Sur proposition des chefs de groupe parlementaires, le bureau de l'APN devra entériner aujourd'hui la date du 23 juin, comme date de présentation du programme de Abdelaziz Belkhadem devant l'Assemblée. Sur proposition des chefs de groupe parlementaires, le bureau de l'APN devra entériner aujourd'hui la date du 23 juin, comme date de présentation du programme de Abdelaziz Belkhadem devant l'Assemblée. A moins d'une semaine de la présentation du programme du gouvernement devant l'Assemblée populaire nationale (APN), programme qui présentera les orientations du gouvernement incluant la poursuite des diverses réformes économiques et sociales engagées dans la dernière année, dont la promotion des investissements tant domestiques qu'étrangers, l'ouverture graduelle de l'économie, les réformes bancaire, fiscale et agraire, tout porte à croire que la majorité des députés adopteront le projet. Avec 249 sièges sur 389, les partis de l'Alliance présidentielle, trépied sur lequel est installé le gouvernement, qui ont fait leur campagne électorale sur le soutien au programme politique et économique du président Abdelaziz Bouteflika, se préparent d'ores et déjà à instruire leurs groupes parlementaires pour adopter le programme gouvernemental. Contacté par nos soins, Miloud Chorfi, porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND) et néanmoins chef du groupe parlementaire, confirme cette tendance sans omettre de rappeler que son parti soutien sans «réserve le programme du président de la République». Toutefois, toujours selon lui, les députés «doivent apporter des remarques sur les dysfonctionnements qui retardent l'application de ce programme». Et de citer le fameux projet de «100 locaux par commune » qui « accuse un grand retard dans son application». Lui emboîtant le pas, Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), trouve que le programme du «nouveau» gouvernement «est truffé de bonnes intentions». Plus, elle n'a pas hésité à donner un chèque à blanc à l'exécutif indiquant que le programme adopté en Conseil des ministres a «été débarrassé de ses ambiguïtés et contradictions». Pour sa part, la tendance au sein du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) est, selon Mohsen Belabes, au «rejet du programme», tout en précisant que son parti n'a pas encore reçu le document. Et les citoyens dans tout ça ? Les Algériens, malgré deux législatures pluralistes, ne sont pas au fait du travail législatif. À quoi sert l'Assemblée nationale ? La question est revenue des centaines de milliers de fois dans la bouche des citoyens interrogés. Habitué à des décennies de présidentialisme, l'électeur ne voit qu'un seul instrument du pouvoir : la Présidence de la république. Il est de fait qu'il participe plus aux scrutins présidentiels qu'aux autres. Il s'intéresse aussi plus aux votes locaux (élections communales et départementales) dont les enjeux, ancrés dans le quotidien, sont immédiats. Cette troisième Assemblée pluraliste élue devrait en tirer toutes les leçons et s'exposer davantage si elle veut obtenir plus d'adhésion de la part de l'électeur. Elle (assemblée) marque aussi une stabilité institutionnelle qu'il faut relever. Pour le chef de l'Etat, qui a plaidé très fort pour la neutralité de l'administration et des élections transparentes, sans jamais s'investir personnellement au profit d'une quelconque formation, c'est un moment politique important. Qui en prépare d'autres. À l'automne, les Algériens se rendront à nouveau aux urnes pour choisir leurs représentants au niveau des communes et des wilayas et, en 2009, ils doivent voter pour choisir un nouveau président de la République. Entre-temps, ils seront sans doute appelés à se prononcer sur un amendement constitutionnel pour clarifier les missions et les prérogatives à la tête de l'Etat et ouvrir la possibilité de postuler pour un troisième mandat présidentiel consécutif. A moins d'une semaine de la présentation du programme du gouvernement devant l'Assemblée populaire nationale (APN), programme qui présentera les orientations du gouvernement incluant la poursuite des diverses réformes économiques et sociales engagées dans la dernière année, dont la promotion des investissements tant domestiques qu'étrangers, l'ouverture graduelle de l'économie, les réformes bancaire, fiscale et agraire, tout porte à croire que la majorité des députés adopteront le projet. Avec 249 sièges sur 389, les partis de l'Alliance présidentielle, trépied sur lequel est installé le gouvernement, qui ont fait leur campagne électorale sur le soutien au programme politique et économique du président Abdelaziz Bouteflika, se préparent d'ores et déjà à instruire leurs groupes parlementaires pour adopter le programme gouvernemental. Contacté par nos soins, Miloud Chorfi, porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND) et néanmoins chef du groupe parlementaire, confirme cette tendance sans omettre de rappeler que son parti soutien sans «réserve le programme du président de la République». Toutefois, toujours selon lui, les députés «doivent apporter des remarques sur les dysfonctionnements qui retardent l'application de ce programme». Et de citer le fameux projet de «100 locaux par commune » qui « accuse un grand retard dans son application». Lui emboîtant le pas, Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), trouve que le programme du «nouveau» gouvernement «est truffé de bonnes intentions». Plus, elle n'a pas hésité à donner un chèque à blanc à l'exécutif indiquant que le programme adopté en Conseil des ministres a «été débarrassé de ses ambiguïtés et contradictions». Pour sa part, la tendance au sein du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) est, selon Mohsen Belabes, au «rejet du programme», tout en précisant que son parti n'a pas encore reçu le document. Et les citoyens dans tout ça ? Les Algériens, malgré deux législatures pluralistes, ne sont pas au fait du travail législatif. À quoi sert l'Assemblée nationale ? La question est revenue des centaines de milliers de fois dans la bouche des citoyens interrogés. Habitué à des décennies de présidentialisme, l'électeur ne voit qu'un seul instrument du pouvoir : la Présidence de la république. Il est de fait qu'il participe plus aux scrutins présidentiels qu'aux autres. Il s'intéresse aussi plus aux votes locaux (élections communales et départementales) dont les enjeux, ancrés dans le quotidien, sont immédiats. Cette troisième Assemblée pluraliste élue devrait en tirer toutes les leçons et s'exposer davantage si elle veut obtenir plus d'adhésion de la part de l'électeur. Elle (assemblée) marque aussi une stabilité institutionnelle qu'il faut relever. Pour le chef de l'Etat, qui a plaidé très fort pour la neutralité de l'administration et des élections transparentes, sans jamais s'investir personnellement au profit d'une quelconque formation, c'est un moment politique important. Qui en prépare d'autres. À l'automne, les Algériens se rendront à nouveau aux urnes pour choisir leurs représentants au niveau des communes et des wilayas et, en 2009, ils doivent voter pour choisir un nouveau président de la République. Entre-temps, ils seront sans doute appelés à se prononcer sur un amendement constitutionnel pour clarifier les missions et les prérogatives à la tête de l'Etat et ouvrir la possibilité de postuler pour un troisième mandat présidentiel consécutif.