organes décisionnels de l'instance continentale au règlement du conflit et à l'envoi d'une commission d'enquête dans les deux Etats membres". Et d'ajouter que la décision africaine "sollicite le Secrétaire général de l'ONU, pour l'émission d'un avis juridique sur l'ouverture de consulats dans les parties occupées du Sahara occidental". Elle soulève également la question du pillage des richesses sahraouies, et la situation des droits de l'Homme, et appelle à la réouverture du Bureau de l'UA dans la ville occupée de Laâyoune, a poursuivi le Diplomate sahraoui. S'agissant de la réaction du Maroc vis-àvis du dernier communiqué du CPS, M. Bah El-Mad a indiqué que le Maroc adoptait "la politique de la fuite en avant, d'atermoiement et de désengagement même face aux organismes onusiens", déclarant "le Maroc nous a déçu et a déçu l'UA concernant plusieurs questions". "Au départ, le Maroc avait misé sur une adhésion confortable à l'UA à même de mettre fin à son isolement continental, après avoir relevé un renforcement du rôle de l'organisation africaine et sa concurrence au Conseil de sécurité dans le règlement des questions continentales, d'autant que 80% des questions traitées par le Conseil onusien ont trait aux conflits africains". "Alors que Rabat a misé sur le profit tiré du bloc continental en maintenant l'occupation du Sahara occidental, le pillage de ses richesses et le déplacement de son peuple", la partie sahraouie a, de son côté, émis la volonté de s'engager dans un processus de paix permanent et définitif, avec la voisine du Nord, sur la base du respect absolu de ce que prévoit le troisième article de la résolution du CPS de l'UA, at- il ajouté. Cette démarche est "susceptible de mettre fin à l'état de guerre", considèret- il, indiquant que "la décision africaine traduit les mêmes objectifs pour lesquels le Front Polisario a repris la lutte armée le 13 novembre dernier", suite à l'agressionmarocaine contre des civils dans la zone tampon d'El Guerguerat (Extrême Sudouest du Sahara Occidental). "L'acceptation par le Polisario de la négociation ne va pas l'encontre des objectifs de la lutte armée qui consistent à parvenir à une solution à même de garantir au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination", ajoute le Diplomate sahraoui.. Dans une déclaration au quotidien "El Khabar" dans son édition de dimanche, l'ambassadeur sahraoui a précisé que "suite au rejet marocain de la proposition africaine de paix, l'Organisation continentale ne transigera pas avec les Etats dissidents", estimant que "le Maroc est face à deux options: se conformer aux décisions de l'UA et participer sérieusement au processus politique, dont les contours ont été esquissés par la dernière décision d Conseil de paix et de sécurité (CPS) africain, ou s'isoler à nouveau sur la scène africaine" comme il l'avait fait avant son adhésion à l'UA en 2017 après 33 ans de boycott. En effet, la décision du CPS "ouvre une nouvelle ère pour le dossier du Sahara occidental, dans laquelle il est question d'un conflit entre deux Etats membres" de l'Union africaine, a-t-il expliqué, précisant que la décision "appelle à la réactivation et à la participation directe des organes décisionnels de l'instance continentale au règlement du conflit et à l'envoi d'une commission d'enquête dans les deux Etats membres". Et d'ajouter que la décision africaine "sollicite le Secrétaire général de l'ONU, pour l'émission d'un avis juridique sur l'ouverture de consulats dans les parties occupées du Sahara occidental". Elle soulève également la question du pillage des richesses sahraouies, et la situation des droits de l'Homme, et appelle à la réouverture du Bureau de l'UA dans la ville occupée de Laâyoune, a poursuivi le Diplomate sahraoui. S'agissant de la réaction du Maroc vis-àvis du dernier communiqué du CPS, M. Bah El-Mad a indiqué que le Maroc adoptait "la politique de la fuite en avant, d'atermoiement et de désengagement même face aux organismes onusiens", déclarant "le Maroc nous a déçu et a déçu l'UA concernant plusieurs questions". "Au départ, le Maroc avait misé sur une adhésion confortable à l'UA à même de mettre fin à son isolement continental, après avoir relevé un renforcement du rôle de l'organisation africaine et sa concurrence au Conseil de sécurité dans le règlement des questions continentales, d'autant que 80% des questions traitées par le Conseil onusien ont trait aux conflits africains". "Alors que Rabat a misé sur le profit tiré du bloc continental en maintenant l'occupation du Sahara occidental, le pillage de ses richesses et le déplacement de son peuple", la partie sahraouie a, de son côté, émis la volonté de s'engager dans un processus de paix permanent et définitif, avec la voisine du Nord, sur la base du respect absolu de ce que prévoit le troisième article de la résolution du CPS de l'UA, at- il ajouté. Cette démarche est "susceptible de mettre fin à l'état de guerre", considèret- il, indiquant que "la décision africaine traduit les mêmes objectifs pour lesquels le Front Polisario a repris la lutte armée le 13 novembre dernier", suite à l'agressionmarocaine contre des civils dans la zone tampon d'El Guerguerat (Extrême Sudouest du Sahara Occidental). "L'acceptation par le Polisario de la négociation ne va pas l'encontre des objectifs de la lutte armée qui consistent à parvenir à une solution à même de garantir au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination", ajoute le Diplomate sahraoui..