Décidemment rien ne va plus pour la France dans le continent africain, tant le sentiment anti-Français va chaque jour grandissant. Cela est particulièrement le cas en Afrique subsaharienne appelée communément la région du Sahel. Décidemment rien ne va plus pour la France dans le continent africain, tant le sentiment anti-Français va chaque jour grandissant. Cela est particulièrement le cas en Afrique subsaharienne appelée communément la région du Sahel. En effet l'épisode du blocage d'un convoi militaire français par des manifestants au Burkina Faso est révélateur de la montée en puissance d'une véritable révulsion de la présence militaire française dans la région. Ce d'autant que cela n'est pas un cas isolé puisqu'il intervient dans un contexte régional marqué aussi par la crise dans les relations de ce pays européen avec le Mali, un autre pays de la région du Sahel où le rejet de la présence des troupes françaises est allé crescendo au point où les autorités de Bamako ont décidé de faire appel à des troupes russes pour les remplacer, notamment dans le nord du pays où la lutte contre le terrorisme bat son plein depuis des années maintenant. L'image d'un grand convoi militaire français bloqué par des milliers de manifestants hostiles à sa présence a fait le tour du monde. Cela s'est passé au Burkina Faso il y a juste deux jours. Ce convoi militaire se dirigeait vers le Niger où la France dispose d'importantes bases militaires à Kaya, un département situé dans le centre-nord du Burkina Faso, des protestataires en colère ont barré la route au convoi militaire français qui devait rejoindre le Niger voisin. Bien que de gros moyens aient été employés, les militaires français, selon ce qui a été rapporté par les médias, n'ont pas pu avancer. Ils se sont donc résolus à passer trois nuits dans la région, à une centaine de kilomètres de la ville de Kaya. Malgré les médiations engagées par les autorités administratives et les responsables politiques, la présence des militaires français a été vue d'un mauvais oeil. Des manifestants ont même tenté de pénétrer dans la base où les soixante véhicules composant le convoi étaient stationnés, affirme Radio France Internationale (RFI). Appuyés par des gendarmes burkinabès, les militaires français ont tiré des coups de sommation. Il y a eu plusieurs blessés parmi les manifestants qui réclamaient le départ des troupes étrangères du pays. Finalement, le convoi a rebroussé chemin pour rallier Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Ce fait inédit atteste, s'il en était encore besoin, de l'animosité qu'engendre désormais la présence militaire française dans l'ensemble de la sous-région du Sahel. Il en est ainsi avec le Mali où les relations avec la France sont dans la tourmente. Les discussions entre le Mali et la société militaire privée russe controversée, le groupe Wagner, suscitent une profonde inquiétude au niveau international, mais de nombreux Maliens sont impatients de voir les Russes remplacer les troupes françaises Avec ce développement, la France, qui a annoncé il y a quelque temps la réduction de sa présence militaire dans la région du nord du Mali, a été surprise par la réaction des nouvelles autorités maliennes. En 2013, les soldats français avaient été accueillis dans la jubilation à leur arrivée au Mali après que des militants islamistes eurent détourné une rébellion et menacé de prendre le contrôle de tout le pays. Mais le Président Emmanuel Macron a récemment déclaré que le contingent français de 5.000 hommes serait réduit de moitié, ce qui a incité le Premier ministre malien Choguel Maiga à accuser la France d'un "abandon en plein vol". Le Président Macron s'est dit "choqué" par cette accusation, condamnant le gouvernement militaire du Mali, qui, selon lui, n'avait aucune "légitimité démocratique" après deux coups d'état en moins d'un an. Mais qu'à cela ne tienne, ces développements sont le signe que la présence militaire de la France dans la région du Sahel est de plus en plus indésirable. En effet l'épisode du blocage d'un convoi militaire français par des manifestants au Burkina Faso est révélateur de la montée en puissance d'une véritable révulsion de la présence militaire française dans la région. Ce d'autant que cela n'est pas un cas isolé puisqu'il intervient dans un contexte régional marqué aussi par la crise dans les relations de ce pays européen avec le Mali, un autre pays de la région du Sahel où le rejet de la présence des troupes françaises est allé crescendo au point où les autorités de Bamako ont décidé de faire appel à des troupes russes pour les remplacer, notamment dans le nord du pays où la lutte contre le terrorisme bat son plein depuis des années maintenant. L'image d'un grand convoi militaire français bloqué par des milliers de manifestants hostiles à sa présence a fait le tour du monde. Cela s'est passé au Burkina Faso il y a juste deux jours. Ce convoi militaire se dirigeait vers le Niger où la France dispose d'importantes bases militaires à Kaya, un département situé dans le centre-nord du Burkina Faso, des protestataires en colère ont barré la route au convoi militaire français qui devait rejoindre le Niger voisin. Bien que de gros moyens aient été employés, les militaires français, selon ce qui a été rapporté par les médias, n'ont pas pu avancer. Ils se sont donc résolus à passer trois nuits dans la région, à une centaine de kilomètres de la ville de Kaya. Malgré les médiations engagées par les autorités administratives et les responsables politiques, la présence des militaires français a été vue d'un mauvais oeil. Des manifestants ont même tenté de pénétrer dans la base où les soixante véhicules composant le convoi étaient stationnés, affirme Radio France Internationale (RFI). Appuyés par des gendarmes burkinabès, les militaires français ont tiré des coups de sommation. Il y a eu plusieurs blessés parmi les manifestants qui réclamaient le départ des troupes étrangères du pays. Finalement, le convoi a rebroussé chemin pour rallier Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Ce fait inédit atteste, s'il en était encore besoin, de l'animosité qu'engendre désormais la présence militaire française dans l'ensemble de la sous-région du Sahel. Il en est ainsi avec le Mali où les relations avec la France sont dans la tourmente. Les discussions entre le Mali et la société militaire privée russe controversée, le groupe Wagner, suscitent une profonde inquiétude au niveau international, mais de nombreux Maliens sont impatients de voir les Russes remplacer les troupes françaises Avec ce développement, la France, qui a annoncé il y a quelque temps la réduction de sa présence militaire dans la région du nord du Mali, a été surprise par la réaction des nouvelles autorités maliennes. En 2013, les soldats français avaient été accueillis dans la jubilation à leur arrivée au Mali après que des militants islamistes eurent détourné une rébellion et menacé de prendre le contrôle de tout le pays. Mais le Président Emmanuel Macron a récemment déclaré que le contingent français de 5.000 hommes serait réduit de moitié, ce qui a incité le Premier ministre malien Choguel Maiga à accuser la France d'un "abandon en plein vol". Le Président Macron s'est dit "choqué" par cette accusation, condamnant le gouvernement militaire du Mali, qui, selon lui, n'avait aucune "légitimité démocratique" après deux coups d'état en moins d'un an. Mais qu'à cela ne tienne, ces développements sont le signe que la présence militaire de la France dans la région du Sahel est de plus en plus indésirable.