La crise dans les relations algero-francaises ne connaîtra sans doute pas le dégel de sitôt. A moins que Paris ne fasse les gestes qu'il faut pour transcender cette crise sans précédent. La crise dans les relations algero-francaises ne connaîtra sans doute pas le dégel de sitôt. A moins que Paris ne fasse les gestes qu'il faut pour transcender cette crise sans précédent. Pour Alger la balle est en effet dans le camp français et cela a été dit de vive voix par le président de la République. Abdelmadjid Tebboune,qui s'est exprimé pour la première fois sur cette situation de crise avec la France, a clairement mis un ensemble de conditions pour un retour à la normale. "Le retour de l'ambassadeur d'Algérie à Paris est conditionné par le respect total de l'état algérien" a indiqué le Président Tebboune avant-hier soir dimanche lors d'une rencontre avec des journalistes algériens. Il a ajouté que "l'Histoire ne peut être falsifiée et que les relations avec la France relèvent de la responsabilité du peuple et de l'Histoire". Le président de la République a rappelé dans ce contexte que "la France doit oublier que l'Algérie était une colonie". Tebboune a, lors de cette rencontre, évoqué tous les sujets qui fâchent avec la France en usant d'un ton ferme qui en dit long sur la volonté de l'Algériebde ne pas céder face aux chantages de la partie française. Rappelons que l'Algérie a rappelé son ambassadeur en France, comme elle a interdit le survol de son territoire aux avions militaires français. Cette réaction vigoureuse de l'Algérie intervient en réaction aux propos malveillants du Président français, Emmanuel Macron, qui a poussé l'outrecuidance jusqu'à s'interroger sur l'existence de la nation algérienne. Ainsi, pour Tebboune, le retour de l'ambassadeur d'Algérie à Paris est conditionné par "le respect total de l'état algérien". Sur la question des visas, qui a été la première salve de la France adressée en direction de l'Algérie lorsqu'elle a réduit de moitié le nombre de visas accordés aux Algériens, Tebboune à une question su la réduction du nombre de visas accordés par la France aux Algériens, a affirmé que "cela est une affaire de souveraineté pour chaque état, mais à condition que les Accords d'Evian et ceux de 1968 soient respectés". Il a expliqué que le cas de l'Algérie "demeure à part, car il y a des accords avec la France", refusant ainsi que l'Algérie "soit mélangée à d'autres pays". Ferhat Mhenni "doit être livré" à l'Algérie Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que le chef de file du Mouvement séparatiste et terroriste "MAK", Ferhat Meheni, "doit être livré" à l'Algérie, soulignant détenir des preuves qu'il est terroriste. "Nous continuons à demander à ce que le chef de file, le terroriste du MAK nous soit livré. C'est un terroriste, il le dit et nous avons des preuves quant à la collecte de fonds (menée par le MAK) pour l'achat d'armes", a affirmé le Président. Il a souligné que le chef de file du MAK bénéficie de "la bénédiction du pays où il a trouvé des échos médiatiques et autres". A une question relative à la coopération de la France en ce qui concerne le mandat d'arrêt de Ferhat Meheni, le Président Tebboune a affirmé avoir exigé de ce pays qu'"il l'applique", relevant que "pour le moment, il n'y a rien et c'est un silence qui signifie refus". Sur le sujet des migrants irréguliers qui constitue un autre dossier litigieux entre les deux pays le Président Tebboune a qualifié de "grand mensonge" les chiffres avancés par le ministre français de l'Intérieur, Gérald-Moussa Darmanin, qui a évoqué 7.000 migrants irréguliers qui seraient de nationalité algérienne et que Paris veut expulser. "En ce qui concerne le ministre de l'Intérieur français, Moussa Darmanin, c'est un grand mensonge, il n' y a jamais eu 7.000 migrants irréguliers de nationalité algérienne", a affirmé Tebboune, précisant que "la France n'a jamais évoqué plus de 94 cas". Il a expliqué qu'entre la liste parvenue à l'Algérie en 2020 et les trois autres listes de 2021, "il y a un total de 94 cas, dont 21 ont été autorisés à rentrer en Algérie, 16 ont été carrément refoulés et n'entreront jamais en Algérie en raison de leur implication dans le terrorisme". Le président de la République a ajouté que "parmi ces 94 individus, il y a eu aussi des personnes impliquées dans l'extrémisme en France, un ou deux binationaux, alors que d'autres n'ont pas de familles en Algérie". Le ministre français a, pour rappel, communiqué ces chiffres à la presse française. A ce propos, Tebboune a indiqué que "ces choses ne se règlent pas par le biais de la presse", ajoutant qu'"il y a des règles pour préserver la souveraineté d'un pays. Même s'il y a des problèmes (entre les deux pays), on ne va pas pérorer dans un journal pour le populisme et la campagne électorale", a-t-il precisé. Tebboune a, en outre, fait observer que "ce mensonge a servi de socle à des choses non conventionnelle entre deux pays souverains et des paroles malheureuses ont été dites sur un peuple et un état", relevant que "cela nous rappelle celui qui voulait sortir le Karcher pour nettoyer les banlieues". Pour Alger la balle est en effet dans le camp français et cela a été dit de vive voix par le président de la République. Abdelmadjid Tebboune,qui s'est exprimé pour la première fois sur cette situation de crise avec la France, a clairement mis un ensemble de conditions pour un retour à la normale. "Le retour de l'ambassadeur d'Algérie à Paris est conditionné par le respect total de l'état algérien" a indiqué le Président Tebboune avant-hier soir dimanche lors d'une rencontre avec des journalistes algériens. Il a ajouté que "l'Histoire ne peut être falsifiée et que les relations avec la France relèvent de la responsabilité du peuple et de l'Histoire". Le président de la République a rappelé dans ce contexte que "la France doit oublier que l'Algérie était une colonie". Tebboune a, lors de cette rencontre, évoqué tous les sujets qui fâchent avec la France en usant d'un ton ferme qui en dit long sur la volonté de l'Algériebde ne pas céder face aux chantages de la partie française. Rappelons que l'Algérie a rappelé son ambassadeur en France, comme elle a interdit le survol de son territoire aux avions militaires français. Cette réaction vigoureuse de l'Algérie intervient en réaction aux propos malveillants du Président français, Emmanuel Macron, qui a poussé l'outrecuidance jusqu'à s'interroger sur l'existence de la nation algérienne. Ainsi, pour Tebboune, le retour de l'ambassadeur d'Algérie à Paris est conditionné par "le respect total de l'état algérien". Sur la question des visas, qui a été la première salve de la France adressée en direction de l'Algérie lorsqu'elle a réduit de moitié le nombre de visas accordés aux Algériens, Tebboune à une question su la réduction du nombre de visas accordés par la France aux Algériens, a affirmé que "cela est une affaire de souveraineté pour chaque état, mais à condition que les Accords d'Evian et ceux de 1968 soient respectés". Il a expliqué que le cas de l'Algérie "demeure à part, car il y a des accords avec la France", refusant ainsi que l'Algérie "soit mélangée à d'autres pays". Ferhat Mhenni "doit être livré" à l'Algérie Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que le chef de file du Mouvement séparatiste et terroriste "MAK", Ferhat Meheni, "doit être livré" à l'Algérie, soulignant détenir des preuves qu'il est terroriste. "Nous continuons à demander à ce que le chef de file, le terroriste du MAK nous soit livré. C'est un terroriste, il le dit et nous avons des preuves quant à la collecte de fonds (menée par le MAK) pour l'achat d'armes", a affirmé le Président. Il a souligné que le chef de file du MAK bénéficie de "la bénédiction du pays où il a trouvé des échos médiatiques et autres". A une question relative à la coopération de la France en ce qui concerne le mandat d'arrêt de Ferhat Meheni, le Président Tebboune a affirmé avoir exigé de ce pays qu'"il l'applique", relevant que "pour le moment, il n'y a rien et c'est un silence qui signifie refus". Sur le sujet des migrants irréguliers qui constitue un autre dossier litigieux entre les deux pays le Président Tebboune a qualifié de "grand mensonge" les chiffres avancés par le ministre français de l'Intérieur, Gérald-Moussa Darmanin, qui a évoqué 7.000 migrants irréguliers qui seraient de nationalité algérienne et que Paris veut expulser. "En ce qui concerne le ministre de l'Intérieur français, Moussa Darmanin, c'est un grand mensonge, il n' y a jamais eu 7.000 migrants irréguliers de nationalité algérienne", a affirmé Tebboune, précisant que "la France n'a jamais évoqué plus de 94 cas". Il a expliqué qu'entre la liste parvenue à l'Algérie en 2020 et les trois autres listes de 2021, "il y a un total de 94 cas, dont 21 ont été autorisés à rentrer en Algérie, 16 ont été carrément refoulés et n'entreront jamais en Algérie en raison de leur implication dans le terrorisme". Le président de la République a ajouté que "parmi ces 94 individus, il y a eu aussi des personnes impliquées dans l'extrémisme en France, un ou deux binationaux, alors que d'autres n'ont pas de familles en Algérie". Le ministre français a, pour rappel, communiqué ces chiffres à la presse française. A ce propos, Tebboune a indiqué que "ces choses ne se règlent pas par le biais de la presse", ajoutant qu'"il y a des règles pour préserver la souveraineté d'un pays. Même s'il y a des problèmes (entre les deux pays), on ne va pas pérorer dans un journal pour le populisme et la campagne électorale", a-t-il precisé. Tebboune a, en outre, fait observer que "ce mensonge a servi de socle à des choses non conventionnelle entre deux pays souverains et des paroles malheureuses ont été dites sur un peuple et un état", relevant que "cela nous rappelle celui qui voulait sortir le Karcher pour nettoyer les banlieues".