A peine les élections législatives achevées que l'Algérie se projette déjà sur les élections locales (APC et APW) qui auront lieu en novembre prochain. Entre-temps, les élus locaux des 1.560 communes du pays doivent gérer les affaires courantes, selon les propos du ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni. Les maires et les élus qui ont en charge les différentes structures de la commune continueront à fonctionner pendant presque 6 mois au ralenti, car ils n'auront aucune décision importante à prendre en matière de logements, de finances, de projets d'investissements ou de décisions relatives au développement de la commune. Ils seront chargés uniquement de gérer les affaires administratives et des secteurs en rapport avec la qualité de vie des citoyens, c'est-à-dire, l'enlèvement et le ramassage des ordures, la lutte contre les maladies saisonnières et, enfin, le transport scolaire. Durant 6 mois, les élus du peuple seront mis dans une sorte de stand-by sans offusquer outre mesure les hautes autorités du pays. Une situation qui a été déjà vécue par la majorité des communes de Kabylie en 2002 avec les résultats désastreux qu'on connaît aujourd'hui. Le retard économique considérable enregistré par cette région par rapport au reste du pays est vécu par la population locale comme une sorte de sanction des autorités qui n'ont pas apprécié la fronde citoyenne de 2001. Mais en quoi une élection législative ou locale peut-elle influer sur le bien-être du citoyen si les électeurs eux-mêmes boudent ces mêmes élections. La réponse est dans la nature de ces élections et leur prolongement dans la vie quotidienne de la population qui préfère de loin s'investir dans les élections locales au détriment des législatives qui sont perçues comme un tremplin politique pour tout candidat. L'ancien patron du FLN Abdelhamid Mehri a trouvé les mots justes pour décrire ces opérations électorales en soutenant que l'expérience électorale en Algérie « est conçue comme une pièce de théâtre, avec des producteurs, des acteurs et une répartition des rôles, avec des quotas pour les joueurs ». Il est vrai que cette sentence de l'ancien SG de l'ex-parti unique intervient au lendemain des élections législatives organisées en mai dernier mais elle résume on ne peut mieux la mentalité ambiante qui prévaut chez chaque citoyen. Le très faible taux de participation jamais enregistré depuis l'indépendance du pays aux dernières législatives a encore creusé le fossé entre le citoyen prêt à faire acte de son devoir électoral et la pratique politique qui prend un sacré coup de boutoir. Selon Mehri, cette situation révèle que le pouvoir « ne désire pas le changement et œuvre à éradiquer toute vie politique ». Comme il également critiqué les « conditions » dans lesquelles se sont déroulées les législatives en affirmant que « le système actuel n'est plus capable de relever les défis intérieurs et extérieurs ». Même s'il est attendu un certain relèvement du taux de participation des citoyens à ces prochaines élections locales du fait de l'impact direct sur la vie des citoyens en général que représentent pour eux ces élections, il n'en demeure pas moins que le pays vit en permanence d'échéances en échéances sans prise directe sur la vie réelle et quotidienne du citoyen qui a commencé à bouder de plus en plus ces joutes électorales qui arrivent à un rythme soutenu. La magistrale leçon administrée par la population le 17 mai dernier a-t-elle servi au moins au pouvoir en place pour tirer tous les enseignements nécessaires ou continuera-t-il de faire la sourde oreille et en maintenant coûte que coûte cette échéance au risque de se couper de toute la société. Si ce n'est déjà fait. A peine les élections législatives achevées que l'Algérie se projette déjà sur les élections locales (APC et APW) qui auront lieu en novembre prochain. Entre-temps, les élus locaux des 1.560 communes du pays doivent gérer les affaires courantes, selon les propos du ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni. Les maires et les élus qui ont en charge les différentes structures de la commune continueront à fonctionner pendant presque 6 mois au ralenti, car ils n'auront aucune décision importante à prendre en matière de logements, de finances, de projets d'investissements ou de décisions relatives au développement de la commune. Ils seront chargés uniquement de gérer les affaires administratives et des secteurs en rapport avec la qualité de vie des citoyens, c'est-à-dire, l'enlèvement et le ramassage des ordures, la lutte contre les maladies saisonnières et, enfin, le transport scolaire. Durant 6 mois, les élus du peuple seront mis dans une sorte de stand-by sans offusquer outre mesure les hautes autorités du pays. Une situation qui a été déjà vécue par la majorité des communes de Kabylie en 2002 avec les résultats désastreux qu'on connaît aujourd'hui. Le retard économique considérable enregistré par cette région par rapport au reste du pays est vécu par la population locale comme une sorte de sanction des autorités qui n'ont pas apprécié la fronde citoyenne de 2001. Mais en quoi une élection législative ou locale peut-elle influer sur le bien-être du citoyen si les électeurs eux-mêmes boudent ces mêmes élections. La réponse est dans la nature de ces élections et leur prolongement dans la vie quotidienne de la population qui préfère de loin s'investir dans les élections locales au détriment des législatives qui sont perçues comme un tremplin politique pour tout candidat. L'ancien patron du FLN Abdelhamid Mehri a trouvé les mots justes pour décrire ces opérations électorales en soutenant que l'expérience électorale en Algérie « est conçue comme une pièce de théâtre, avec des producteurs, des acteurs et une répartition des rôles, avec des quotas pour les joueurs ». Il est vrai que cette sentence de l'ancien SG de l'ex-parti unique intervient au lendemain des élections législatives organisées en mai dernier mais elle résume on ne peut mieux la mentalité ambiante qui prévaut chez chaque citoyen. Le très faible taux de participation jamais enregistré depuis l'indépendance du pays aux dernières législatives a encore creusé le fossé entre le citoyen prêt à faire acte de son devoir électoral et la pratique politique qui prend un sacré coup de boutoir. Selon Mehri, cette situation révèle que le pouvoir « ne désire pas le changement et œuvre à éradiquer toute vie politique ». Comme il également critiqué les « conditions » dans lesquelles se sont déroulées les législatives en affirmant que « le système actuel n'est plus capable de relever les défis intérieurs et extérieurs ». Même s'il est attendu un certain relèvement du taux de participation des citoyens à ces prochaines élections locales du fait de l'impact direct sur la vie des citoyens en général que représentent pour eux ces élections, il n'en demeure pas moins que le pays vit en permanence d'échéances en échéances sans prise directe sur la vie réelle et quotidienne du citoyen qui a commencé à bouder de plus en plus ces joutes électorales qui arrivent à un rythme soutenu. La magistrale leçon administrée par la population le 17 mai dernier a-t-elle servi au moins au pouvoir en place pour tirer tous les enseignements nécessaires ou continuera-t-il de faire la sourde oreille et en maintenant coûte que coûte cette échéance au risque de se couper de toute la société. Si ce n'est déjà fait.