Les résultats des élections législatives ont consacrés la victoire du parti du FLN. Arrivé largement en tête, suivi des indépendants et du MSP, l'exparti unique est, en toute logique, favori pour diriger le prochain gouvernement. Les résultats des élections législatives ont consacrés la victoire du parti du FLN. Arrivé largement en tête, suivi des indépendants et du MSP, l'exparti unique est, en toute logique, favori pour diriger le prochain gouvernement. Ce d'autant que les dispositions constitutionnelles sont, on ne peut plus claires, puisqu'elles énoncent que l parti vainqueur aura la lourde tâche de diriger le gouvernement. Ainsi donc, à l'issue des résultats provisoires annoncés par le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi, c'est le FLN qui est arrivé en tête. En obtenant 105 sièges suivis des indépendants avec 78 sièges et du MSP avec 64 sièges, le FLN confirme qu'il reste la première force politique du pays. Tous les regards sont désormais focalisés maintenant sur la présidence de la République. Que décidera le président de la République, Abdelmadjid Tebboune ? Va-t-il choisir une personnalité du FLN pour diriger le gouvernement ? Ou bien va-t-il pencher pour un technocrate pour succéder à Abdelaziz Djerrad ? Et pour quel type de gouvernement optera le Président ? Ces questions et bien d'autres encore taraudent l'esprit des analystes et des états-majors politiques. Une chose est cependant certaine : ce sera un Premier ministre qui occupera le palais du Docteur-Saâdane. En effet le FLN n'a eu de cesse de clamer qu'il est largement favorable au programme du Président Tebboune. Abou El Fadl Baadji, le secrétaire général du parti, a déclaré à plusieurs reprises son soutien et celui de sa formation au programme du Président. Le RND, qui est arrivé en 4e position avec 57 sièges s'inscrit, lui aussi, complètement dans ce registre. Il en sera probablement ainsi pour une bonne partie des députés indépendants. Ces derniers, en obtenant 78 sièges, sont arrivés en deuxième position derrière le FLN. D'autres partis, comme le Front El Moustakbal (48 sièges) et le mouvement El Bina (40 sièges) n'ont eu de cesse de louer l'action du Président Tebboune et son programme. Abdelaziz Belaïd tout comme Abdelakader Bengrina seraient donc amplement disponibles pour intégrer un gouvernement qui poursuivrait la mise en application du programme du Président. Il reste à connaître la position du Mouvement de la société pour la paix (MSP). Selon son président, Abderazak Makri, qui s'est exprimé hier lors d'une conférence de presse, le MSP est prêt à rejoindre le gouvernement. Makri a certes posé certaines conditions et mis en avant quelques préalables, mais ceci ne devrait pas constituer un écueil insurmontable pour que le MSP siège au gouvernement. Autant dire que le président de la République, qui jouit ainsi d'une très grande majorité présidentielle, a toutes les cartes en mains pour opter en faveur d'un gouvernement de son choix même si, pour ce faire, il ne manquera pas d'engager des consultations avec les partis victorieux lors de ces élections législatives anticipées. En tout cas les prochains jours seront décisifs quant au choix que fera le chef de l'Etat. Ce d'autant que les dispositions constitutionnelles sont, on ne peut plus claires, puisqu'elles énoncent que l parti vainqueur aura la lourde tâche de diriger le gouvernement. Ainsi donc, à l'issue des résultats provisoires annoncés par le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi, c'est le FLN qui est arrivé en tête. En obtenant 105 sièges suivis des indépendants avec 78 sièges et du MSP avec 64 sièges, le FLN confirme qu'il reste la première force politique du pays. Tous les regards sont désormais focalisés maintenant sur la présidence de la République. Que décidera le président de la République, Abdelmadjid Tebboune ? Va-t-il choisir une personnalité du FLN pour diriger le gouvernement ? Ou bien va-t-il pencher pour un technocrate pour succéder à Abdelaziz Djerrad ? Et pour quel type de gouvernement optera le Président ? Ces questions et bien d'autres encore taraudent l'esprit des analystes et des états-majors politiques. Une chose est cependant certaine : ce sera un Premier ministre qui occupera le palais du Docteur-Saâdane. En effet le FLN n'a eu de cesse de clamer qu'il est largement favorable au programme du Président Tebboune. Abou El Fadl Baadji, le secrétaire général du parti, a déclaré à plusieurs reprises son soutien et celui de sa formation au programme du Président. Le RND, qui est arrivé en 4e position avec 57 sièges s'inscrit, lui aussi, complètement dans ce registre. Il en sera probablement ainsi pour une bonne partie des députés indépendants. Ces derniers, en obtenant 78 sièges, sont arrivés en deuxième position derrière le FLN. D'autres partis, comme le Front El Moustakbal (48 sièges) et le mouvement El Bina (40 sièges) n'ont eu de cesse de louer l'action du Président Tebboune et son programme. Abdelaziz Belaïd tout comme Abdelakader Bengrina seraient donc amplement disponibles pour intégrer un gouvernement qui poursuivrait la mise en application du programme du Président. Il reste à connaître la position du Mouvement de la société pour la paix (MSP). Selon son président, Abderazak Makri, qui s'est exprimé hier lors d'une conférence de presse, le MSP est prêt à rejoindre le gouvernement. Makri a certes posé certaines conditions et mis en avant quelques préalables, mais ceci ne devrait pas constituer un écueil insurmontable pour que le MSP siège au gouvernement. Autant dire que le président de la République, qui jouit ainsi d'une très grande majorité présidentielle, a toutes les cartes en mains pour opter en faveur d'un gouvernement de son choix même si, pour ce faire, il ne manquera pas d'engager des consultations avec les partis victorieux lors de ces élections législatives anticipées. En tout cas les prochains jours seront décisifs quant au choix que fera le chef de l'Etat.