Un très violent tremblement de terre a frappé mardi le nord du Japon et a été ressenti dans presque tout le pays, faisant au moins 27 blessés, arrêtant les trains et une centrale nucléaire, et secouant les gratte-ciel de Tokyo pendant d'interminables minutes. Le séisme, d'une magnitude révisée de 7,2 sur l'échelle ouverte de Richter, s'est produit à 11h 46 locales (2h 46 GMT). Son épicentre a été localisé dans l'océan Pacifique, à environ 20 km au large de la préfecture septentrionale de Miyagi, dans l'île de Honshu. La secousse a été suivie 18 minutes plus tard d'un très léger tsunami, d'une hauteur de 10 centimètres seulement. L'alerte au raz de marée a ensuite été levée, mais l'Agence météorologique japonaise a prévenu que de fortes répliques sismiques, d'une magnitude de 5 ou plus pourraient se produire dans les prochains jours. Des images diffusées par la télévision nippone montrent une maison effondrée dans la banlieue de Tokyo et des glissements de terrain dans la zone sismique. Un porte-parole de la police de Chiba a déclaré qu'une femme de 80 ans avait été prise sous des décombres avant d'être libérée. Une cellule de crise a été mise en place au bureau du Premier ministre. Le séisme de mardi est l'un des plus violents de ces dernières années au Japon. L'archipel, situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, enregistre environ 20% des tremblements de terre les plus forts dans le monde.