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Le profil bas du FLN
Monination d'un premier ministre
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 06 - 2021

Le parti du FLN ne semble pas avoir la grosse tête, loin s'en faut. En effet, malgré sa victoire lors des élections législatives anticipées du 12 juin dernier puisqu'il est arrivé en tête en obtenant 98 sièges à la future APN devançant ainsi tous ses rivaux, l'ex-parti unique fait profil bas en ne criant pas victoire sur tous les toits.
Le parti du FLN ne semble pas avoir la grosse tête, loin s'en faut. En effet, malgré sa victoire lors des élections législatives anticipées du 12 juin dernier puisqu'il est arrivé en tête en obtenant 98 sièges à la future APN devançant ainsi tous ses rivaux, l'ex-parti unique fait profil bas en ne criant pas victoire sur tous les toits.
Il ne se montre pas ambitieux outre mesure, non plus. Ainsi, alors qu'il a tout a fait le droit de revendiquer le poste de Premier ministre du fait de la première place décrochée aux législatives, le parti du FLN se montre plutôt modeste. Au sortir de l'audience accordée par le président de la République avant-hier samedi dans le cadre des consultations en vue de former le prochain gouvernement, le secrétaire général de l'ex-parti unique, Abou El Fadl Baadjhi, n'a pas en effet revendiqué le poste de Premier ministre pour son parti. Dans une déclaration à la presse il dit n'avoir proposé aucun nom pour ce poste. Par contre il a bien souligné que son parti compte avoir le plus grand nombre de ministres au sein du futur cabinet. "Le Président nous a fait la proposition de participer au prochain gouvernement (...) Nous avons présenté la nôtre pour participer au gouvernement. Les contacts entre nous et le Président sont maintenus dans les prochains jours en vue de participer", a indiqué Abou Fadl Baadji.
"La désignation du poste de chef de l'exécutif est une prérogative du président de la République, la Constitution ne l'oblige pas à choisir tel ou tel autre parti. Le président de la République a sa vision, et ses prérogatives sont définies par la Constitution", a précisé Baadji lorsque il a été interrogé sur l'ambition du FLN d'occuper le palais du Docteur-Saâdane. Cette posture est somme toute logique, estiment de nombreux observateurs eu égard, à l'évidence, au contexte politique général que traverse le pays. Le parti du FLN, que d'aucuns veulent bannir totalement de la scène politique nationale en le "mettant au musée" étant donné qu'il représente un patrimoine pour tous les Algériens, a été vertement honni par les manifestants durant le hirak, au même titre d'ailleurs que son frère ennemi le RND. D'aucuns le croyaient totalement discrédité, ce d'autant que son ex-secrétaire général, Djamal Ould Abbès, est en prison, condamné pour des faits liés à la corruption. Or, après avoir attendu que passe l'orage, le FLN a surpris tout ce monde en obtenant la première place lors des législatives anticipées du 12 juin. Le RND, qui est arrivé en quatrième position avec 58 sièges, a lui aussi sauvé la mise.
Ces deux partis ont confirmé qu'ils "disposent d'une base sociale qui leur est fidèle. Mais cette donne est à même de fausser les calculs de ceux qui voulaient donner une autre image du pays". Un pays totalement rivé vers le changement réclamé à cor et à cris par le hirak. Certains pensent que même le Président Tebboune est quelque peu embarrassé par ces résultats. Et c'est pourquoi aussi il serait très réticent à l'idée de nommer un Premier ministre issu du FLN et ce serait le même scénario pour le poste de président de l'APN. On comprend dès lors mieux pourquoi les élus indépendants ont manifesté l'ambition d'avoir le poste de Premier ministre. Et ce sont toutes ces données qui expliqueraient aussi ce profil bas du FLN.
Il ne se montre pas ambitieux outre mesure, non plus. Ainsi, alors qu'il a tout a fait le droit de revendiquer le poste de Premier ministre du fait de la première place décrochée aux législatives, le parti du FLN se montre plutôt modeste. Au sortir de l'audience accordée par le président de la République avant-hier samedi dans le cadre des consultations en vue de former le prochain gouvernement, le secrétaire général de l'ex-parti unique, Abou El Fadl Baadjhi, n'a pas en effet revendiqué le poste de Premier ministre pour son parti. Dans une déclaration à la presse il dit n'avoir proposé aucun nom pour ce poste. Par contre il a bien souligné que son parti compte avoir le plus grand nombre de ministres au sein du futur cabinet. "Le Président nous a fait la proposition de participer au prochain gouvernement (...) Nous avons présenté la nôtre pour participer au gouvernement. Les contacts entre nous et le Président sont maintenus dans les prochains jours en vue de participer", a indiqué Abou Fadl Baadji.
"La désignation du poste de chef de l'exécutif est une prérogative du président de la République, la Constitution ne l'oblige pas à choisir tel ou tel autre parti. Le président de la République a sa vision, et ses prérogatives sont définies par la Constitution", a précisé Baadji lorsque il a été interrogé sur l'ambition du FLN d'occuper le palais du Docteur-Saâdane. Cette posture est somme toute logique, estiment de nombreux observateurs eu égard, à l'évidence, au contexte politique général que traverse le pays. Le parti du FLN, que d'aucuns veulent bannir totalement de la scène politique nationale en le "mettant au musée" étant donné qu'il représente un patrimoine pour tous les Algériens, a été vertement honni par les manifestants durant le hirak, au même titre d'ailleurs que son frère ennemi le RND. D'aucuns le croyaient totalement discrédité, ce d'autant que son ex-secrétaire général, Djamal Ould Abbès, est en prison, condamné pour des faits liés à la corruption. Or, après avoir attendu que passe l'orage, le FLN a surpris tout ce monde en obtenant la première place lors des législatives anticipées du 12 juin. Le RND, qui est arrivé en quatrième position avec 58 sièges, a lui aussi sauvé la mise.
Ces deux partis ont confirmé qu'ils "disposent d'une base sociale qui leur est fidèle. Mais cette donne est à même de fausser les calculs de ceux qui voulaient donner une autre image du pays". Un pays totalement rivé vers le changement réclamé à cor et à cris par le hirak. Certains pensent que même le Président Tebboune est quelque peu embarrassé par ces résultats. Et c'est pourquoi aussi il serait très réticent à l'idée de nommer un Premier ministre issu du FLN et ce serait le même scénario pour le poste de président de l'APN. On comprend dès lors mieux pourquoi les élus indépendants ont manifesté l'ambition d'avoir le poste de Premier ministre. Et ce sont toutes ces données qui expliqueraient aussi ce profil bas du FLN.


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