La France ne semble pas encore avoir pris toute la mesure des conditions posées par l'Algérie pour l'amélioration des relations diplomatiques entre les deux pays. La France ne semble pas encore avoir pris toute la mesure des conditions posées par l'Algérie pour l'amélioration des relations diplomatiques entre les deux pays. L'on sait que la colère exprimée par l'Algérie suite aux propos du Président français, Emmanuel Macron, s'est notamment traduite par le rappel de son ambassadeur en france pour « consultations », mais surtout par la montée au créneau de son président de la république, Abdelmadjid Tebboune, qui a clairement indiqué la voie à suivre pour satisfaire Alger. Le Président Tebboune a, ainsi, mis comme condition au retour à la normale des relations diplomatiques entre les deux pays, l'impératif nécessité pour la france de respecter la souveraineté de l'Algérie et de son état. C'est dire que la balle est désormais dans le camp français. Ce dernier semble avoir saisi, en partie du moins, le message comme l'attestent les récents propos du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Devant l'assemblée nationale française, le chef de la diplomatie française a réitéré son « respect fondamental de la souveraineté algérienne ». Comme cela a été rapporté par des médias français. Le Drian a ajouté que « c'est aux Algériens et à eux seuls de décider de leurs destins et de définir les contours de leurs choix et de leur débat politique ».Interrogé aussi sur le rappel par l'Algérie de son ambassadeur en france, le 2 octobre dernier, Le Drian a exprimé « son regret » en indiquant que cela « ne correspond pas à l'intérêt que nous portons à la relation entre nos deux nations ». Cette déclaration du chef de la diplomatie française est la première réponse d'un officiel français aux demandes exprimées par le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune. Pour l'heure, Alger n'a pas encore réagi à ces propos, mais tout porte à croire que ce pas francais, s'il s'inscrit dans la bonne direction, reste toutefois nettement en dessous des attentes de la partie algérienne. Car le Président Tebboune, et l'opinion publique algérienne, attendent de la france qu'elle témoigne de son plein et total respect à l'état et au peuple algerien. Et que cela se traduise effectivement par des a tes et non des paroles en l'air. « Il est demandé à la France officielle de respecter l'état algérien et ses institutions » ce que Paris et l'ensemble des acteurs politiques français, de droite comme de gauche, peinent jusqu'à présent a faire. Il est à rappeler que c'est le Président français, Emmanuel Macron, qui a suscité tout ce tourbillon dans les relations entre les deux pays. Macron, qui s'en est pris avec une rare véhémence au système politique algerien est allé encore plus loin en s'interrogeant même sur l'existence de la nation algérienne. C'en est effectivement trop et, dès lors, la partie algérienne se devait de réagir avec fermeté à ce grave faux pas du Président français. Ce qui s'est traduit par la convocation de l'ambassadeur françaisen Algérie et le rappel de l'ambassadeur algerien en france. L'on sait que la colère exprimée par l'Algérie suite aux propos du Président français, Emmanuel Macron, s'est notamment traduite par le rappel de son ambassadeur en france pour « consultations », mais surtout par la montée au créneau de son président de la république, Abdelmadjid Tebboune, qui a clairement indiqué la voie à suivre pour satisfaire Alger. Le Président Tebboune a, ainsi, mis comme condition au retour à la normale des relations diplomatiques entre les deux pays, l'impératif nécessité pour la france de respecter la souveraineté de l'Algérie et de son état. C'est dire que la balle est désormais dans le camp français. Ce dernier semble avoir saisi, en partie du moins, le message comme l'attestent les récents propos du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Devant l'assemblée nationale française, le chef de la diplomatie française a réitéré son « respect fondamental de la souveraineté algérienne ». Comme cela a été rapporté par des médias français. Le Drian a ajouté que « c'est aux Algériens et à eux seuls de décider de leurs destins et de définir les contours de leurs choix et de leur débat politique ».Interrogé aussi sur le rappel par l'Algérie de son ambassadeur en france, le 2 octobre dernier, Le Drian a exprimé « son regret » en indiquant que cela « ne correspond pas à l'intérêt que nous portons à la relation entre nos deux nations ». Cette déclaration du chef de la diplomatie française est la première réponse d'un officiel français aux demandes exprimées par le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune. Pour l'heure, Alger n'a pas encore réagi à ces propos, mais tout porte à croire que ce pas francais, s'il s'inscrit dans la bonne direction, reste toutefois nettement en dessous des attentes de la partie algérienne. Car le Président Tebboune, et l'opinion publique algérienne, attendent de la france qu'elle témoigne de son plein et total respect à l'état et au peuple algerien. Et que cela se traduise effectivement par des a tes et non des paroles en l'air. « Il est demandé à la France officielle de respecter l'état algérien et ses institutions » ce que Paris et l'ensemble des acteurs politiques français, de droite comme de gauche, peinent jusqu'à présent a faire. Il est à rappeler que c'est le Président français, Emmanuel Macron, qui a suscité tout ce tourbillon dans les relations entre les deux pays. Macron, qui s'en est pris avec une rare véhémence au système politique algerien est allé encore plus loin en s'interrogeant même sur l'existence de la nation algérienne. C'en est effectivement trop et, dès lors, la partie algérienne se devait de réagir avec fermeté à ce grave faux pas du Président français. Ce qui s'est traduit par la convocation de l'ambassadeur françaisen Algérie et le rappel de l'ambassadeur algerien en france.