L'Algérie, qui a participé hier au 3e sommet Turquie-Afrique, entend renforcer le partenariat avec Ankara et attirer encore plus d'investissements. La question a été abordée par Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, qui a rencontré, vendredi 17 décembre à Istanbul, son homologue turc Mevlut Cavusoglu. L'Algérie, qui a participé hier au 3e sommet Turquie-Afrique, entend renforcer le partenariat avec Ankara et attirer encore plus d'investissements. La question a été abordée par Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, qui a rencontré, vendredi 17 décembre à Istanbul, son homologue turc Mevlut Cavusoglu. Les deux parties ont, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, exprimé leur satisfaction du niveau atteint par la coopération économique, "particulièrement en matière d'échanges commerciaux et d'investissements directs". Alger souhaite que les investissements turcs en Algérie, notamment dans le secteur industriel, soient plus importants. En janvier 2020, un mois après l'élection du Président Abdelmadjid Tebboune, Recep Tayyip Erdogan, le Président turc, était venu à Alger pour dire que l'Algérie était "le plus important accès sur le Maghreb et à l'Afrique" pour la Turquie. Lors de cette visite, plusieurs accords ont été signés entre les deux pays touchant aux secteurs de l'énergie, de la santé, de l'agriculture, de l'enseignement supérieur, des startups, du tourisme et de la culture. La 11e commission mixte intergouvernementale algéro-turque s'était réunie en novembre 2021 à Alger pour étudier toutes les opportunités de coopération économique, culturelle et scientifique entre les deux pays. La Turquie, pour rappel, a investi près de 5 milliards de dollars en Algérie, dans les secteurs de la sidérurgie, des produits chimiques, du textile, du médicament. En Algérie, l'entreprise Tosyali est devenu le leader de la sidérurgie, considérée comme le plus grand investisseur extérieur dans le pays et le premier exportateur en dehors des hydrocarbures. Alp Topcuoglu,directeur général de Tosyali Algérie, a rappelé, en novembre 2021, qu'à son ouverture, en 2013, l'usine Tosyali d'Oran employait 1.000 salariés dont 400 expatriés. "Notre effectif est aujourd'hui de 4.000 employés dont 3.500 Algériens. Nous faisons confiance en Algérie et nous investissons dans ce pays. Nous avons de nouveaux projets. Nous invitons tout le monde à investir en Algérie et nous pouvons réussir ensemble. Nous comptons sur l'Algérie et sur la jeunesse algérienne", a-t-il soutenu. Selon l'agence APS, les entreprises turques ont réalisé ces dernières années en Algérie 550 projets d'infrastructure et de logement d'une valeur de 20 milliards de dollars, alors que le nombre d'entreprises avec des partenaires turcs en Algérie a dépassé les 1.300. Sonatrach a signé un accord de partenariat avec l'entreprise turque Renaissance pour la réalisation d'un complexe pétrochimique de production de propylène et de polypropylène (PDH-PP) en Turquie. L'Algérie, pour rappel, est le premier fournisseur de GNL à la Turquie. Un contrat a été renouvelé en 2020. Le 3e sommet Turquie-Afrique, qui se déroule à Istanbul, en présence de l'Algérie, a pour slogan "Partenariat renforcé pour le développement et la prospérité". "La Turquie n'a jamais tourné le dos à l'Afrique et aux peuples d'Afrique. Grâce à nos efforts conjoints, nous avons porté les relations entre la Turquie et l'Afrique à des niveaux inimaginables il y a 16 ans", a déclaré Recep Tayyip Erdogan, lors de l'ouverture du sommet, soulignant la volonté d'Ankara d'établir "un partenariat gagnant-gagnant avec l'Afrique" "Le volume de nos échanges commerciaux avec le continent africain est passé de 5,4 milliards de dollars à 25,3 milliards de dollars en 2020", a-t-il annoncé. Les deux parties ont, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, exprimé leur satisfaction du niveau atteint par la coopération économique, "particulièrement en matière d'échanges commerciaux et d'investissements directs". Alger souhaite que les investissements turcs en Algérie, notamment dans le secteur industriel, soient plus importants. En janvier 2020, un mois après l'élection du Président Abdelmadjid Tebboune, Recep Tayyip Erdogan, le Président turc, était venu à Alger pour dire que l'Algérie était "le plus important accès sur le Maghreb et à l'Afrique" pour la Turquie. Lors de cette visite, plusieurs accords ont été signés entre les deux pays touchant aux secteurs de l'énergie, de la santé, de l'agriculture, de l'enseignement supérieur, des startups, du tourisme et de la culture. La 11e commission mixte intergouvernementale algéro-turque s'était réunie en novembre 2021 à Alger pour étudier toutes les opportunités de coopération économique, culturelle et scientifique entre les deux pays. La Turquie, pour rappel, a investi près de 5 milliards de dollars en Algérie, dans les secteurs de la sidérurgie, des produits chimiques, du textile, du médicament. En Algérie, l'entreprise Tosyali est devenu le leader de la sidérurgie, considérée comme le plus grand investisseur extérieur dans le pays et le premier exportateur en dehors des hydrocarbures. Alp Topcuoglu,directeur général de Tosyali Algérie, a rappelé, en novembre 2021, qu'à son ouverture, en 2013, l'usine Tosyali d'Oran employait 1.000 salariés dont 400 expatriés. "Notre effectif est aujourd'hui de 4.000 employés dont 3.500 Algériens. Nous faisons confiance en Algérie et nous investissons dans ce pays. Nous avons de nouveaux projets. Nous invitons tout le monde à investir en Algérie et nous pouvons réussir ensemble. Nous comptons sur l'Algérie et sur la jeunesse algérienne", a-t-il soutenu. Selon l'agence APS, les entreprises turques ont réalisé ces dernières années en Algérie 550 projets d'infrastructure et de logement d'une valeur de 20 milliards de dollars, alors que le nombre d'entreprises avec des partenaires turcs en Algérie a dépassé les 1.300. Sonatrach a signé un accord de partenariat avec l'entreprise turque Renaissance pour la réalisation d'un complexe pétrochimique de production de propylène et de polypropylène (PDH-PP) en Turquie. L'Algérie, pour rappel, est le premier fournisseur de GNL à la Turquie. Un contrat a été renouvelé en 2020. Le 3e sommet Turquie-Afrique, qui se déroule à Istanbul, en présence de l'Algérie, a pour slogan "Partenariat renforcé pour le développement et la prospérité". "La Turquie n'a jamais tourné le dos à l'Afrique et aux peuples d'Afrique. Grâce à nos efforts conjoints, nous avons porté les relations entre la Turquie et l'Afrique à des niveaux inimaginables il y a 16 ans", a déclaré Recep Tayyip Erdogan, lors de l'ouverture du sommet, soulignant la volonté d'Ankara d'établir "un partenariat gagnant-gagnant avec l'Afrique" "Le volume de nos échanges commerciaux avec le continent africain est passé de 5,4 milliards de dollars à 25,3 milliards de dollars en 2020", a-t-il annoncé.