Un violent séisme d'une magnitude de 6,8 sur l'échelle de Richter a frappé hier l'île principale de l'archipel japonais, Honshu, à 10h13 (heure locale). Un violent séisme d'une magnitude de 6,8 sur l'échelle de Richter a frappé hier l'île principale de l'archipel japonais, Honshu, à 10h13 (heure locale). Malgré la violence de la secousse, le bilan humain provisoire fait état d'au moins 7 morts (quatre femmes et trois hommes tous septuagénaires ou octogénaires) et de 692 blessés hospitalisés. Selon la télévision publique NHK, 4.800 personnes sont privées d'habitations et seront hébergées dans des gymnases ou autres abris de fortune et 37.000 foyers sont privés d'eau. Ce tremblement de terre a été suivi de nombreuses répliques dont une de 5,6 sur l'échelle de Richter au Nord-Ouest du pays ainsi que de mini-tsunamis d'une hauteur de 50 cm. Le séisme dont l'épicentre se situe au large des côtes intérieures du Japon, à 250 km au nord-ouest de Tokyo a été ressenti dans toute l'île d'Honshu allant même à faire trembler les gratte-ciel de la capitale nippone. Les autorités japonaises ont, par mesure de précaution, interrompu le trafic des TGV shinkansen, fermé les autoroutes de la région ainsi que l'aéroport de Niigata. Un feu s'est déclenché dans la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa mais a vite été maîtrisé par les autorités qui assuraient ce matin qu'il n'y avait pas de risque de fuites radioactives avant de se raviser et de déclarer publiquement qu'une très légère fuite, sans danger, avait été détectée : «Nous pouvons confirmer que de l'eau contenant de la matière radioactive a fui […] Mais la fuite est bien en dessous des niveaux qui pourraient affecter l'environnement.» Le bilan matériel est assez lourd puisque les autorités parlent de 300 bâtiments détruits et 212 endommagés dont une majorité dans la ville de Kashiwazaki, de nombreux ponts ont été abîmés et d'énormes crevasses se sont formées sur le sol. Face à cette situation, le Premier ministre japonais Shinzo Abe, au plus bas dans les sondages, qui faisait campagne au Sud du pays en vue des élections sénatoriales du 29 juillet a regagné Tokyo où le gouvernement a mis en place une cellule de crise. Se voulant rassurant, celui-ci a déclaré avant de s'envoler pour Tokyo : «Nous devons prendre toutes les mesures possibles pour sauver des vies. On annonce des pluies dans la région pour demain, aussi devons-nous tout faire pour sauver des vies, établir des relais et rassurer les gens». En octobre 2004, Niigata avait été touchée par un tremblement de terre de magnitude 6,8 qui avait fait 65 morts et plus de 3.000 blessés. Il s'agissait du séisme le plus meurtrier au Japon depuis la secousse de magnitude 7,3 qui avait dévasté Kobe en 1995, tuant plus de 6.400 personnes. Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, le Japon subit chaque année environ 20% des séismes les plus violents enregistrés dans le monde. Au pays du Soleil Levant, la terre tremble en moyenne toutes les 5 minutes. Malgré la violence de la secousse, le bilan humain provisoire fait état d'au moins 7 morts (quatre femmes et trois hommes tous septuagénaires ou octogénaires) et de 692 blessés hospitalisés. Selon la télévision publique NHK, 4.800 personnes sont privées d'habitations et seront hébergées dans des gymnases ou autres abris de fortune et 37.000 foyers sont privés d'eau. Ce tremblement de terre a été suivi de nombreuses répliques dont une de 5,6 sur l'échelle de Richter au Nord-Ouest du pays ainsi que de mini-tsunamis d'une hauteur de 50 cm. Le séisme dont l'épicentre se situe au large des côtes intérieures du Japon, à 250 km au nord-ouest de Tokyo a été ressenti dans toute l'île d'Honshu allant même à faire trembler les gratte-ciel de la capitale nippone. Les autorités japonaises ont, par mesure de précaution, interrompu le trafic des TGV shinkansen, fermé les autoroutes de la région ainsi que l'aéroport de Niigata. Un feu s'est déclenché dans la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa mais a vite été maîtrisé par les autorités qui assuraient ce matin qu'il n'y avait pas de risque de fuites radioactives avant de se raviser et de déclarer publiquement qu'une très légère fuite, sans danger, avait été détectée : «Nous pouvons confirmer que de l'eau contenant de la matière radioactive a fui […] Mais la fuite est bien en dessous des niveaux qui pourraient affecter l'environnement.» Le bilan matériel est assez lourd puisque les autorités parlent de 300 bâtiments détruits et 212 endommagés dont une majorité dans la ville de Kashiwazaki, de nombreux ponts ont été abîmés et d'énormes crevasses se sont formées sur le sol. Face à cette situation, le Premier ministre japonais Shinzo Abe, au plus bas dans les sondages, qui faisait campagne au Sud du pays en vue des élections sénatoriales du 29 juillet a regagné Tokyo où le gouvernement a mis en place une cellule de crise. Se voulant rassurant, celui-ci a déclaré avant de s'envoler pour Tokyo : «Nous devons prendre toutes les mesures possibles pour sauver des vies. On annonce des pluies dans la région pour demain, aussi devons-nous tout faire pour sauver des vies, établir des relais et rassurer les gens». En octobre 2004, Niigata avait été touchée par un tremblement de terre de magnitude 6,8 qui avait fait 65 morts et plus de 3.000 blessés. Il s'agissait du séisme le plus meurtrier au Japon depuis la secousse de magnitude 7,3 qui avait dévasté Kobe en 1995, tuant plus de 6.400 personnes. Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, le Japon subit chaque année environ 20% des séismes les plus violents enregistrés dans le monde. Au pays du Soleil Levant, la terre tremble en moyenne toutes les 5 minutes.