Des négociations très ardues se poursuivaient hier dans la province de Ghazni (140 km au sud de Kaboul) pour obtenir la libération des 23 otages sud-coréens avant l'expiration de l'ultimatum fixé par les taliban, a indiqué la police afghane. "Les négociations se poursuivent avec les taliban pour libérer les otages par le biais des médiateurs, des chefs tribaux et religieux", a déclaré le chef de la police provinciale, Alishah Ahmadzai. Les taliban ont repoussé de 24 heures lundi, jusqu'à 14h30 GMT hier, leur ultimatum et réclamé de pouvoir négocier directement avec la délégation gouvernementale sud-coréenne qui se trouve depuis dimanche à Kaboul. "Le problème, c'est que les taliban ont des demandes contradictoires. Quand nous sommes sur le point d'arriver à un accord, ils modifient leurs exigences ou exigent autre chose", a dit M. Ahmadzai, en refusant de donner plus de précisions. Le porte-parole des taliban, Youssouf Ahmadi, a assuré que les rebelles "n'avaient qu'une demande", la libération de 23 des leurs prisonniers en échange des 23 otages sud-coréens, en majorité des femmes. Ces volontaires de l'Eglise de Saemmul, âgés pour la plupart d'une vingtaine et trentaine d'années, ont été enlevés jeudi dans la province de Ghazni alors qu'ils voyageaient dans un car privé sur l'axe Kaboul-Kandahar (sud). Les taliban ont menacé de tuer leurs otages si les négociations échouaient ou si une opération militaire était lancée pour tenter de les libérer. Des négociations très ardues se poursuivaient hier dans la province de Ghazni (140 km au sud de Kaboul) pour obtenir la libération des 23 otages sud-coréens avant l'expiration de l'ultimatum fixé par les taliban, a indiqué la police afghane. "Les négociations se poursuivent avec les taliban pour libérer les otages par le biais des médiateurs, des chefs tribaux et religieux", a déclaré le chef de la police provinciale, Alishah Ahmadzai. Les taliban ont repoussé de 24 heures lundi, jusqu'à 14h30 GMT hier, leur ultimatum et réclamé de pouvoir négocier directement avec la délégation gouvernementale sud-coréenne qui se trouve depuis dimanche à Kaboul. "Le problème, c'est que les taliban ont des demandes contradictoires. Quand nous sommes sur le point d'arriver à un accord, ils modifient leurs exigences ou exigent autre chose", a dit M. Ahmadzai, en refusant de donner plus de précisions. Le porte-parole des taliban, Youssouf Ahmadi, a assuré que les rebelles "n'avaient qu'une demande", la libération de 23 des leurs prisonniers en échange des 23 otages sud-coréens, en majorité des femmes. Ces volontaires de l'Eglise de Saemmul, âgés pour la plupart d'une vingtaine et trentaine d'années, ont été enlevés jeudi dans la province de Ghazni alors qu'ils voyageaient dans un car privé sur l'axe Kaboul-Kandahar (sud). Les taliban ont menacé de tuer leurs otages si les négociations échouaient ou si une opération militaire était lancée pour tenter de les libérer.