C'est en des termes particulièrement virulents que le président palestinien Mahmoud Abbas a dénoncé, entre autres «les terroristes qui sont derrière les événements sanglants survenus dans la bande de Ghaza» et ce, en duplicité avec «des éléments régionaux». C'est en des termes particulièrement virulents que le président palestinien Mahmoud Abbas a dénoncé, entre autres «les terroristes qui sont derrière les événements sanglants survenus dans la bande de Ghaza» et ce, en duplicité avec «des éléments régionaux». Réuni mercredi passé à Ramallah, le CCOLP, instance clef de l'Organisation de libération de la Palestine a repris du poil de la bête après la semaine noire de Ghaza qui a vu l'Autorité palestinienne frôler le pire et craindre l'extension de l'anarchie et une véritable guerre civile jusqu'en Cisjordanie. Dans son discours d'ouverture de cette importante réunion, puisque l'instance en question est habilitée à prendre des décisions politiques telle celle qui a vu naître l'Autorité palestinienne, le président palestinien Mahmoud Abbas n'a pas manqué de dénoncer, en allusion au Hamas, «les putschistes, les meurtriers et les terroristes» qui sont derrière les événements sanglants susmentionnés. Il a en outre affirmé qu' «il s'agissait d'un plan prémédité sur lequel se sont mis d'accord les éléments du Hamas installés autant à Ghaza qu'à l'étranger avec des éléments régionaux». Abbas entend ainsi poursuivre sur la lancée des décisions qu'il a prises le week-end passé et qui ont vu le limogeage de l'ex-gouvernement dirigé par Ismaïl Haniyeh, la proclamation de l'état d'urgence pour une période de trente jours conformément aux textes fondamentaux palestiniens ainsi que la mise hors la loi de tous les groupes et milices affidés directement ou indirectement au Hamas, et enfin, la constitution d'une commission d'enquête devant faire le point sur les responsabilités des uns et des autres. Le CCOLP a par ailleurs appelé à «la tenue de nouvelles élections présidentielles et législatives quand les conditions le permettront». Au plan législatif, l'instance de l'OLP a recommandé un «amendement de la loi électorale en vue d'une adoption de la formule dite de la proportionnelle intégrale» et ce, autant pour ce qui concerne le Conseil législatif, le Parlement de l'Autorité palestinienne, ou le Conseil national. Ces recommandations doivent toutefois être entérinées par décret par Mahmoud Abbas avant de devenir effectives. Au plan du soutien à Mahmoud Abbas, autant à l'échelle interne qu'à l'échelle externe et régionale plus précisément, officialisation a été faite de la tenue d'un sommet quadripartite rassemblant l'Autorité palestinienne, l'Israélien Olmert, le roi Abdallah II de Jordanie et le président égyptien Hosni Moubarak, et ce, à Charm Al Cheikh, ce lundi. Pour rappel, l'on sait que toujours lors du sommet du CCOLP, Mahmoud Abbas avait appelé à une conférence internationale sur le conflit israélo-palestinien, affirmant : «Nous avons besoin d'une conférence internationale sur la question sans plus tarder». Selon Ahmed Abou Gheit, ministre égyptien des Affaires étrangères, "ce sommet doit donner une impulsion aux relations israélo-palestiniennes et instaurer un climat favorable pour une relance du processus de paix". Pour rappel encore, l'on sait que le processus de paix en question était devenu lettre morte après la provocation de l'esplanade des Mosquées qui, en septembre 2001, avait été la cause première de la seconde intifadha appelée aussi Intifadha el Aqsa et qui a fait plus de deux mille morts palestiniens et l'avènement des tristement célèbres actions kamikazes. Aux yeux de Yasser Abed Rabbo, proche conseiller du président palestinien, «nous voulons que ce sommet débouche sur la levée du blocus israélien et aussi sur celle des barrages militaires». Pour rappel toujours, on sait qu'Israël a décrété en mars 2006 le blocus de dizaines de millions de dollars collectés au bénéfice de l'Autorité palestinienne au titre des revenus fiscaux et douaniers. On estime à un total de 600 millions de dollars les sommes ainsi bloquées par Israël. Quant aux barrages militaires, on en compte pas moins de 500 pour la seule Cisjordanie. Côté israélien, on apprenait hier qu'Ehoud Olmert allait demander la levée du gel sur les avoirs palestiniens. Il a en outre parlé, dans la foulée de sa rencontre avec le président américain George Bush, de sa ferme volonté d'encourager de sérieuses négociations devant déboucher sur les modalités de création d'un Etat palestinien. Par ailleurs, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Livni, a eu un entretien téléphonique avec le nouveau chef de gouvernement palestinien Salam Fayyad, nommé vendredi passé par Mahmoud Abbas. Enfin et pour ce qui est des réactions régionales à la situation dans la bande de Ghaza, l'on ne peut manquer de relever la tension diplomatique très vive qui règne entre Le Caire et Téhéran. La première nommée accusant la seconde de visées plus que dangeuseuses dans la région de par l'influence y compris financière qu'elle exerce autant sur le Hezbollah libanais que sur le Hamas palestinien et ses groupes armés. On sait que les relations diplomatiques sont rompues entre les deux pays depuis déjà 1980. Réuni mercredi passé à Ramallah, le CCOLP, instance clef de l'Organisation de libération de la Palestine a repris du poil de la bête après la semaine noire de Ghaza qui a vu l'Autorité palestinienne frôler le pire et craindre l'extension de l'anarchie et une véritable guerre civile jusqu'en Cisjordanie. Dans son discours d'ouverture de cette importante réunion, puisque l'instance en question est habilitée à prendre des décisions politiques telle celle qui a vu naître l'Autorité palestinienne, le président palestinien Mahmoud Abbas n'a pas manqué de dénoncer, en allusion au Hamas, «les putschistes, les meurtriers et les terroristes» qui sont derrière les événements sanglants susmentionnés. Il a en outre affirmé qu' «il s'agissait d'un plan prémédité sur lequel se sont mis d'accord les éléments du Hamas installés autant à Ghaza qu'à l'étranger avec des éléments régionaux». Abbas entend ainsi poursuivre sur la lancée des décisions qu'il a prises le week-end passé et qui ont vu le limogeage de l'ex-gouvernement dirigé par Ismaïl Haniyeh, la proclamation de l'état d'urgence pour une période de trente jours conformément aux textes fondamentaux palestiniens ainsi que la mise hors la loi de tous les groupes et milices affidés directement ou indirectement au Hamas, et enfin, la constitution d'une commission d'enquête devant faire le point sur les responsabilités des uns et des autres. Le CCOLP a par ailleurs appelé à «la tenue de nouvelles élections présidentielles et législatives quand les conditions le permettront». Au plan législatif, l'instance de l'OLP a recommandé un «amendement de la loi électorale en vue d'une adoption de la formule dite de la proportionnelle intégrale» et ce, autant pour ce qui concerne le Conseil législatif, le Parlement de l'Autorité palestinienne, ou le Conseil national. Ces recommandations doivent toutefois être entérinées par décret par Mahmoud Abbas avant de devenir effectives. Au plan du soutien à Mahmoud Abbas, autant à l'échelle interne qu'à l'échelle externe et régionale plus précisément, officialisation a été faite de la tenue d'un sommet quadripartite rassemblant l'Autorité palestinienne, l'Israélien Olmert, le roi Abdallah II de Jordanie et le président égyptien Hosni Moubarak, et ce, à Charm Al Cheikh, ce lundi. Pour rappel, l'on sait que toujours lors du sommet du CCOLP, Mahmoud Abbas avait appelé à une conférence internationale sur le conflit israélo-palestinien, affirmant : «Nous avons besoin d'une conférence internationale sur la question sans plus tarder». Selon Ahmed Abou Gheit, ministre égyptien des Affaires étrangères, "ce sommet doit donner une impulsion aux relations israélo-palestiniennes et instaurer un climat favorable pour une relance du processus de paix". Pour rappel encore, l'on sait que le processus de paix en question était devenu lettre morte après la provocation de l'esplanade des Mosquées qui, en septembre 2001, avait été la cause première de la seconde intifadha appelée aussi Intifadha el Aqsa et qui a fait plus de deux mille morts palestiniens et l'avènement des tristement célèbres actions kamikazes. Aux yeux de Yasser Abed Rabbo, proche conseiller du président palestinien, «nous voulons que ce sommet débouche sur la levée du blocus israélien et aussi sur celle des barrages militaires». Pour rappel toujours, on sait qu'Israël a décrété en mars 2006 le blocus de dizaines de millions de dollars collectés au bénéfice de l'Autorité palestinienne au titre des revenus fiscaux et douaniers. On estime à un total de 600 millions de dollars les sommes ainsi bloquées par Israël. Quant aux barrages militaires, on en compte pas moins de 500 pour la seule Cisjordanie. Côté israélien, on apprenait hier qu'Ehoud Olmert allait demander la levée du gel sur les avoirs palestiniens. Il a en outre parlé, dans la foulée de sa rencontre avec le président américain George Bush, de sa ferme volonté d'encourager de sérieuses négociations devant déboucher sur les modalités de création d'un Etat palestinien. Par ailleurs, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Livni, a eu un entretien téléphonique avec le nouveau chef de gouvernement palestinien Salam Fayyad, nommé vendredi passé par Mahmoud Abbas. Enfin et pour ce qui est des réactions régionales à la situation dans la bande de Ghaza, l'on ne peut manquer de relever la tension diplomatique très vive qui règne entre Le Caire et Téhéran. La première nommée accusant la seconde de visées plus que dangeuseuses dans la région de par l'influence y compris financière qu'elle exerce autant sur le Hezbollah libanais que sur le Hamas palestinien et ses groupes armés. On sait que les relations diplomatiques sont rompues entre les deux pays depuis déjà 1980.