L'Etat algérien a-t-il pris conscience de la force de frappe, encore existante mais tout aussi dangereuse des groupes terroristes qui continuent à écumer certaines régions du pays ? La recrudescence soudaine du terrorisme, notamment en Kabylie et ses environs, a été ressentie par les citoyens de ces localités comme une preuve que la capacité de nuisance de ces groupes est demeurée intacte. La présence du Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, jeudi dernier, à l'Ecole de police de Châteauneuf a-t-elle un lien direct avec l'attaque avortée de la gendarmerie de Yakourene ? Belkhadem, qui n'a pas manqué à l'occasion de réitérer, une fois de plus, la volonté de son gouvernement à éradiquer les «résidus du terrorisme» après les deux attaques terroristes qui ont ciblé respectivement la semaine dernière les localités de Lakhdaria et de Yakourene, s'est déplacé en personne en compagnie de presque tout le staff gouvernemental pour livrer un message clair aux terroristes qui s'affublent de la paternité d'El-Qaïda : la lutte antiterroriste sera maintenue et portée à son plus haut niveau. La dernière attaque terroriste ayant visé le siège de la gendarmerie de Yakourene a été neutralisé de justesse grâce aux hélicoptères de l'ANP à visée nocturne, ce qui a permis de sauver de nombreuses vies humaines. Cela a peut-être été l'élément déclencheur qui manquait pour passer à une nouvelle forme de lutte contre ce phénomène qui se nourrit encore de propagande islamiste. Cette attaque minutieusement préparée par les groupes terroristes avait pour objectif de démontrer que la puissance de feu des groupes terroristes était restée encore intacte, malgré les nombreux revers qu'ils ont subis ces derniers mois, mais aussi de rappeler au gouvernement que la lutte antiterroriste n'avait aucune incidence directe sur eux, contrairement aux discours lénifiants des dirigeants en place. Au cours de cette visite, Belkhadem n'a pas manqué de rappeler la dernière instruction du président Bouteflika qui a appelé à redoubler d'efforts en vue «d'intensifier la lutte contre les résidus du terrorisme». Le Chef du gouvernement, qui n'a pas manqué de rendre un vibrant hommage à ceux qui «se sont sacrifiés pour la sécurité des biens, des citoyens et de l'ensemble du pays», a exhorté toutes les forces de sécurité à «continuer le combat afin de mettre le pays à l'abri de tout ce qui pourrait porter atteinte à sa stabilité et à sa sécurité». Le patron de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, a, quant à lui, indiqué dans la foulée que dans «un ou deux ans, au plus tard, les citoyens pourront être tranquilles, en ce qui concerne leur sécurité, ce qui n'était pas le cas il y a quelques années». «Nous sommes en train d'appliquer le programme qui vise à instaurer la sécurité dans tous les coins du pays et à tous les niveaux de la société, ce qui permettra à l'Algérie de progresser dans la mise en œuvre de ses projets de développement socioéconomique dans la quiétude», a-t-il précisé. Le DGSN a souligné que les services de police «continuent à étendre le réseau de couverture sécuritaire en collaboration avec la gendarmerie nationale et les autres services de sécurité». Dans ce contexte, Tounsi a affirmé qu'il existe «une coopération exemplaire entre les différents corps de sécurité», ajoutant que «certains pays étrangers nous envient cette harmonie dans le travail sécuritaire». Par ailleurs, et concernant la coopération intermaghrébine dans le domaine sécuritaire, Tounsi a indiqué qu'il existe une collaboration «étroite et solide». Interrogé sur la situation sécuritaire en Kabylie, il a rappelé avoir inauguré récemment trois structures de police «dans une ambiance de fête populaire», en présence des notables et des jeunes «ce qui est, a-t-il précisé, une preuve que la population de la région est décidée à en finir, elle aussi, avec le terrorisme». L'Etat algérien a-t-il pris conscience de la force de frappe, encore existante mais tout aussi dangereuse des groupes terroristes qui continuent à écumer certaines régions du pays ? La recrudescence soudaine du terrorisme, notamment en Kabylie et ses environs, a été ressentie par les citoyens de ces localités comme une preuve que la capacité de nuisance de ces groupes est demeurée intacte. La présence du Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, jeudi dernier, à l'Ecole de police de Châteauneuf a-t-elle un lien direct avec l'attaque avortée de la gendarmerie de Yakourene ? Belkhadem, qui n'a pas manqué à l'occasion de réitérer, une fois de plus, la volonté de son gouvernement à éradiquer les «résidus du terrorisme» après les deux attaques terroristes qui ont ciblé respectivement la semaine dernière les localités de Lakhdaria et de Yakourene, s'est déplacé en personne en compagnie de presque tout le staff gouvernemental pour livrer un message clair aux terroristes qui s'affublent de la paternité d'El-Qaïda : la lutte antiterroriste sera maintenue et portée à son plus haut niveau. La dernière attaque terroriste ayant visé le siège de la gendarmerie de Yakourene a été neutralisé de justesse grâce aux hélicoptères de l'ANP à visée nocturne, ce qui a permis de sauver de nombreuses vies humaines. Cela a peut-être été l'élément déclencheur qui manquait pour passer à une nouvelle forme de lutte contre ce phénomène qui se nourrit encore de propagande islamiste. Cette attaque minutieusement préparée par les groupes terroristes avait pour objectif de démontrer que la puissance de feu des groupes terroristes était restée encore intacte, malgré les nombreux revers qu'ils ont subis ces derniers mois, mais aussi de rappeler au gouvernement que la lutte antiterroriste n'avait aucune incidence directe sur eux, contrairement aux discours lénifiants des dirigeants en place. Au cours de cette visite, Belkhadem n'a pas manqué de rappeler la dernière instruction du président Bouteflika qui a appelé à redoubler d'efforts en vue «d'intensifier la lutte contre les résidus du terrorisme». Le Chef du gouvernement, qui n'a pas manqué de rendre un vibrant hommage à ceux qui «se sont sacrifiés pour la sécurité des biens, des citoyens et de l'ensemble du pays», a exhorté toutes les forces de sécurité à «continuer le combat afin de mettre le pays à l'abri de tout ce qui pourrait porter atteinte à sa stabilité et à sa sécurité». Le patron de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, a, quant à lui, indiqué dans la foulée que dans «un ou deux ans, au plus tard, les citoyens pourront être tranquilles, en ce qui concerne leur sécurité, ce qui n'était pas le cas il y a quelques années». «Nous sommes en train d'appliquer le programme qui vise à instaurer la sécurité dans tous les coins du pays et à tous les niveaux de la société, ce qui permettra à l'Algérie de progresser dans la mise en œuvre de ses projets de développement socioéconomique dans la quiétude», a-t-il précisé. Le DGSN a souligné que les services de police «continuent à étendre le réseau de couverture sécuritaire en collaboration avec la gendarmerie nationale et les autres services de sécurité». Dans ce contexte, Tounsi a affirmé qu'il existe «une coopération exemplaire entre les différents corps de sécurité», ajoutant que «certains pays étrangers nous envient cette harmonie dans le travail sécuritaire». Par ailleurs, et concernant la coopération intermaghrébine dans le domaine sécuritaire, Tounsi a indiqué qu'il existe une collaboration «étroite et solide». Interrogé sur la situation sécuritaire en Kabylie, il a rappelé avoir inauguré récemment trois structures de police «dans une ambiance de fête populaire», en présence des notables et des jeunes «ce qui est, a-t-il précisé, une preuve que la population de la région est décidée à en finir, elle aussi, avec le terrorisme».