Les discussions qui se sont tenues, jeudi dernier à Abuja, dans la tour abritant le siège du groupe Nigeria National Petroleum Corporation (NNPC), ont évoqué le mémorandum d'entente. Les discussions qui se sont tenues, jeudi dernier à Abuja, dans la tour abritant le siège du groupe Nigeria National Petroleum Corporation (NNPC), ont évoqué le mémorandum d'entente. Un groupe de travail conduit par le P-DG de Sonatrach, M.Mohamed Meziane, s'est rendu la semaine dernière au Nigeria pour faire le point sur l'état d'avancement du méga-projet de gazoduc Trans-Saharan Gas Pipeline (TSGP), devant relier le Nigeria à l'Europe via l'Algérie en traversant aussi le Niger. C'est ce qu'a appris Midi Libre auprès d'une source proche de la société nationale des hydrocarbures. Celle-ci nous a souligné que ce voyage a permis d'aborder la question du mémorandum d'entente qui devrait lier les parties contractantes ainsi que l'évaluation du coût global du projet. Jusque-là estimé autour de 10 milliards de dollars US, le coût du projet est revu à la hausse et devrait ainsi dépasser les 12 milliards de dollars. Les discussions qui se sont tenues, jeudi dernier à Abuja, dans la tour abritant le siège du groupe Nigeria National Petroleum Corporation (NNPC), ont évoqué le mémorandum d'entente. Ce document est en phase d'être soumis à l'approbation des trois pays concernés, en l'occurrence l'Algérie, le Nigeria et le Niger. Cette rencontre fut ainsi une opportunité aux promoteurs du TSGP de signifier aux partenaires potentiels, notamment les pays consommateurs de l'Europe, que le projet n'a pas été relégué à des préoccupations secondaires conséquemment à la crise économique que traverse le monde. Une crise qui engendre une raréfaction des ressources financières, particulièrement pour les grands projets énergétiques. Il en ressort même que les deux parties estiment que le moment est « venu » pour sceller la joint-venture. En effet, si l'accord n'intervenait pas bientôt, il est fort probable qu'il y ait un glissement dans la mise en gaz du pipeline. Lors de cette rencontre, Mohamed Meziane a souligné que le projet serait achevé entre 2015 et 2017. Ceci, au moment où le planning initial qui a été révélé en 2007 n'excédait pas 2015. Compte tenu des éléments liés aux aspects technico-économiques et de marché, Sonatrach et NNPC, qui supervisent le projet TSGP, sont contraintes de ne pas passer cette date-butoir. Ce timing permettra, en effet, un positionnement renforcé du gaz africain sur le marché européen dont les projections de développement prévoient un déficit notable à partir de 2015. L'Algérie et le Nigeria seront appelés à jouer, en conséquence, un rôle de premier plan dans la sécurisation de l'alimentation en gaz naturel de l'Union européenne qui a eu, récemment, à vérifier les effets négatifs d'une trop grande dépendance vis-à-vis d'un fournisseur. Du point de vue géographique, le Delta du Niger est deux fois plus près du centre de l'Europe que ne l'est la Sibérie occidentale qui est actuellement le grand réservoir de gaz russe et presque aussi près que ne le sont les gisements off-shore norvégiens. Tous ces objectifs stratégiques ont été confortés par des études qui prouvent la viabilité économique du TSGP. Il est utile de rappeler que ce gazoduc intercontinental, d'une longueur totale de 4.128 kilomètres, disposera d'un potentiel de livraison compris entre 20 et 30 milliards de m3 de gaz. Le projet qui prévoit également la construction d'une vingtaine de stations de compression, aboutira, sur sa partie onshore, soit à Beni Saf à l'ouest, soit à El Kala à l'est. Une autre question qui doit encore être tranchée. M. M. Un groupe de travail conduit par le P-DG de Sonatrach, M.Mohamed Meziane, s'est rendu la semaine dernière au Nigeria pour faire le point sur l'état d'avancement du méga-projet de gazoduc Trans-Saharan Gas Pipeline (TSGP), devant relier le Nigeria à l'Europe via l'Algérie en traversant aussi le Niger. C'est ce qu'a appris Midi Libre auprès d'une source proche de la société nationale des hydrocarbures. Celle-ci nous a souligné que ce voyage a permis d'aborder la question du mémorandum d'entente qui devrait lier les parties contractantes ainsi que l'évaluation du coût global du projet. Jusque-là estimé autour de 10 milliards de dollars US, le coût du projet est revu à la hausse et devrait ainsi dépasser les 12 milliards de dollars. Les discussions qui se sont tenues, jeudi dernier à Abuja, dans la tour abritant le siège du groupe Nigeria National Petroleum Corporation (NNPC), ont évoqué le mémorandum d'entente. Ce document est en phase d'être soumis à l'approbation des trois pays concernés, en l'occurrence l'Algérie, le Nigeria et le Niger. Cette rencontre fut ainsi une opportunité aux promoteurs du TSGP de signifier aux partenaires potentiels, notamment les pays consommateurs de l'Europe, que le projet n'a pas été relégué à des préoccupations secondaires conséquemment à la crise économique que traverse le monde. Une crise qui engendre une raréfaction des ressources financières, particulièrement pour les grands projets énergétiques. Il en ressort même que les deux parties estiment que le moment est « venu » pour sceller la joint-venture. En effet, si l'accord n'intervenait pas bientôt, il est fort probable qu'il y ait un glissement dans la mise en gaz du pipeline. Lors de cette rencontre, Mohamed Meziane a souligné que le projet serait achevé entre 2015 et 2017. Ceci, au moment où le planning initial qui a été révélé en 2007 n'excédait pas 2015. Compte tenu des éléments liés aux aspects technico-économiques et de marché, Sonatrach et NNPC, qui supervisent le projet TSGP, sont contraintes de ne pas passer cette date-butoir. Ce timing permettra, en effet, un positionnement renforcé du gaz africain sur le marché européen dont les projections de développement prévoient un déficit notable à partir de 2015. L'Algérie et le Nigeria seront appelés à jouer, en conséquence, un rôle de premier plan dans la sécurisation de l'alimentation en gaz naturel de l'Union européenne qui a eu, récemment, à vérifier les effets négatifs d'une trop grande dépendance vis-à-vis d'un fournisseur. Du point de vue géographique, le Delta du Niger est deux fois plus près du centre de l'Europe que ne l'est la Sibérie occidentale qui est actuellement le grand réservoir de gaz russe et presque aussi près que ne le sont les gisements off-shore norvégiens. Tous ces objectifs stratégiques ont été confortés par des études qui prouvent la viabilité économique du TSGP. Il est utile de rappeler que ce gazoduc intercontinental, d'une longueur totale de 4.128 kilomètres, disposera d'un potentiel de livraison compris entre 20 et 30 milliards de m3 de gaz. Le projet qui prévoit également la construction d'une vingtaine de stations de compression, aboutira, sur sa partie onshore, soit à Beni Saf à l'ouest, soit à El Kala à l'est. Une autre question qui doit encore être tranchée. M. M.