La République populaire démocratique de Corée a une nouvelle fois demandé, hier, la construction d'un réacteur à eau légère à usage civil en contrepartie du démantèlement de ses programmes d'armement atomique. «Pour la fermeture, la désactivation et le démantèlement final (des programmes militaires), le réacteur nucléaire à eau légère devrait entrer en jeu», a indiqué à des journalistes le négociateur nord-coréen sur le nucléaire, Kim Kye-gwan, avant de prendre l'avion de Pékin pour Pyongyang. Cette déclaration intervient au lendemain de la conclusion à Pékin d'une nouvelle session de pourparlers multilatéraux sur la dénucléarisation de la Corée du Nord. Ces négociations, qui ont duré trois jours, n'ont pas fixé de calendrier pour le démantèlement de l'armement atomique nord-coréen mais ont été l'occasion pour Pyongyang de réitérer ses engagements à désactiver l'ensemble de ses programmes nucléaires militaires. La construction de deux réacteurs à eau légère avaient été acceptées lors d'un accord conclu en 1994 entre Washington et Pyongyang. Mais le projet avait été gelé en 2003, les Américains accusant Pyongyang de développer secrètement un programme militaire nucléaire basé sur de l'uranium enrichi. Le programme avait été supervisé par la Korean Peninsula Energy Development Organization (KEDO), qui comprenait le Japon, l'Union européenne, la Corée du Sud et les Etats-Unis. Il avait été officiellement abandonné le 31 mai 2006. Le projet de 4,6 milliards de dollars visait la construction de deux réacteurs nucléaires de 1.000 mégawatts à eau légère (LWR). De tels réacteurs ne produisent pas d'uranium suffisamment enrichi pour fabriquer des armements, contrairement à une centrale à eau lourde. La République populaire démocratique de Corée a une nouvelle fois demandé, hier, la construction d'un réacteur à eau légère à usage civil en contrepartie du démantèlement de ses programmes d'armement atomique. «Pour la fermeture, la désactivation et le démantèlement final (des programmes militaires), le réacteur nucléaire à eau légère devrait entrer en jeu», a indiqué à des journalistes le négociateur nord-coréen sur le nucléaire, Kim Kye-gwan, avant de prendre l'avion de Pékin pour Pyongyang. Cette déclaration intervient au lendemain de la conclusion à Pékin d'une nouvelle session de pourparlers multilatéraux sur la dénucléarisation de la Corée du Nord. Ces négociations, qui ont duré trois jours, n'ont pas fixé de calendrier pour le démantèlement de l'armement atomique nord-coréen mais ont été l'occasion pour Pyongyang de réitérer ses engagements à désactiver l'ensemble de ses programmes nucléaires militaires. La construction de deux réacteurs à eau légère avaient été acceptées lors d'un accord conclu en 1994 entre Washington et Pyongyang. Mais le projet avait été gelé en 2003, les Américains accusant Pyongyang de développer secrètement un programme militaire nucléaire basé sur de l'uranium enrichi. Le programme avait été supervisé par la Korean Peninsula Energy Development Organization (KEDO), qui comprenait le Japon, l'Union européenne, la Corée du Sud et les Etats-Unis. Il avait été officiellement abandonné le 31 mai 2006. Le projet de 4,6 milliards de dollars visait la construction de deux réacteurs nucléaires de 1.000 mégawatts à eau légère (LWR). De tels réacteurs ne produisent pas d'uranium suffisamment enrichi pour fabriquer des armements, contrairement à une centrale à eau lourde.