La Corée du Nord a invité des inspecteurs de l'agence atomique onusienne à superviser la fermeture de son principal complexe nucléaire mais cela ne signifie pas nécessairement que la dictature communiste soit disposée à abandonner son précieux arsenal atomique, avertissent des analystes. Sans l'arme suprême qui lui permet de faire pression sur la communauté internationale, "la Corée du Nord ne serait qu'une autre tyrannie du Tiers-Monde", écrivait récemment Andrei Lankov, expert à l'Université Kookmin de Séoul. Pyongyang, qui développe son armement nucléaire depuis les années 70, a trop à perdre et presque rien à gagner si elle cède l'arme atomique. La bombe A est de plus en plus perçue à Pyongyang comme le moyen de dissuader les Etats-Unis d'attaquer la Corée du Nord, explique M. Lankov. Le régime stalinien demeure persuadé que Washington ambitionne de le renverser. Le Nord sait également qu'il pourrait se retrouver en porte-à-faux sur le plan intérieur s'il abandonne une arme "qui a été présentée comme le symbole de la victoire suprême" de la doctrine officielle qui veut que le pays fasse passer l'armée avant tout, ajoute l'expert. La Corée du Nord a invité des inspecteurs de l'agence atomique onusienne à superviser la fermeture de son principal complexe nucléaire mais cela ne signifie pas nécessairement que la dictature communiste soit disposée à abandonner son précieux arsenal atomique, avertissent des analystes. Sans l'arme suprême qui lui permet de faire pression sur la communauté internationale, "la Corée du Nord ne serait qu'une autre tyrannie du Tiers-Monde", écrivait récemment Andrei Lankov, expert à l'Université Kookmin de Séoul. Pyongyang, qui développe son armement nucléaire depuis les années 70, a trop à perdre et presque rien à gagner si elle cède l'arme atomique. La bombe A est de plus en plus perçue à Pyongyang comme le moyen de dissuader les Etats-Unis d'attaquer la Corée du Nord, explique M. Lankov. Le régime stalinien demeure persuadé que Washington ambitionne de le renverser. Le Nord sait également qu'il pourrait se retrouver en porte-à-faux sur le plan intérieur s'il abandonne une arme "qui a été présentée comme le symbole de la victoire suprême" de la doctrine officielle qui veut que le pays fasse passer l'armée avant tout, ajoute l'expert.