Au premier semestre de 2019, Ankara avait importé près de 3 milliards de m3 de GNL d'Algérie, soit une augmentation de 37% par rapport à la même période de 2018. Le contrat d'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) entre l'Algérie et la Turquie a été renouvelé pour les cinq prochaines années. L'accord a été signé, dimanche, en marge du Forum d'affaires algéro-turc, organisé dans le cadre de la visite du président turc, Recep Tayyip Erdogan, en Algérie. Une visite qui s'inscrit dans le cadre d'une revitalisation des relations économiques de la Turquie avec l'Algérie, où ce pays est le premier investisseur étranger. En marge du Forum, le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab, a indiqué à l'APS que le renouvellement du contrat permettra à l'Algérie d'approvisionner la Turquie en gaz naturel liquéfié (GNL) jusqu'en 2024 et permettra aussi de renforcer les relations entre les deux pays dans le domaine énergétique. Le ministre a rappelé, à l'occasion, que l'Algérie détenait déjà 38% du marché turc de gaz de pétrole liquéfié (GPL). Il faut dire que les importations turques de gaz naturel liquéfié algérien ont connu une courbe ascendante, notamment durant l'année 2019. En septembre dernier, l'Autorité de régulation du marché de l'énergie de Turquie avait annoncé que les exportations de l'Algérie vers la Turquie avaient nettement augmenté, si bien qu'au premier semestre de 2019, Ankara avait importé près de 3 milliards de mètres cubes de GNL d'Algérie, soit une augmentation de 37% par rapport aux 2,15 milliards de mètres cubes du premier semestre de 2018. La hausse des importations turques de GNL algérien a permis, selon la même source, de compenser la baisse des volumes importés du Qatar lesquels ont connu une chute de 34% durant la même période. Toujours dans le domaine énergétique, le ministre de l'Energie a annoncé que les travaux de réalisation du complexe pétrochimique de production de propylène et de polypropylène (PDH-PP), qui sera réalisé dans la ville d'Adana en Turquie, seront entamés durant le premier semestre de 2020. La réception du projet et l'entrée en production du complexe sont prévues 24 mois après le lancement des travaux de réalisation. Pour rappel, le projet, dont l'investissement est estimé à 1,4 milliard de dollars, est détenu à hauteur de 66% par la société turque Renaissance et 34% par l'entreprise nationale Sonatrach. Les contrats de ce partenariat avaient été conclus en septembre dernier.