Au deuxieme jour des négociations entre le Maroc et le Front Polisario, des réserves ont été formulées sur les chances d'un compromis. Au deuxieme jour des négociations entre le Maroc et le Front Polisario, des réserves ont été formulées sur les chances d'un compromis. L'optimisme pourrait au final être justifié, mais il est probable qu'il se révèle prématuré puisque les dynamiques sous-jacentes du conflit n'ont pas changé. C'est ce qui ressort du constat fait par la délégation du Front Polisario aux négociations de Manhasset (New York) sur l'avenir du Sahara occidental. «Le Front Polisario a constaté le manque de volonté et de sérieux de la part de la délégation marocaine aux négociations ouvertes lundi à Manhasset», a déclaré M. Brahim Ghali, membre du secrétariat national du Front Polisario et de la délégation sahraouie aux négociations, tout en rejetant l'intransigeance «dont fait preuve le royaume du Maroc en proposant comme seule option l'autonomie, une proposition qui viole non seulement la légalité internationale, en voulant priver le peuple sahraoui de son droit à décider de son devenir, mais part du postulat que le Sahara occidental est marocain». Et d'évoquer les travaux de la première journée qui ont surtout porté sur la présentation de l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara dans le cadre de la souveraineté du royaume, de son intégrité territoriale et de son unité nationale, ainsi que la proposition du Front Polisario pour une solution politique mutuellement acceptable assurant l'autodétermination du peuple du Sahara occidental. Les observateurs s'attendaient à ces difficultés, surtout que la délégation marocaine était composée des mêmes hommes qui avaient présenté l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara dans les principales capitales du monde. Ghali espère que «le Maroc fasse preuve d'une réelle volonté de paix au bénéfice des deux peuples sahraoui et marocain et des peuples de la région». «Nous tendons au royaume du Maroc la main de la paix. Nous voulons parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable. Et c'est pourquoi, dans notre proposition, nous offrons toutes les garanties de sécurité, de bon voisinage, d'intégrité territoriale, de coopération économique et de respect des populations installées sur le territoire sahraoui et bien d'autres avantages», a-t-il plaidé, disant que le respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination «s'inscrit en droite ligne de la légalité internationale, mais est aussi à même de garantir la coopération et la stabilité dans la région». Au sujet du déroulement des négociations, il a indiqué que la délégation sahraouie «a bon espoir que les négociations se poursuivent et puissent déboucher sur une solution définitive au conflit». «Tout échec de ces négociations, dans lesquelles la communauté internationale place de grands espoirs, sera une impasse politique lourde de conséquences pour les parties en conflit mais aussi pour le Maghreb et l'Afrique», a renchéri un responsable onusien, affirmant que toutes les parties impliquées et concernées ont conscience de la sensibilité de cette question et marquent leur volonté de dépasser le statu quo. Pour rappel, la délégation algérienne est conduite par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, l'ambassadeur Ramtane Lamamra. Les délégations algérienne et mauritanienne ne prennent pas part aux négociations directes maroco-sahraouies et sont seulement consultées pour des questions pouvant les concerner, comme stipulé dans le dernier rapport du secrétaire général concernant la situation au Sahara occidental, soumis le 13 avril dernier au Conseil de sécurité. A la suite de ce rapport, le Conseil de sécurité a adopté le 30 avril une résolution, la 1754, réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et appelant à des négociations directes sans conditions préalables afin de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable. M. A. M. L'optimisme pourrait au final être justifié, mais il est probable qu'il se révèle prématuré puisque les dynamiques sous-jacentes du conflit n'ont pas changé. C'est ce qui ressort du constat fait par la délégation du Front Polisario aux négociations de Manhasset (New York) sur l'avenir du Sahara occidental. «Le Front Polisario a constaté le manque de volonté et de sérieux de la part de la délégation marocaine aux négociations ouvertes lundi à Manhasset», a déclaré M. Brahim Ghali, membre du secrétariat national du Front Polisario et de la délégation sahraouie aux négociations, tout en rejetant l'intransigeance «dont fait preuve le royaume du Maroc en proposant comme seule option l'autonomie, une proposition qui viole non seulement la légalité internationale, en voulant priver le peuple sahraoui de son droit à décider de son devenir, mais part du postulat que le Sahara occidental est marocain». Et d'évoquer les travaux de la première journée qui ont surtout porté sur la présentation de l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara dans le cadre de la souveraineté du royaume, de son intégrité territoriale et de son unité nationale, ainsi que la proposition du Front Polisario pour une solution politique mutuellement acceptable assurant l'autodétermination du peuple du Sahara occidental. Les observateurs s'attendaient à ces difficultés, surtout que la délégation marocaine était composée des mêmes hommes qui avaient présenté l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara dans les principales capitales du monde. Ghali espère que «le Maroc fasse preuve d'une réelle volonté de paix au bénéfice des deux peuples sahraoui et marocain et des peuples de la région». «Nous tendons au royaume du Maroc la main de la paix. Nous voulons parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable. Et c'est pourquoi, dans notre proposition, nous offrons toutes les garanties de sécurité, de bon voisinage, d'intégrité territoriale, de coopération économique et de respect des populations installées sur le territoire sahraoui et bien d'autres avantages», a-t-il plaidé, disant que le respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination «s'inscrit en droite ligne de la légalité internationale, mais est aussi à même de garantir la coopération et la stabilité dans la région». Au sujet du déroulement des négociations, il a indiqué que la délégation sahraouie «a bon espoir que les négociations se poursuivent et puissent déboucher sur une solution définitive au conflit». «Tout échec de ces négociations, dans lesquelles la communauté internationale place de grands espoirs, sera une impasse politique lourde de conséquences pour les parties en conflit mais aussi pour le Maghreb et l'Afrique», a renchéri un responsable onusien, affirmant que toutes les parties impliquées et concernées ont conscience de la sensibilité de cette question et marquent leur volonté de dépasser le statu quo. Pour rappel, la délégation algérienne est conduite par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, l'ambassadeur Ramtane Lamamra. Les délégations algérienne et mauritanienne ne prennent pas part aux négociations directes maroco-sahraouies et sont seulement consultées pour des questions pouvant les concerner, comme stipulé dans le dernier rapport du secrétaire général concernant la situation au Sahara occidental, soumis le 13 avril dernier au Conseil de sécurité. A la suite de ce rapport, le Conseil de sécurité a adopté le 30 avril une résolution, la 1754, réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et appelant à des négociations directes sans conditions préalables afin de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable. M. A. M.