Mme Rice rend le mouvement Hamas seul et unique responsable des évènements survenus cette semaine écoulée dans la bande de Ghaza et qui ont fait plus de 140 morts dont 22 enfants au sein de la population palestinienne. Mme Rice rend le mouvement Hamas seul et unique responsable des évènements survenus cette semaine écoulée dans la bande de Ghaza et qui ont fait plus de 140 morts dont 22 enfants au sein de la population palestinienne. C'est dans un climat rendu particulièrement explosif par l'offensive meurtrière israélienne contre la bande de Ghaza, qui a fait 140 victimes dont 22 enfants depuis mercredi passé, que la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a entamé dans la matinée d'hier une nouvelle tournée régionale qui, après l'Egypte, doit la mener à Al Qods puis à Ramallah. A peine trois mois après la réunion internationale sur le Proche-Orient tenue à Annapolis dans les environs de New York, il n'en reste presque plus rien des intentions affichées par la Maison Blanche de tout faire pour que la fin de mandat du président Bush coïncide avec l'avènement d'un Etat palestinien fiable et viable. La semaine écoulée a révélé au grand jour le double jeu israélien puisqu'au lendemain d'une rencontre entre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le premier ministre israélien, Ehud Olmert, l'armée israélienne, forces terrestres et aériennes confondues, lançait une offensive d'une rare violence contre la bande de Ghaza au prétexte de la poursuite des tirs de roquettes par des extrémistes palestiniens contre la région frontalière avec Israël. Depuis Le Caire où elle s'est entretenue avec le ministre des Affaires étrangères, Ahmad Abou Gheït, Mme Rice a, au cours d'une conférence de presse conjointe, réitéré ses appels pour une reprise des négociations directes israélo-palestiniennes. Elle a notamment tenu à préciser que «les deux parties doivent remplir leurs obligations contenues dans la Feuille de route en vue d'aller rapidement vers un processus de paix actif». Elaborée par le Quartette qui regroupe les Etats-Unis, l'UE, la Russie et l'ONU, la feuille de route prévoit, entre autres, le gel de la colonisation israélienne des territoires palestiniens et l'arrêt des attaques extrémistes palestiniennes contre Israël. Ni l'une ni l'autre de ces deux dispositions n'a de chance à court ou moyen terme de trouver matière à réalisation sachant que Tel Aviv poursuit plus que jamais l'encouragement et le financement pour l'établissement ou l'agrandissement de nouvelles colonies, tout particulièrement dans la partie orientale de la ville d'Al Qods, et qu'en réaction les extrémistes palestiniens n'entendent pas cesser les tirs de roquettes. L'équation s'est d'autant envenimée depuis la prise de pouvoir sur le territoire de la bande de Ghaza par le Hamas. En réponse aux propos tenus par la secrétaire d'Etat américaine qui a accusé directement le mouvement Hamas d'être le seul responsable des évènements survenus cette semaine écoulée, Ahmad Abou Gheit a expliqué que pour son pays «le mouvement Hamas fait partie de l'équation palestinienne». Fidèle a la politique américaine des promesses creuses, Mme Rice a rappelé que «les USA et la communauté internationale aideront l'Autorité palestinienne à établir une force de sécurité professionnelle qui peut être une partie de la solution, qui puisse défendre un nouvel Etat palestinien et qui puisse agir contre le terrorisme». En d'autres termes, la résolution du problème aux yeux des Américains passerait par un surcroit de moyens humains et matériels militaires qui ne pourraient qu'aller dans le sens d'un risque d'une intensification des affrontements inter-palestiniens. Enfin, à Ramallah, Condoleezza Rice doit avoir des entretiens avec Mahmoud Abbas à qui elle compte demander d'annuler sa décision de bloquer les négociations avec Israël. C'est dans un climat rendu particulièrement explosif par l'offensive meurtrière israélienne contre la bande de Ghaza, qui a fait 140 victimes dont 22 enfants depuis mercredi passé, que la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a entamé dans la matinée d'hier une nouvelle tournée régionale qui, après l'Egypte, doit la mener à Al Qods puis à Ramallah. A peine trois mois après la réunion internationale sur le Proche-Orient tenue à Annapolis dans les environs de New York, il n'en reste presque plus rien des intentions affichées par la Maison Blanche de tout faire pour que la fin de mandat du président Bush coïncide avec l'avènement d'un Etat palestinien fiable et viable. La semaine écoulée a révélé au grand jour le double jeu israélien puisqu'au lendemain d'une rencontre entre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le premier ministre israélien, Ehud Olmert, l'armée israélienne, forces terrestres et aériennes confondues, lançait une offensive d'une rare violence contre la bande de Ghaza au prétexte de la poursuite des tirs de roquettes par des extrémistes palestiniens contre la région frontalière avec Israël. Depuis Le Caire où elle s'est entretenue avec le ministre des Affaires étrangères, Ahmad Abou Gheït, Mme Rice a, au cours d'une conférence de presse conjointe, réitéré ses appels pour une reprise des négociations directes israélo-palestiniennes. Elle a notamment tenu à préciser que «les deux parties doivent remplir leurs obligations contenues dans la Feuille de route en vue d'aller rapidement vers un processus de paix actif». Elaborée par le Quartette qui regroupe les Etats-Unis, l'UE, la Russie et l'ONU, la feuille de route prévoit, entre autres, le gel de la colonisation israélienne des territoires palestiniens et l'arrêt des attaques extrémistes palestiniennes contre Israël. Ni l'une ni l'autre de ces deux dispositions n'a de chance à court ou moyen terme de trouver matière à réalisation sachant que Tel Aviv poursuit plus que jamais l'encouragement et le financement pour l'établissement ou l'agrandissement de nouvelles colonies, tout particulièrement dans la partie orientale de la ville d'Al Qods, et qu'en réaction les extrémistes palestiniens n'entendent pas cesser les tirs de roquettes. L'équation s'est d'autant envenimée depuis la prise de pouvoir sur le territoire de la bande de Ghaza par le Hamas. En réponse aux propos tenus par la secrétaire d'Etat américaine qui a accusé directement le mouvement Hamas d'être le seul responsable des évènements survenus cette semaine écoulée, Ahmad Abou Gheit a expliqué que pour son pays «le mouvement Hamas fait partie de l'équation palestinienne». Fidèle a la politique américaine des promesses creuses, Mme Rice a rappelé que «les USA et la communauté internationale aideront l'Autorité palestinienne à établir une force de sécurité professionnelle qui peut être une partie de la solution, qui puisse défendre un nouvel Etat palestinien et qui puisse agir contre le terrorisme». En d'autres termes, la résolution du problème aux yeux des Américains passerait par un surcroit de moyens humains et matériels militaires qui ne pourraient qu'aller dans le sens d'un risque d'une intensification des affrontements inter-palestiniens. Enfin, à Ramallah, Condoleezza Rice doit avoir des entretiens avec Mahmoud Abbas à qui elle compte demander d'annuler sa décision de bloquer les négociations avec Israël.