Soucieuse de sécuriser davantage son approvisionnement en gaz naturel, l'Europe particulièrement énergétivore, se tourne désormais vers le gaz en provenance du Nigeria via le gazoduc Transsaharien Gaz Pipeline (TSGP) qui passera par notre pays et dont Sonatrach est actionnaire. Soucieuse de sécuriser davantage son approvisionnement en gaz naturel, l'Europe particulièrement énergétivore, se tourne désormais vers le gaz en provenance du Nigeria via le gazoduc Transsaharien Gaz Pipeline (TSGP) qui passera par notre pays et dont Sonatrach est actionnaire. C'est dans ce sens que le ministre de l'Energie, Chakib Khelil, s'est déplacé hier à Bruxelles accompagné d'une importante délégation des parties prenantes à ce projet, à savoir les entreprises énergétiques des pays traversés (Nigéria, Niger, Algérie) par le transsaharien et ce dans le but de procéder à une campagne de promotion en direction des partenaires et investisseurs potentiels du projet. C'est en effet une opération qui vise à se rapprocher des partenaires et investisseurs pour leur démontrer les avantages du projet, notamment la sécurisation et la diversification des sources d'approvisionnement en gaz, les aspects financiers et l'impact environnemental ainsi que les effets sur le développement durable des pays traversés. Le TSGP nécessitera un investissement estimé à 10 milliards de dollars et devrait acheminer 20 à 30 milliards de mètres cubes par an à l'horizon 2015 dont la délégation en déplacement à Bruxelles s'affaire à trouver les investisseurs, à l'instar de la Banque mondiale qui a pris part à cette conférence. Selon le PDG de Sonatrach, M. Méziane, «une étude exhaustive économique et environnementale a démontré récemment la rentabilité du projet, ce que nous allons présenter à nos futurs partenaires» a-t-il déclaré hier à la Chaîne III. Aussi, l'impact économique pour Sonatrach est considérable, toutefois M. Meziane affirmera que la part de Sonatrach dans ce projet n'est pas encore déterminée. Ce projet de gazoduc d'envergure mondiale qui est d'une longueur totale de 4.128 kilomètres, traversera sur 1.037 km le territoire du Nigeria, 841 km le Niger et le plus long tronçon, 2.310 km traversera le territoire algérien jusqu'à la côte méditerranéenne à Beni Saf à l'Ouest ou El Kala à l'Est du pays. Cet «ouvrage titanesque» est inscrit comme une «priorité dans le programme du NEPAD» compte tenu des retombées économiques des pays traversés par le TSGP. Aussi, il permettra d'approvisionner en gaz naturel des contrées dépourvues d'infrastructures gazières. Ce qui favorisera le désenclavement de ces régions et contribuera à leur développement en diminuant ainsi le flux migratoire. Troisième fournisseur de l'Europe avec 55 milliards de mètres cubes, ce qui correspond à 15 % sur le marché européen, Sonatrach entend par là consolider sa place sur le marché européen surtout avec les nouveaux gazoducs Medgaz et Galsi en devenant à court terme le deuxième fournisseur ce, qui la rapproche de la Russie en termes de capacité d'approvisionnement. Pour sa part M. Meziane trouve que la « connexion Nigeria - Algérie, deux producteurs d'hydrocarbures avérés, pourrait avoir une carte à jouer sur le marché de l'approvisionnement gazier de l'Europe ». Pour sa part, l'Europe entend diversifier les sources d'approvisionnement qui ont causé, rappelons le, des discordes que ce soit la Russie avec le gazoduc traversant l'Ukraine ou l'Algérie avec le Medgaz et se détacher de l'emprise de ces deux principaux fournisseurs de gaz en l'occurrence Sonatrach et Gazprom. D'autant que d'un point de vue géographique, le Delta du Niger est deux fois plus près du centre de l'Europe que ne l'est la Sibérie occidentale qui est actuellement le grand réservoir de gaz russe et presque aussi près que le sont les gisements off-shore norvégiens, sauf que sur, le plan sécuritaire, la région du Delta du Niger est quelque peu instable et sujette à des turbulences. C'est dans ce sens que le ministre de l'Energie, Chakib Khelil, s'est déplacé hier à Bruxelles accompagné d'une importante délégation des parties prenantes à ce projet, à savoir les entreprises énergétiques des pays traversés (Nigéria, Niger, Algérie) par le transsaharien et ce dans le but de procéder à une campagne de promotion en direction des partenaires et investisseurs potentiels du projet. C'est en effet une opération qui vise à se rapprocher des partenaires et investisseurs pour leur démontrer les avantages du projet, notamment la sécurisation et la diversification des sources d'approvisionnement en gaz, les aspects financiers et l'impact environnemental ainsi que les effets sur le développement durable des pays traversés. Le TSGP nécessitera un investissement estimé à 10 milliards de dollars et devrait acheminer 20 à 30 milliards de mètres cubes par an à l'horizon 2015 dont la délégation en déplacement à Bruxelles s'affaire à trouver les investisseurs, à l'instar de la Banque mondiale qui a pris part à cette conférence. Selon le PDG de Sonatrach, M. Méziane, «une étude exhaustive économique et environnementale a démontré récemment la rentabilité du projet, ce que nous allons présenter à nos futurs partenaires» a-t-il déclaré hier à la Chaîne III. Aussi, l'impact économique pour Sonatrach est considérable, toutefois M. Meziane affirmera que la part de Sonatrach dans ce projet n'est pas encore déterminée. Ce projet de gazoduc d'envergure mondiale qui est d'une longueur totale de 4.128 kilomètres, traversera sur 1.037 km le territoire du Nigeria, 841 km le Niger et le plus long tronçon, 2.310 km traversera le territoire algérien jusqu'à la côte méditerranéenne à Beni Saf à l'Ouest ou El Kala à l'Est du pays. Cet «ouvrage titanesque» est inscrit comme une «priorité dans le programme du NEPAD» compte tenu des retombées économiques des pays traversés par le TSGP. Aussi, il permettra d'approvisionner en gaz naturel des contrées dépourvues d'infrastructures gazières. Ce qui favorisera le désenclavement de ces régions et contribuera à leur développement en diminuant ainsi le flux migratoire. Troisième fournisseur de l'Europe avec 55 milliards de mètres cubes, ce qui correspond à 15 % sur le marché européen, Sonatrach entend par là consolider sa place sur le marché européen surtout avec les nouveaux gazoducs Medgaz et Galsi en devenant à court terme le deuxième fournisseur ce, qui la rapproche de la Russie en termes de capacité d'approvisionnement. Pour sa part M. Meziane trouve que la « connexion Nigeria - Algérie, deux producteurs d'hydrocarbures avérés, pourrait avoir une carte à jouer sur le marché de l'approvisionnement gazier de l'Europe ». Pour sa part, l'Europe entend diversifier les sources d'approvisionnement qui ont causé, rappelons le, des discordes que ce soit la Russie avec le gazoduc traversant l'Ukraine ou l'Algérie avec le Medgaz et se détacher de l'emprise de ces deux principaux fournisseurs de gaz en l'occurrence Sonatrach et Gazprom. D'autant que d'un point de vue géographique, le Delta du Niger est deux fois plus près du centre de l'Europe que ne l'est la Sibérie occidentale qui est actuellement le grand réservoir de gaz russe et presque aussi près que le sont les gisements off-shore norvégiens, sauf que sur, le plan sécuritaire, la région du Delta du Niger est quelque peu instable et sujette à des turbulences.