Le programme du gouvernement, qui est celui du président de la République a, enfin, atterri sur le bureau de l'Assemblée des députés fraîchement élus. Soumis à débat jusqu'à jeudi prochain, les parlementaires auront donc à décortiquer le projet présenté par Abdelaziz Belkhadem, le critiquer et l'enrichir davantage avec des propositions supplémentaires. Cependant, si les préoccupations sociales semblent jouir de toute l'attention des pouvoirs publics, il n'en demeure pas moins que ces élus propulsés par le peuple à la députation, se doivent de traduire concrètement les aspirations des populations dans la perspective d'améliorer leur niveau de vie. C'est dire le poids et la consistance du volet social et l'impératif d'une prise en charge efficiente, dont la responsabilité incombe à la fois, au gouvernement qui, à travers son programme, devra mobiliser les moyens nécessaires et renforcer les différents dispositifs de prise en charge sociale, mais aussi aux représentants du peuple qui sont censés appuyer cette dynamique en enrichissant les textes de lois soumis par le gouvernement et proposer des solutions à même d'améliorer le pouvoir d'achat des citoyens, augmenter leurs revenus et satisfaire les revendications d'ordre social et socioprofessionnel qui émanent de la base. En effet, le programme du gouvernement ne chôme pas en matière de politique sociale cette dernière étant toujours associée aux différents programmes de développement initiés par le président Bouteflika. La réalisation de 1 million de logements, la création de 2 millions d'emplois à l'horizon 2009, les 100 locaux par commune à l'instar des programmes du Sud et des Hauts-Plateaux en sont des exemples probants qui reflètent une ferme volonté d'élever le niveau de vie des Algériens. Les différents chantiers de réforme qui touchent pratiquement à tous les secteurs s'inscrivent également dans cette logique, mais force est de constater dans la société profonde, la croissance de la pauvreté, de la mendicité, du banditisme et de la délinquance. Autant de phénomènes et de fléaux qui, non seulement expriment un marasme social grandissant, mais discréditent en plus les efforts des pouvoirs publics. Les revendications syndicales et l'ébullition du front social renseignent sur la précarité qui prévaut, et les chiffres avancés par le ministre de la Solidarité nationale et de l'Emploi sur le taux de chômage, le travail des enfants et sur la pauvreté sont souvent désavoués tantôt par la classe politique, tantôt par des organisations non gouvernementales. Certes, de lourds dossiers seront au menu des nouveaux députés de la chambre basse, qui font ombrage le plus souvent ce sensible chapitre social. La révision des lois électorales et sur les partis, l'amendement de la Constitution, les codes de commune et de wilaya, pour ne citer que ceux-là, meublent désormais l'agenda des parlementaires. D'ailleurs, certains députés tentent de remettre tant bien que mal la question sur la table, notamment la lutte contre le chômage et la précarité sociale, mais cela reste au stade des balbutiements en l'absence d'une concertation effective et d'une volonté délibérée à faire du volet social une priorité urgente dominant tous les débats. Le programme du gouvernement, qui est celui du président de la République a, enfin, atterri sur le bureau de l'Assemblée des députés fraîchement élus. Soumis à débat jusqu'à jeudi prochain, les parlementaires auront donc à décortiquer le projet présenté par Abdelaziz Belkhadem, le critiquer et l'enrichir davantage avec des propositions supplémentaires. Cependant, si les préoccupations sociales semblent jouir de toute l'attention des pouvoirs publics, il n'en demeure pas moins que ces élus propulsés par le peuple à la députation, se doivent de traduire concrètement les aspirations des populations dans la perspective d'améliorer leur niveau de vie. C'est dire le poids et la consistance du volet social et l'impératif d'une prise en charge efficiente, dont la responsabilité incombe à la fois, au gouvernement qui, à travers son programme, devra mobiliser les moyens nécessaires et renforcer les différents dispositifs de prise en charge sociale, mais aussi aux représentants du peuple qui sont censés appuyer cette dynamique en enrichissant les textes de lois soumis par le gouvernement et proposer des solutions à même d'améliorer le pouvoir d'achat des citoyens, augmenter leurs revenus et satisfaire les revendications d'ordre social et socioprofessionnel qui émanent de la base. En effet, le programme du gouvernement ne chôme pas en matière de politique sociale cette dernière étant toujours associée aux différents programmes de développement initiés par le président Bouteflika. La réalisation de 1 million de logements, la création de 2 millions d'emplois à l'horizon 2009, les 100 locaux par commune à l'instar des programmes du Sud et des Hauts-Plateaux en sont des exemples probants qui reflètent une ferme volonté d'élever le niveau de vie des Algériens. Les différents chantiers de réforme qui touchent pratiquement à tous les secteurs s'inscrivent également dans cette logique, mais force est de constater dans la société profonde, la croissance de la pauvreté, de la mendicité, du banditisme et de la délinquance. Autant de phénomènes et de fléaux qui, non seulement expriment un marasme social grandissant, mais discréditent en plus les efforts des pouvoirs publics. Les revendications syndicales et l'ébullition du front social renseignent sur la précarité qui prévaut, et les chiffres avancés par le ministre de la Solidarité nationale et de l'Emploi sur le taux de chômage, le travail des enfants et sur la pauvreté sont souvent désavoués tantôt par la classe politique, tantôt par des organisations non gouvernementales. Certes, de lourds dossiers seront au menu des nouveaux députés de la chambre basse, qui font ombrage le plus souvent ce sensible chapitre social. La révision des lois électorales et sur les partis, l'amendement de la Constitution, les codes de commune et de wilaya, pour ne citer que ceux-là, meublent désormais l'agenda des parlementaires. D'ailleurs, certains députés tentent de remettre tant bien que mal la question sur la table, notamment la lutte contre le chômage et la précarité sociale, mais cela reste au stade des balbutiements en l'absence d'une concertation effective et d'une volonté délibérée à faire du volet social une priorité urgente dominant tous les débats.