Longtemps marquées par une certaine prudence dans le propos, bien qu'assez fermes sur le fond, les positions de l'Algérie sur la question du Sahara occidental sont en train de prendre une autre inclinaison. Longtemps marquées par une certaine prudence dans le propos, bien qu'assez fermes sur le fond, les positions de l'Algérie sur la question du Sahara occidental sont en train de prendre une autre inclinaison. En effet, depuis quelques temps déjà, le ton a changé en devenant plus offensif. L'Algérie, qui n'a certes pas changé de position sur le fond, n'hésite plus, en effet, à dire tout haut ce qu'elle pense. C'est donc surtout la forme de son discours qui a changé devenant, de l'avis de nombreux observateurs, plus combatif et tranchant. En atteste la dernière prise de position du pays sur cette affaire de décolonisation où l'Algérie a affirmé avec grande énergie son rejet de la formule dite de "tables rondes" dans les négociations à propos du Sahara occidental. Cette position a été exprimée par la mission d'Algérie au chef de l'ONU. La représentation algérienne a été claire s'agissant de son refus du format dit des "tables rondes" alors que le conseil de sécurité s'apprête à élaborer une nouvelle résolution devant proroger la mission de la Minurso. "Sur instruction de notre gouvernement, je vous écris pour réitérer la position de mon pays concernant la référence dans le projet de résolution sur le renouvellement de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minusro) aux soi-disant - tables rondes -", écrit la mission dans cette lettre. "L'Algérie n'a jamais considéré ces - tables rondes - comme le format ultime pour la conduite du processus politique au Sahara occidental mais plutôt comme une étape de transition vers des négociations entre le royaume du Maroc et le Front Polisario", explique la délégation algérienne. L'Algérie critique donc ce format des négociations entre le Maroc et le Front Polisario qui a lieu depuis de nombreuses années, mais qui n'a jamais permis de réaliser la moindre avancée dans les tractations entre les deux parties en conflit. Une formule qui arrange plutôt le Maroc qui, à chaque fois, gagne du temps en privilégiant le statu quo et en faisant capoter les négociations comme lorsqu'il veut exclusivement imposer sa propre vision consistant, notamment, en la solution de l'autonomie alors que les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sont on ne peut plus claires puisqu'elles évoquen toutes l'option d'autodétermination du peuple sahraoui comme solution au conflit qui n'a que trop perduré. "Ces - tables rondes - se sont avérées inefficaces et sont devenues contre-productives et problématiques du fait de leur instrumentalisation par les autorités marocaines pour se détourner de leurs responsabilités et déformer la réalité du conflit au Sahara occidental comme question de décolonisation" écrit encore la mission d'Algérie à l'ONU. Enfin la mission avertit que l'Algérie ne va en aucun cas prendre part à ces - tables rondes -, tout en réaffirmant son engagement à soutenir les efforts du SG de l'ONU en vue de relancer les négociations directes entre les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc. Rappelons que l'Algérie de même que la Mauritanie sont des membres observateurs lors des négociations entre le Maroc et le Polisario. Cette montée au creneau de la diplomatie algérienne intervient à quelques jours seulement de la réunion du Conseil de sécurité qui devrait reconduire, pour six mois encore, la mission de la Minurso et ce pour dire non au contenu du projet de résolution. En effet, depuis quelques temps déjà, le ton a changé en devenant plus offensif. L'Algérie, qui n'a certes pas changé de position sur le fond, n'hésite plus, en effet, à dire tout haut ce qu'elle pense. C'est donc surtout la forme de son discours qui a changé devenant, de l'avis de nombreux observateurs, plus combatif et tranchant. En atteste la dernière prise de position du pays sur cette affaire de décolonisation où l'Algérie a affirmé avec grande énergie son rejet de la formule dite de "tables rondes" dans les négociations à propos du Sahara occidental. Cette position a été exprimée par la mission d'Algérie au chef de l'ONU. La représentation algérienne a été claire s'agissant de son refus du format dit des "tables rondes" alors que le conseil de sécurité s'apprête à élaborer une nouvelle résolution devant proroger la mission de la Minurso. "Sur instruction de notre gouvernement, je vous écris pour réitérer la position de mon pays concernant la référence dans le projet de résolution sur le renouvellement de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minusro) aux soi-disant - tables rondes -", écrit la mission dans cette lettre. "L'Algérie n'a jamais considéré ces - tables rondes - comme le format ultime pour la conduite du processus politique au Sahara occidental mais plutôt comme une étape de transition vers des négociations entre le royaume du Maroc et le Front Polisario", explique la délégation algérienne. L'Algérie critique donc ce format des négociations entre le Maroc et le Front Polisario qui a lieu depuis de nombreuses années, mais qui n'a jamais permis de réaliser la moindre avancée dans les tractations entre les deux parties en conflit. Une formule qui arrange plutôt le Maroc qui, à chaque fois, gagne du temps en privilégiant le statu quo et en faisant capoter les négociations comme lorsqu'il veut exclusivement imposer sa propre vision consistant, notamment, en la solution de l'autonomie alors que les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sont on ne peut plus claires puisqu'elles évoquen toutes l'option d'autodétermination du peuple sahraoui comme solution au conflit qui n'a que trop perduré. "Ces - tables rondes - se sont avérées inefficaces et sont devenues contre-productives et problématiques du fait de leur instrumentalisation par les autorités marocaines pour se détourner de leurs responsabilités et déformer la réalité du conflit au Sahara occidental comme question de décolonisation" écrit encore la mission d'Algérie à l'ONU. Enfin la mission avertit que l'Algérie ne va en aucun cas prendre part à ces - tables rondes -, tout en réaffirmant son engagement à soutenir les efforts du SG de l'ONU en vue de relancer les négociations directes entre les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc. Rappelons que l'Algérie de même que la Mauritanie sont des membres observateurs lors des négociations entre le Maroc et le Polisario. Cette montée au creneau de la diplomatie algérienne intervient à quelques jours seulement de la réunion du Conseil de sécurité qui devrait reconduire, pour six mois encore, la mission de la Minurso et ce pour dire non au contenu du projet de résolution.