La cour de Blida a ouvert le procès de l'ancien Directeur de la Sûreté nationale, DGSN, Abdelghani Hamel et l'ancien chef de sûreté de la wilaya d'Alger, Noureddine Berrachedi. Cette affaire est également liée à celle de trafic de cocaïne dans laquelle est impliqué Kamel Chikhi. Ce dernier a été présenté en tant que témoin. Lors de l'audience, tenue hier au niveau de la cour de Blida, les deux principaux mis en cause ont nié les accusations portées à leur encontre tout en s'accusant mutuellement. La cour de Blida a ouvert le procès de l'ancien Directeur de la Sûreté nationale, DGSN, Abdelghani Hamel et l'ancien chef de sûreté de la wilaya d'Alger, Noureddine Berrachedi. Cette affaire est également liée à celle de trafic de cocaïne dans laquelle est impliqué Kamel Chikhi. Ce dernier a été présenté en tant que témoin. Lors de l'audience, tenue hier au niveau de la cour de Blida, les deux principaux mis en cause ont nié les accusations portées à leur encontre tout en s'accusant mutuellement. En effet, les accusés et leur défense ont longtemps plaidé leur innocence devant la présidente de l'audience, l'exhortant à les acquitter. Il convient de noter que cette affaire est liée à celle de trafic de cocaïne dans laquelle est impliqué Kamel Chikhi dit "El Bouchi". Cela remonte à la poursuite par l'ancien chef de sûreté de la wilaya d'Alger, Berrachedi de l'enquête sur le dossier de Kamel Chikhi. Il s'agit de l'affaire de blanchiment de fonds publics d'une valeur de 125.000 millions de dinars et le financement de groupes terroristes. Lors de l'audience, Berrachedi a indiqué qu'au vu de son poste, le DGSN de l'époque lui a demandé la liste des bénéficiaires des appartements de l'immeuble appartenant à Kamel Chikhi, situé à Hydra. Par conséquent, ajoute l'accusé, le chef de la police judiciaire de la sûreté de wilaya a ordonné à ses services de fournir la liste par l'intermédiaire du chef de la brigade économique. Ce dernier s'est déplacé à la conservation foncière de Bir-Mourad-Raïs pour demander la liste. Et c'est les démarches qu'a considérées le parquet comme contraires à la loi en les qualifiant d'abus de fonction. Après avoir obtenu la liste, Berrachedi a contacté Hamel pour l'informer que la liste contenait "des noms lourds". Hamel fait porter le chapeau à Berrachedi Pour sa part, Abdelghani Hamel a nié avoir demandé cette liste à Berrachedi soulignant qu'il était à cette période en mission officielle aux USA. Ensuite, il ajoute qu'il avait informé l'ancien ministre de la Justice Tayeb Louh que le dossier de blanchiment d'argent sur lequel travaille la Police judiciaire de la DGSN était suspendu depuis environ 8 mois. Selon Hamel, l'enquêt porte sur des soupçons de blanchiment d'argent d'une valeur de 125 millions de dinars sur Kamal Chikhi, et le financement d'un groupe terroriste. De son côté, l'ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh a reconnu qu'il avait reçu un appel de Hamel pour se pencher sur le dossier précité, et qu'il a chargé le directeur des affaires pénales de le prendre en charge. En revanche, il a nié son intervention personnelle pourtransférer le dossier des services de la police à la Gendarmerie nationale. Pour ce qui est de Kamel Chikhi, présent à l'audience en tant que témoin, il a nié toute relation avec les accusés. À l'issue des audiences, le parquet général près la cour de Blida a rendu son réquisitoire dans cette affaire. Le procureur a, en effet a requis une peine de 7 ans de prison ferme contre les deux accusés, assortie d'une amende de 500.000 DA et subsidiairement la confirmation de la précédente peine en appel les condamnant à une peine de 4 ans de prison ferme assortie d'une amende de 100.000 DA chacun. Le verdict sera rendu le 7 novembre prochain. En effet, les accusés et leur défense ont longtemps plaidé leur innocence devant la présidente de l'audience, l'exhortant à les acquitter. Il convient de noter que cette affaire est liée à celle de trafic de cocaïne dans laquelle est impliqué Kamel Chikhi dit "El Bouchi". Cela remonte à la poursuite par l'ancien chef de sûreté de la wilaya d'Alger, Berrachedi de l'enquête sur le dossier de Kamel Chikhi. Il s'agit de l'affaire de blanchiment de fonds publics d'une valeur de 125.000 millions de dinars et le financement de groupes terroristes. Lors de l'audience, Berrachedi a indiqué qu'au vu de son poste, le DGSN de l'époque lui a demandé la liste des bénéficiaires des appartements de l'immeuble appartenant à Kamel Chikhi, situé à Hydra. Par conséquent, ajoute l'accusé, le chef de la police judiciaire de la sûreté de wilaya a ordonné à ses services de fournir la liste par l'intermédiaire du chef de la brigade économique. Ce dernier s'est déplacé à la conservation foncière de Bir-Mourad-Raïs pour demander la liste. Et c'est les démarches qu'a considérées le parquet comme contraires à la loi en les qualifiant d'abus de fonction. Après avoir obtenu la liste, Berrachedi a contacté Hamel pour l'informer que la liste contenait "des noms lourds". Hamel fait porter le chapeau à Berrachedi Pour sa part, Abdelghani Hamel a nié avoir demandé cette liste à Berrachedi soulignant qu'il était à cette période en mission officielle aux USA. Ensuite, il ajoute qu'il avait informé l'ancien ministre de la Justice Tayeb Louh que le dossier de blanchiment d'argent sur lequel travaille la Police judiciaire de la DGSN était suspendu depuis environ 8 mois. Selon Hamel, l'enquêt porte sur des soupçons de blanchiment d'argent d'une valeur de 125 millions de dinars sur Kamal Chikhi, et le financement d'un groupe terroriste. De son côté, l'ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh a reconnu qu'il avait reçu un appel de Hamel pour se pencher sur le dossier précité, et qu'il a chargé le directeur des affaires pénales de le prendre en charge. En revanche, il a nié son intervention personnelle pourtransférer le dossier des services de la police à la Gendarmerie nationale. Pour ce qui est de Kamel Chikhi, présent à l'audience en tant que témoin, il a nié toute relation avec les accusés. À l'issue des audiences, le parquet général près la cour de Blida a rendu son réquisitoire dans cette affaire. Le procureur a, en effet a requis une peine de 7 ans de prison ferme contre les deux accusés, assortie d'une amende de 500.000 DA et subsidiairement la confirmation de la précédente peine en appel les condamnant à une peine de 4 ans de prison ferme assortie d'une amende de 100.000 DA chacun. Le verdict sera rendu le 7 novembre prochain.