Les modes de fonctionnement des banques selon les principes et les règles régissant les activités bancaires et la gestion des risques des crédits financiers ont été les sujets abordés, il y a deux jours, par les responsables et les experts de la Banque du Luxembourg et l'équipe de Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d'Algérie. En effet, le dirigeant de la banque centrale du Duché du Luxembourg, Yves Mersh, a insisté sur «la nécessité d'instaurer une réglementation bancaire qualitative adéquate dans tout pays où règne l'économie de marché afin de garantir une stabilité financière». En fait, cette condition sine qua non d'un bon fonctionnement des institutions bancaires et financières peut conduire à une meilleure politique monétaire. Au moment où l'Algérie construit graduellement son paysage bancaire et financier à travers une réforme qui est lente certes, mais dont les résultats ne tarderont pas, en principe, à voir le jour, la coopération avec les associations et institutions financières de l'Union européenne devient plus que recommandée. Sachant que de nombreux investisseurs internationaux ont souvent critiqué le système financier algérien en raison de son archaïsme et de ses lenteurs bureaucratiques, il devient impérieux aujourd'hui d'accélérer la refonte du système financier national. Mersh, qui est également membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, a recommandé à l'Algérie de ne pas se cantonner uniquement dans le prisme national alors que la dimension internationale actuelle du secteur financier et bancaire est en pleine évolution et transformation. Il s'agit donc de mettre en conformité la législation financière algérienne avec les données de la conjoncture financière mondiale dans le contexte de la mondialisation où tout pays dépassé dans le domaine des transactions financières internationales sera irrémédiablement mis à la traîne. Avec la privatisation prochaine du Crédit populaire d'Algérie (CPA), d'autres actions de modernisation du système financier national pourront se concrétiser, d'autant plus que l'implantation de banques étrangères en Algérie a vu la multiplication d'agences de la Société Générale, BNP PariBas, les banques allemandes HSBC et Deutsche Bank, etc. «Se recroqueviller sur soi-même est mortel pour une banque», a notamment déclaré Mersh qui dirige une institution bancaire chapeautant 155 banques (bilan global de 850 milliards d'euros) et environ 8.000 fonds d'investissements ayant des avoirs de plus de 2.000 milliards d'euros. Pour sa part, le gouverneur de la Banque d'Algérie a estimé que «la place bancaire en Algérie se distingue actuellement par une convergence avec les principes et règles universels de bonne conduite bien que des banques publiques sont appelées à être privatisées. Afin d'éviter tout scandale financier, tel que celui de Khalifa Bank, la Banque d'Algérie s'est efforcée de renforcer le contrôle sur pièce (documents) et le contrôle sur place des banques primaires, simultanément aux différents audits et des opérations d'assainissement des banques publiques. Par ailleurs, la ministre déléguée à la Réforme financière, Fatiha Mentouri, a pour mission de mener à bien l'organisation d'un marché financier conforme aux normes internationales, notamment en intégrant les banques algériennes aux principes de Bâle 1 et Bâle 2. Les modes de fonctionnement des banques selon les principes et les règles régissant les activités bancaires et la gestion des risques des crédits financiers ont été les sujets abordés, il y a deux jours, par les responsables et les experts de la Banque du Luxembourg et l'équipe de Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d'Algérie. En effet, le dirigeant de la banque centrale du Duché du Luxembourg, Yves Mersh, a insisté sur «la nécessité d'instaurer une réglementation bancaire qualitative adéquate dans tout pays où règne l'économie de marché afin de garantir une stabilité financière». En fait, cette condition sine qua non d'un bon fonctionnement des institutions bancaires et financières peut conduire à une meilleure politique monétaire. Au moment où l'Algérie construit graduellement son paysage bancaire et financier à travers une réforme qui est lente certes, mais dont les résultats ne tarderont pas, en principe, à voir le jour, la coopération avec les associations et institutions financières de l'Union européenne devient plus que recommandée. Sachant que de nombreux investisseurs internationaux ont souvent critiqué le système financier algérien en raison de son archaïsme et de ses lenteurs bureaucratiques, il devient impérieux aujourd'hui d'accélérer la refonte du système financier national. Mersh, qui est également membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, a recommandé à l'Algérie de ne pas se cantonner uniquement dans le prisme national alors que la dimension internationale actuelle du secteur financier et bancaire est en pleine évolution et transformation. Il s'agit donc de mettre en conformité la législation financière algérienne avec les données de la conjoncture financière mondiale dans le contexte de la mondialisation où tout pays dépassé dans le domaine des transactions financières internationales sera irrémédiablement mis à la traîne. Avec la privatisation prochaine du Crédit populaire d'Algérie (CPA), d'autres actions de modernisation du système financier national pourront se concrétiser, d'autant plus que l'implantation de banques étrangères en Algérie a vu la multiplication d'agences de la Société Générale, BNP PariBas, les banques allemandes HSBC et Deutsche Bank, etc. «Se recroqueviller sur soi-même est mortel pour une banque», a notamment déclaré Mersh qui dirige une institution bancaire chapeautant 155 banques (bilan global de 850 milliards d'euros) et environ 8.000 fonds d'investissements ayant des avoirs de plus de 2.000 milliards d'euros. Pour sa part, le gouverneur de la Banque d'Algérie a estimé que «la place bancaire en Algérie se distingue actuellement par une convergence avec les principes et règles universels de bonne conduite bien que des banques publiques sont appelées à être privatisées. Afin d'éviter tout scandale financier, tel que celui de Khalifa Bank, la Banque d'Algérie s'est efforcée de renforcer le contrôle sur pièce (documents) et le contrôle sur place des banques primaires, simultanément aux différents audits et des opérations d'assainissement des banques publiques. Par ailleurs, la ministre déléguée à la Réforme financière, Fatiha Mentouri, a pour mission de mener à bien l'organisation d'un marché financier conforme aux normes internationales, notamment en intégrant les banques algériennes aux principes de Bâle 1 et Bâle 2.