Sahar est une petite fille de neuf ans qui, comme tout enfant dans le monde entier, rêvait d'une enfance heureuse et tranquille auprès d'une famille tendre qui lui assure sécurité et protection. Sahar est une petite fille de neuf ans qui, comme tout enfant dans le monde entier, rêvait d'une enfance heureuse et tranquille auprès d'une famille tendre qui lui assure sécurité et protection. Ce sont là les rêves légitimes de tout enfant dans un monde où les modestes espérances des petits tournent au drame à cause de la barbarie et de l'atrocité des adultes. Sahar ne verra jamais ses rêves se réaliser pour la simple raison qu'elle vient d'être tuée par sa mère qui lui a fait subir les pires sévices et châtiments corporels. Son corps frêle a été torturé à mort par la personne qui devait normalement symboliser l'affection, la protection et la tendresse. Sahar est décédée, ce n'est pas un terrible cauchemar duquel nous désirons nous réveiller, mais c'est bel et bien un fait réel qui a défrayé la chronique et que plus d'un quotidien national arabophone et francophone ont évoqué. Sahar, qui a évolué au sein d'une famille monoparentale où la mère célibataire arrivait difficilement à assumer une réalité que toute la société condamnait et jugeait, a été violée. Violée par le traumatisme psychologique causé par le viol qu'elle subissait en permanence de la part du compagnon de sa mère, violée par les châtiments et les sévices corporels que sa mère lui faisait endurer sans relâche, violée par le silence criminel des adultes qui, ayant connaissance du calvaire incessant que la pauvre victime endurait, ont préféré ne pas se mêler des affaires qui ne les regardaient pas et contemplaient progressivement la mort lente de la petite. Ce crime barbare s'est déroulé à Annaba où Sahar depuis son enfance a été vouée au destin le plus sombre. De père inconnu, elle a grandi dans un centre d'accueil pour mères célibataires où les adultes avaient d'autres centres d'intérêts que de s'occuper de l'éducation des enfants. Selon Akher Saâ, un quotidien arabophone qui est revenu sur les circonstances du drame, Sahar, qui accompagnait souvent sa mère dans des lieux de débauche, ne trouvait un semblant de quiétude et de stabilité qu'au sein d'une famille d'accueil chez qui elle se rendait en permanence. Selon le même quotidien, Sahar avait fait part aux membres de cette famille de son vécu douloureux et de son envie de quitter cette maison. Elle est même allée plus loin en accusant le compagnon de sa mère d'avoir abusé d'elle à maintes reprises. Mais, apparemment, les adultes n'ont pas pris au sérieux les plaintes et les confidences de l'enfant, ce qui lui a coûté la vie puisque quelques jours après, l'enfant a été évacuée vers l'hôpital Ibn Rochd de Annaba souffrant de lésions, de blessures et de fractures auxquelles elle n'a pas survécu. La maman qui a tenté de s'innocenter a prétendu avoir maltraiter Sahar pour lui arracher le nom de celui qui l'a violée. Une histoire qui ne tient pas debout puisque la version la plus plausible des faits est que la mère, qui a découvert son amant avec sa fille, n'a trouvé d'autres moyens pour exprimer sa colère que de rouer de coups la petite et la mutiler pour lui avoir enlevé son homme. Quelle horreur ! Voyez-vous jusqu'à quel point l'âme humaine peut-elle être atroce et barbare ? Que s'est-il passé dans la tête de cette mère au moment où elle a mutilé sa propre chair ? Atteinte d'une pathologie mentale, aveuglée par la jalousie et la colère, âme insensible et inhumaine, la justice saura normalement prononcer la peine qu'il faut à l'encontre de cette femme. Seulement, ce fait défrayant renvoie à toute une problématique, celle de la protection et des droits de l'enfant en Algérie. Un sujet qui fait la Une des journaux et qui est au centre d'intérêt de tous uniquement le 1er Juin, journée rituellement célébrée et baptisée «Journée mondiale de l'enfance». Ce n'est qu'au cours de cette journée que nombreux se rappellent de l'existence des enfants, mais comment la célèbre-t-on ? En faisant le tour des centres spécialisés pour trisomiques, handicapés mentaux ou en difficultés sociales, en distribuant des bonbons et en exposant des discours qui ne peuvent être d'une grande utilité dans le cas de cette fillette victime d'atrocité humaine et qui ne peut même pas lancer un cri de détresse. En ayant écho de drames pareils, étant réellement en mesure de parler des droits des enfants dans un pays où le droit à la vie est ôté de la manière la plus ignoble ? Il faut réellement nous remettre en cause car nous sommes réellement une société qui encourage implicitement les comportements violents à l'égard des enfants en cultivant le culte du silence. Nous omettons que nous offrons par notre attitude un terrain fertile aux agresseurs et aux pervers sexuels de toutes espèces. Jusqu'à quand ce silence ? Ce sont là les rêves légitimes de tout enfant dans un monde où les modestes espérances des petits tournent au drame à cause de la barbarie et de l'atrocité des adultes. Sahar ne verra jamais ses rêves se réaliser pour la simple raison qu'elle vient d'être tuée par sa mère qui lui a fait subir les pires sévices et châtiments corporels. Son corps frêle a été torturé à mort par la personne qui devait normalement symboliser l'affection, la protection et la tendresse. Sahar est décédée, ce n'est pas un terrible cauchemar duquel nous désirons nous réveiller, mais c'est bel et bien un fait réel qui a défrayé la chronique et que plus d'un quotidien national arabophone et francophone ont évoqué. Sahar, qui a évolué au sein d'une famille monoparentale où la mère célibataire arrivait difficilement à assumer une réalité que toute la société condamnait et jugeait, a été violée. Violée par le traumatisme psychologique causé par le viol qu'elle subissait en permanence de la part du compagnon de sa mère, violée par les châtiments et les sévices corporels que sa mère lui faisait endurer sans relâche, violée par le silence criminel des adultes qui, ayant connaissance du calvaire incessant que la pauvre victime endurait, ont préféré ne pas se mêler des affaires qui ne les regardaient pas et contemplaient progressivement la mort lente de la petite. Ce crime barbare s'est déroulé à Annaba où Sahar depuis son enfance a été vouée au destin le plus sombre. De père inconnu, elle a grandi dans un centre d'accueil pour mères célibataires où les adultes avaient d'autres centres d'intérêts que de s'occuper de l'éducation des enfants. Selon Akher Saâ, un quotidien arabophone qui est revenu sur les circonstances du drame, Sahar, qui accompagnait souvent sa mère dans des lieux de débauche, ne trouvait un semblant de quiétude et de stabilité qu'au sein d'une famille d'accueil chez qui elle se rendait en permanence. Selon le même quotidien, Sahar avait fait part aux membres de cette famille de son vécu douloureux et de son envie de quitter cette maison. Elle est même allée plus loin en accusant le compagnon de sa mère d'avoir abusé d'elle à maintes reprises. Mais, apparemment, les adultes n'ont pas pris au sérieux les plaintes et les confidences de l'enfant, ce qui lui a coûté la vie puisque quelques jours après, l'enfant a été évacuée vers l'hôpital Ibn Rochd de Annaba souffrant de lésions, de blessures et de fractures auxquelles elle n'a pas survécu. La maman qui a tenté de s'innocenter a prétendu avoir maltraiter Sahar pour lui arracher le nom de celui qui l'a violée. Une histoire qui ne tient pas debout puisque la version la plus plausible des faits est que la mère, qui a découvert son amant avec sa fille, n'a trouvé d'autres moyens pour exprimer sa colère que de rouer de coups la petite et la mutiler pour lui avoir enlevé son homme. Quelle horreur ! Voyez-vous jusqu'à quel point l'âme humaine peut-elle être atroce et barbare ? Que s'est-il passé dans la tête de cette mère au moment où elle a mutilé sa propre chair ? Atteinte d'une pathologie mentale, aveuglée par la jalousie et la colère, âme insensible et inhumaine, la justice saura normalement prononcer la peine qu'il faut à l'encontre de cette femme. Seulement, ce fait défrayant renvoie à toute une problématique, celle de la protection et des droits de l'enfant en Algérie. Un sujet qui fait la Une des journaux et qui est au centre d'intérêt de tous uniquement le 1er Juin, journée rituellement célébrée et baptisée «Journée mondiale de l'enfance». Ce n'est qu'au cours de cette journée que nombreux se rappellent de l'existence des enfants, mais comment la célèbre-t-on ? En faisant le tour des centres spécialisés pour trisomiques, handicapés mentaux ou en difficultés sociales, en distribuant des bonbons et en exposant des discours qui ne peuvent être d'une grande utilité dans le cas de cette fillette victime d'atrocité humaine et qui ne peut même pas lancer un cri de détresse. En ayant écho de drames pareils, étant réellement en mesure de parler des droits des enfants dans un pays où le droit à la vie est ôté de la manière la plus ignoble ? Il faut réellement nous remettre en cause car nous sommes réellement une société qui encourage implicitement les comportements violents à l'égard des enfants en cultivant le culte du silence. Nous omettons que nous offrons par notre attitude un terrain fertile aux agresseurs et aux pervers sexuels de toutes espèces. Jusqu'à quand ce silence ?