A différence des psychoses, dans les névroses, le sujet ne perd pas contact avec la réalité et a conscience de souffrir d'un trouble psychologique sauf qu'il n'arrive pas à contrôler ses angoisses. A différence des psychoses, dans les névroses, le sujet ne perd pas contact avec la réalité et a conscience de souffrir d'un trouble psychologique sauf qu'il n'arrive pas à contrôler ses angoisses. Les phobies sont des crises d'angoisses déclenchées par la présence d'un objet ou d'une situation spécifiques, lesquels ne présentent pas de caractère objectivement dangereux. Pour éviter l'angoisse, le sujet va développer des comportements dits «contraphobique » ; - évitement de l'objet ou de la situation phobique. - tentative de réassurance à l'aide de personnes ou d'objets «contraphobiques» qui permettent en leur présence d'affronter la situation phobique sans angoisse (exemple : présence d'une amie ou d'un petit objet fétiche pour pouvoir aller au cinéma en cas de claustrophobie); - conduite de fuite en avant, donnant lieu à un affrontement délibéré du danger redouté, à une attitude de bravade, de défi (exemple : saut en élastique alors que le sujet a une phobie du vide). Quelques exemples de phobies L'agoraphobie C'est la phobie la plus courante. Elle est liée à l'espace : peur des grands espaces et des lieux publics. Elle survient donc dans des situations précises : - départ du domicile; - dans la rue, les lieux élevés; - dans les centres commerciaux, les transports en commun. Elle est associée parfois à la peur des espaces clos : claustrophobie (angoisse au cinéma, au théâtre : tendance à prendre le siège près de la sortie). Qui est concerné ? C'est surtout la femme, initialement entre16 et 35 ans. Les facteurs favorisants sont : -une personnalité dépendante affectivement; -de fortes angoisses de séparation pendant l'enfance; -une rupture sentimentale; -une maladie ou la mort d'un proche; - un accident; - une affection médicale, chirurgicale. En l'absence de prise en charge, ces jeunes femmes peuvent en arriver à ne plus sortir de chez elle et à surconsommer de l'alcool et des anxiolytiques pour se désangoisser. Les phobies d'impulsions C'est la peur de réaliser un acte (ou de prononcer des paroles) absurdes, immorales, scatologiques, ou encore agressives envers soi-même ou autrui. Exemple : peur de dire des gros mots pendant une messe, peur d'insulter un collègue pendant une réunion, peur de tuer son enfant. Dans la phobie d'impulsion : l'acte redouté n'est jamais commis, la crainte disparaît en l'absence de l'objet ou de la situation phobique. D'où viennent les phobies? La psychanalyse a proposé en premier une explication à l'origine de ces phobies. Schématiquement, certaines pulsions inavouables, comme des fantasmes œdipiens, normalement refoulées dans l'inconscient, resurgiraient dans le conscient sous une forme «déguisée» : les phobies. Ces peurs d'objets et situations seraient en effet plus psychiquement acceptables que nos pulsions inconscientes. Actuellement, la théorie psychanalytique des névroses n'est plus utilisée comme modèle de référence unique. Il y aurait également des prédispositions biologiques à ces phobies. Comment traiter une phobie ? Les Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) Ces thérapies sont actuellement proposées en première intention pour traiter des phobies peu sévères. Elles sont brèves et le programme est préétabli entre le thérapeute cognitivo-comportementaliste et le patient. D'abord, le patient et le thérapeute établissent une liste hiérarchique des phobies (du plus grave au moins grave). Puis, le sujet imagine les situations angoissantes, selon une progression préétablie et apprend en même temps à se relaxer (désensibilisation). Ensuite, le patient est confronté progressivement à ses peurs dans la réalité. La place de la psychanalyse La psychanalyse est une très bonne indication si le patient en fait la demande. Elle peut être faite après une TCC pour comprendre pourquoi on est devenu phobique. En effet, les TCC règlent plutôt le comment faire pour ne plus être phobique. Les phobies sont des crises d'angoisses déclenchées par la présence d'un objet ou d'une situation spécifiques, lesquels ne présentent pas de caractère objectivement dangereux. Pour éviter l'angoisse, le sujet va développer des comportements dits «contraphobique » ; - évitement de l'objet ou de la situation phobique. - tentative de réassurance à l'aide de personnes ou d'objets «contraphobiques» qui permettent en leur présence d'affronter la situation phobique sans angoisse (exemple : présence d'une amie ou d'un petit objet fétiche pour pouvoir aller au cinéma en cas de claustrophobie); - conduite de fuite en avant, donnant lieu à un affrontement délibéré du danger redouté, à une attitude de bravade, de défi (exemple : saut en élastique alors que le sujet a une phobie du vide). Quelques exemples de phobies L'agoraphobie C'est la phobie la plus courante. Elle est liée à l'espace : peur des grands espaces et des lieux publics. Elle survient donc dans des situations précises : - départ du domicile; - dans la rue, les lieux élevés; - dans les centres commerciaux, les transports en commun. Elle est associée parfois à la peur des espaces clos : claustrophobie (angoisse au cinéma, au théâtre : tendance à prendre le siège près de la sortie). Qui est concerné ? C'est surtout la femme, initialement entre16 et 35 ans. Les facteurs favorisants sont : -une personnalité dépendante affectivement; -de fortes angoisses de séparation pendant l'enfance; -une rupture sentimentale; -une maladie ou la mort d'un proche; - un accident; - une affection médicale, chirurgicale. En l'absence de prise en charge, ces jeunes femmes peuvent en arriver à ne plus sortir de chez elle et à surconsommer de l'alcool et des anxiolytiques pour se désangoisser. Les phobies d'impulsions C'est la peur de réaliser un acte (ou de prononcer des paroles) absurdes, immorales, scatologiques, ou encore agressives envers soi-même ou autrui. Exemple : peur de dire des gros mots pendant une messe, peur d'insulter un collègue pendant une réunion, peur de tuer son enfant. Dans la phobie d'impulsion : l'acte redouté n'est jamais commis, la crainte disparaît en l'absence de l'objet ou de la situation phobique. D'où viennent les phobies? La psychanalyse a proposé en premier une explication à l'origine de ces phobies. Schématiquement, certaines pulsions inavouables, comme des fantasmes œdipiens, normalement refoulées dans l'inconscient, resurgiraient dans le conscient sous une forme «déguisée» : les phobies. Ces peurs d'objets et situations seraient en effet plus psychiquement acceptables que nos pulsions inconscientes. Actuellement, la théorie psychanalytique des névroses n'est plus utilisée comme modèle de référence unique. Il y aurait également des prédispositions biologiques à ces phobies. Comment traiter une phobie ? Les Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) Ces thérapies sont actuellement proposées en première intention pour traiter des phobies peu sévères. Elles sont brèves et le programme est préétabli entre le thérapeute cognitivo-comportementaliste et le patient. D'abord, le patient et le thérapeute établissent une liste hiérarchique des phobies (du plus grave au moins grave). Puis, le sujet imagine les situations angoissantes, selon une progression préétablie et apprend en même temps à se relaxer (désensibilisation). Ensuite, le patient est confronté progressivement à ses peurs dans la réalité. La place de la psychanalyse La psychanalyse est une très bonne indication si le patient en fait la demande. Elle peut être faite après une TCC pour comprendre pourquoi on est devenu phobique. En effet, les TCC règlent plutôt le comment faire pour ne plus être phobique.