La situation sanitaire mondiale reste toujours soumise à l'évolution encore inquiétante de la pandémie du coronavirus. Après les premières vagues, les variants se sont multipliées. La situation sanitaire mondiale reste toujours soumise à l'évolution encore inquiétante de la pandémie du coronavirus. Après les premières vagues, les variants se sont multipliées. Alors que certains ont dévasté bien de pays, d'autres ont été très vite oubliés. Cette fois, c'est au tour du variant Omicron. Détecté pour la première fois au Botswana, en Afrique australe, il a été vite classé comme variant "préoccupant" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'Organisation onusienne a toutefois indiqué à maintes reprises que ce variant, bien "qu'il soit plus virulent que ses prédécesseurs, demeure moins dangereux que le variant Delta, qui a ravagé l'Algérie, et bien d'autres pays, au mois de juillet dernier". Bien que l'OMS ai clairement affirmé que le variant Omicron ne cause que des symptômes "moyens ou légers", l'annonce du Premier ministre britannique aujourd'hui vient démolir cette thèse qui n'était d'ailleurs que provisoire. Boris Johnson a affirmé, lundi 13 décembre 2021, que le Royaume-Uni a enregistré un cas de décès dû à des complications liées à une contamination au variant Omicron. Le Premier ministre britannique avait même laissé entendre qu'il pourrait y avoir d'autres décès dus à c variant qui n'ont pas pu être recensés. "Malheureusement, Omicron génère des hospitalisations et il a été confirmé qu'au moins un patient est décédé (des suites d'une contamination) au variant Omicron", a déploré le Premier ministre britannique lors d'une sortie qui l'avait mené à visiter un centre de vaccination à Londres. "Nous naviguons dans l'opacité la plus totale" Avec une semaine d'avance sur le calendrier initial, les vacances scolaires d'hiver ont débuté jeudi le 9 décembre en lieu du 16 décembre. Pour les spécialistes, le mystère demeure entier sur les raisons ayant poussé le ministère de l'éducation à prendre une telle mesure. Le ministère de l'éducation nationale a justifié cette décision par la détection de cas de contaminations par le covid chez des élèves ayant nécessité la fermeture de certains établissements scolaires. Une campagne de vaccination anti-Covid destinée aux professionnels de l'éducation a débuté le 12 décembre et va durer une semaine. L'explication avancée par le ministère n'a pas convaincu des professionnels de la Santé mais aussi les syndicats de l'éducation. Les chiffres des contaminations mis en avant par le ministère sont-ils dus au variant dominant Delta ou bien derrière se cache un variant local ? "Nous n'avons pas de séquençage en Algérie pour déterminer si les cas enregistrés actuellement sont dus au variant Delta, qui est aujourd'hui le variant dominant, ou bien s'il s'agit d'un nouveau variant qui circule dans le pays. On ne le sait pas. Ici, malheureusement, le séquençage se fait au niveau d'un seul centre qui est l'Institut Pasteur d'Algérie, ce qui est très insuffisant", a déploré lundi dans une déclaration à TSA, le docteur Lyes Merabet. "Nous naviguons dans l'opacité la plus totale. Quant à dire qu'il y a un variant local, je pense que si tel était le cas, il serait déjà détecté, non pas par les Algériens mais par les étrangers sachant que les Algériens voyagent. À l'étranger, on pratique des séquençages quotidiens et on a plus peur des gens qui arrivent que des autochtones. Je ne pense donc pas qu'on ait un variant local particulier", répond le président de la Forem, le professeur Mostefa Khiati, dans un entretien à TSA. Lui aussi remet en cause la mesure prise par le ministère de l'éducation nationale. "Le ministère de l'Education a parlé d'une soixantaine de cas Covid détectés dans les écoles, entre enseignants, personnels administratifs et élèves. Le nombre d'élèves ne peut être que minime. En supposant qu'ils représentent le tiers, est-ce que 20 contaminations sur plus de 8 millions d'élèves, autorisent une mesure aussi extrême ?", se demande-t-il. Se basant sur les avis de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la Food and Drug administration (FDA) aux états-Unis, le professeur Khiati explique que le variant Omicron ne représente pas le risque qu'on lui avait prêté au début. "Les atteintes par Omicron sont relativement mineures par rapport au Delta. Comment expliquer que l'on puisse prendre des mesures aussi extrêmes d'autant que le Comité scientifique de suivi du Covid en Algérie n'a pas été consulté ?", reprend-il, rappelant que le "Comité a élaboré un protocole sanitaire pour l'Education nationale de prévention du Covid. Il y a un tas de contradictions. La situation épidémiologique ne justifie pas cette mesure extrême de fermeture des écoles", a martelé Mostefa Khiati. Même si l'éventualité d'une importation d'Omicron en Algérie n'est pas à écarter, le professeur en pédiatrie relativise néanmoins la menace du variant. "L'Omicron est un ballon de baudruche dont s'est emparé la communauté internationale pour en faire un nouvel épouvantail. Ce variant ne représente pas réellement un risque ou une gravité particulière puisque, jusqu'à présent, tous les cas qui ont été recensés sont considérés comme étant moins graves que ceux enregistrés précédemment notamment ceux contaminés par le Delta", fait-il remarquer. Les scientifiques ont établi que l'Omicron est contagieux. "On a dit que le Delta était plus contagieux que les autres (variants). Mais le fait qu'il soit contagieux mais pas virulent, n'est pas grave", évacue le professeur Khiati. Alors que certains ont dévasté bien de pays, d'autres ont été très vite oubliés. Cette fois, c'est au tour du variant Omicron. Détecté pour la première fois au Botswana, en Afrique australe, il a été vite classé comme variant "préoccupant" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'Organisation onusienne a toutefois indiqué à maintes reprises que ce variant, bien "qu'il soit plus virulent que ses prédécesseurs, demeure moins dangereux que le variant Delta, qui a ravagé l'Algérie, et bien d'autres pays, au mois de juillet dernier". Bien que l'OMS ai clairement affirmé que le variant Omicron ne cause que des symptômes "moyens ou légers", l'annonce du Premier ministre britannique aujourd'hui vient démolir cette thèse qui n'était d'ailleurs que provisoire. Boris Johnson a affirmé, lundi 13 décembre 2021, que le Royaume-Uni a enregistré un cas de décès dû à des complications liées à une contamination au variant Omicron. Le Premier ministre britannique avait même laissé entendre qu'il pourrait y avoir d'autres décès dus à c variant qui n'ont pas pu être recensés. "Malheureusement, Omicron génère des hospitalisations et il a été confirmé qu'au moins un patient est décédé (des suites d'une contamination) au variant Omicron", a déploré le Premier ministre britannique lors d'une sortie qui l'avait mené à visiter un centre de vaccination à Londres. "Nous naviguons dans l'opacité la plus totale" Avec une semaine d'avance sur le calendrier initial, les vacances scolaires d'hiver ont débuté jeudi le 9 décembre en lieu du 16 décembre. Pour les spécialistes, le mystère demeure entier sur les raisons ayant poussé le ministère de l'éducation à prendre une telle mesure. Le ministère de l'éducation nationale a justifié cette décision par la détection de cas de contaminations par le covid chez des élèves ayant nécessité la fermeture de certains établissements scolaires. Une campagne de vaccination anti-Covid destinée aux professionnels de l'éducation a débuté le 12 décembre et va durer une semaine. L'explication avancée par le ministère n'a pas convaincu des professionnels de la Santé mais aussi les syndicats de l'éducation. Les chiffres des contaminations mis en avant par le ministère sont-ils dus au variant dominant Delta ou bien derrière se cache un variant local ? "Nous n'avons pas de séquençage en Algérie pour déterminer si les cas enregistrés actuellement sont dus au variant Delta, qui est aujourd'hui le variant dominant, ou bien s'il s'agit d'un nouveau variant qui circule dans le pays. On ne le sait pas. Ici, malheureusement, le séquençage se fait au niveau d'un seul centre qui est l'Institut Pasteur d'Algérie, ce qui est très insuffisant", a déploré lundi dans une déclaration à TSA, le docteur Lyes Merabet. "Nous naviguons dans l'opacité la plus totale. Quant à dire qu'il y a un variant local, je pense que si tel était le cas, il serait déjà détecté, non pas par les Algériens mais par les étrangers sachant que les Algériens voyagent. À l'étranger, on pratique des séquençages quotidiens et on a plus peur des gens qui arrivent que des autochtones. Je ne pense donc pas qu'on ait un variant local particulier", répond le président de la Forem, le professeur Mostefa Khiati, dans un entretien à TSA. Lui aussi remet en cause la mesure prise par le ministère de l'éducation nationale. "Le ministère de l'Education a parlé d'une soixantaine de cas Covid détectés dans les écoles, entre enseignants, personnels administratifs et élèves. Le nombre d'élèves ne peut être que minime. En supposant qu'ils représentent le tiers, est-ce que 20 contaminations sur plus de 8 millions d'élèves, autorisent une mesure aussi extrême ?", se demande-t-il. Se basant sur les avis de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la Food and Drug administration (FDA) aux états-Unis, le professeur Khiati explique que le variant Omicron ne représente pas le risque qu'on lui avait prêté au début. "Les atteintes par Omicron sont relativement mineures par rapport au Delta. Comment expliquer que l'on puisse prendre des mesures aussi extrêmes d'autant que le Comité scientifique de suivi du Covid en Algérie n'a pas été consulté ?", reprend-il, rappelant que le "Comité a élaboré un protocole sanitaire pour l'Education nationale de prévention du Covid. Il y a un tas de contradictions. La situation épidémiologique ne justifie pas cette mesure extrême de fermeture des écoles", a martelé Mostefa Khiati. Même si l'éventualité d'une importation d'Omicron en Algérie n'est pas à écarter, le professeur en pédiatrie relativise néanmoins la menace du variant. "L'Omicron est un ballon de baudruche dont s'est emparé la communauté internationale pour en faire un nouvel épouvantail. Ce variant ne représente pas réellement un risque ou une gravité particulière puisque, jusqu'à présent, tous les cas qui ont été recensés sont considérés comme étant moins graves que ceux enregistrés précédemment notamment ceux contaminés par le Delta", fait-il remarquer. Les scientifiques ont établi que l'Omicron est contagieux. "On a dit que le Delta était plus contagieux que les autres (variants). Mais le fait qu'il soit contagieux mais pas virulent, n'est pas grave", évacue le professeur Khiati.