Le verdict dans l'affaire d'abus de fonction dans laquelle sont impliqués l'ancien directeur général de la sûreté nationale, Abdelghani Hamel et l'ancien chef de sûreté de la wilaya d'Alger, Noureddine Berrachedi, dont le procès a eu lieu dimanche à la Cour de Blida sera rendu le 7 novembre prochain. Le parquet général près la Cour de Blida a requis, dimanche, une peine de 7 ans de prison ferme contre les deux accusés, assortie d'une amende de 500.000 DA et subsidiairement la confirmation de la précédente peine en appel les condamnant à une peine de 4 ans de prison ferme assortie d'une amende de 100.000 DA chacun. Le procès qui a débuté dimanche matin et ajourné à deux reprises, la première fois pour la fin septembre dernier, pour absence de témoins, notamment l'ancien ministre, Tayeb Louh et la deuxième fois au 10 octobre suite à l'absence des deux principaux témoins dans cette affaire, en l'occurrence Kamel Chikhi, dit «El Bouchi» emprisonné pour son implication dans d'autres affaires et Tayeb Louh, dont le procès avait lieu (10 octobre) au tribunal de Dar el Beida. L'affaire suscitée parallèlement à l'affaire de trafic de cocaïne dans laquelle est impliqué Kamel Chikhi remonte à la poursuite par l'ancien chef de sûreté de la wilaya d'Alger, Berrachedi de l'enquête sur le dossier de blanchiment de fonds publics d'une valeur de 125 000 millions DA et le financement de groupes terroristes, impliquant Kamel Chikhi, dit «El Bouchi» après sa présentation (dossier) devant le procureur de la République, un acte contraire aux lois en vigueur. Lors de l'enquête M. Berrachedi a demandé des informations sur les bénéficiaires de logements de promotion immobilière appartenant à Chikhi dans le but d'obtenir des noms importants, selon le procès, et ce sans commission rogatoire ce qui est contraire à la loi. L'accusé Berrachedi a justifié son acte par des ordres qu'ils auraient reçus de l'ancien DGSN Abdelghani Hamel mais ce dernier a rejeté à nouveau ce fait devant le tribunal dimanche. Les témoins, l'ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh et Kamel Chikhi dit «El Bouchi», et l'ancien chef de la police judiciaire de la sûreté d'Alger, Sidhoum Hassan, ont maintenus les mêmes témoignages donnés lors des précédentes audiences. Les accusés et leur défense ont longtemps plaidé leur innocence devant la présidente de l'audience, l'exhortant à les acquitter.