L'Organisation mondiale des Douanes (OMD) a offert jeudi aux Douanes algériennes (DA) un prix spécial pour ses efforts consentis pour lutter contre la contrefaçon et le piratage malgré la faiblesse de leurs moyens, a révélé M. Mohamed Abdou Bouderbala, directeur général des Douanes algériénnes. En 2006, les D.A. ont saisi près de 833.000 articles (cosmétiques, pièces de rechange pour automobiles, appareils électriques, produits alimentaires et autres articles scolaires). 38 affaires sont en justice, pour une cinquantaine d'interventions opérées par les D.A. durant la même année. Dans de nombreux cas, les contrefaçons ont été décelées par les services douaniers eux-mêmes, ou signalés par des citoyens et opérateurs économiques. Ces produits contrefaits proviennent essentiellement de Chine. Cependant, cette dernière n'est pas le seul pays de provenance de ces produits. Les chiffres des D.A. classent les Emirats arabes unis en seconde position avec plus de 30% de la marchandise contrefaite. La Turquie, l'Italie, l'Allemagne et le Liban figurent également parmi les pays de provenance. Les produits alimentaires sont les plus touchés par le phénomène de la contrefaçon. Ils constituent plus de 40% des saisies douanières réalisées au cours de l'année dernière. Viennent ensuite les pièces de rechange avec plus de 28%. Il y a également les cigarettes qui proviennent du Niger et du Mali, notamment la marque Rym produite et commercialisée par la Société nationale des tabacs et allumettes (SNTA) ainsi que les produits de l'entreprise BCR (Boulonnerie, coutellerie, robinetterie). S'agissant du prix spécial offert par l'OMD, M. Bouderbala précise qu'il a été attribué aux DA à la suite d'une évaluation faite, il y a quelques mois en Algérie, par cette organisation intergouvernementale regroupant 171 pays, dont la mission est de faciliter le commerce international, le développement des normes et la simplification des procédures douanières. Apropos de la lutte contre la contrefaçon, M. Bouderbala souligne qu'elle nécessite aussi l'intervention d'autres secteurs, notamment le ministère du Commerce, l'administration fiscale, l'office national des droits d'auteur, l'INAPI, les détenteurs de marques et les producteurs internationaux des principaux produits concernés par la contrefaçon potentielle, ainsi que le secteur de la distribution et les opérateurs économiques. L'Organisation mondiale des Douanes (OMD) a offert jeudi aux Douanes algériennes (DA) un prix spécial pour ses efforts consentis pour lutter contre la contrefaçon et le piratage malgré la faiblesse de leurs moyens, a révélé M. Mohamed Abdou Bouderbala, directeur général des Douanes algériénnes. En 2006, les D.A. ont saisi près de 833.000 articles (cosmétiques, pièces de rechange pour automobiles, appareils électriques, produits alimentaires et autres articles scolaires). 38 affaires sont en justice, pour une cinquantaine d'interventions opérées par les D.A. durant la même année. Dans de nombreux cas, les contrefaçons ont été décelées par les services douaniers eux-mêmes, ou signalés par des citoyens et opérateurs économiques. Ces produits contrefaits proviennent essentiellement de Chine. Cependant, cette dernière n'est pas le seul pays de provenance de ces produits. Les chiffres des D.A. classent les Emirats arabes unis en seconde position avec plus de 30% de la marchandise contrefaite. La Turquie, l'Italie, l'Allemagne et le Liban figurent également parmi les pays de provenance. Les produits alimentaires sont les plus touchés par le phénomène de la contrefaçon. Ils constituent plus de 40% des saisies douanières réalisées au cours de l'année dernière. Viennent ensuite les pièces de rechange avec plus de 28%. Il y a également les cigarettes qui proviennent du Niger et du Mali, notamment la marque Rym produite et commercialisée par la Société nationale des tabacs et allumettes (SNTA) ainsi que les produits de l'entreprise BCR (Boulonnerie, coutellerie, robinetterie). S'agissant du prix spécial offert par l'OMD, M. Bouderbala précise qu'il a été attribué aux DA à la suite d'une évaluation faite, il y a quelques mois en Algérie, par cette organisation intergouvernementale regroupant 171 pays, dont la mission est de faciliter le commerce international, le développement des normes et la simplification des procédures douanières. Apropos de la lutte contre la contrefaçon, M. Bouderbala souligne qu'elle nécessite aussi l'intervention d'autres secteurs, notamment le ministère du Commerce, l'administration fiscale, l'office national des droits d'auteur, l'INAPI, les détenteurs de marques et les producteurs internationaux des principaux produits concernés par la contrefaçon potentielle, ainsi que le secteur de la distribution et les opérateurs économiques.