L'été est la saison des vacances pour nombre de personnes. Mais certaines d'entre elles ne peuvent se permettre de fuir la monotonie de toute une année. Heureusement que des âmes charitables pensent aux plus démunis, un tant soi peu. Une dizaine de garçons qui sillonnent les trottoirs dans la ville d'Akbou et ses environs ont eu droit à une journée de plage vendredi passé. Une occasion pour fuir le spleen quotidien. Pour certains, l'été est synonyme de vacances et de plaisir, c'est une opportunité annuelle où la routine cesse de se conjuguer. Profiter du soleil et savourer les «délices» de la saison chaude est à l'ordre de chaque jour, ou presque. Pour d'autres, ce n'est guère le cas, les jours de toute l'année ne se distinguent point, la monotonie est toujours au rendez-vous. Même les gens qui font partie de la classe dite moyenne ne peuvent se permettre des vacances au sens propre. Cependant, pour deux ou trois journées, s'offrir du plaisir en allant à la plage, par exemple, peut être envisageable. Mais pour beaucoup de personnes, qui ont une bourse très réduite, rien n'est à l'horizon, la rue demeure la seule destination. Pour «partager le goût de vivre» avec les oubliés de la société, une journée de plage a été organisée pour une dizaine de garçons issus de familles démunies. L'initiative est celle d'un commerçant de la région. «Voir tous ces garçons traîner dans la rue, ça me fait très mal, au moment où les jeunes de leur âge se permettent des vacances. C'est pour cette raison que j'ai décidé de tenter de les aider à ma manière. Je sais bien qu'une journée de plage ne va pas changer grand-chose dans la vie de ces malheureux. Toutefois, je suis persuadé que, malgré tout, notre petit geste va, quand même réinventer la joie. Et c'est bien», estime l'initiateur de cette bonne action qui préfère garder l'anonymat. Il est six heures du matin, la chaleur de ce vendredi s'annonce caniculaire. Le minibus est à la sortie de la ville d'Akbou, à l'intérieur du véhicule les garçons âgés entre dix et seize ans manifestent leur joie. Un grand sourire se dessine sur leurs visages. La musique kabyle rythmée déchire le silence de cette matinée qui se distingue des autres journées. Deux heures après, le fourgon arrive à Tichy ; une plage de la côte est de Bgayet. La patience des jeunes heureux se déchaîne démesurément. Désormais, la grande bleue ouvre ses bras aux fils de la Soummam. Dans une ambiance de fête, la belle plage offre un interminable plaisir, «C'est la première fois que je viens ici. Je ne sais pas nager, mais ce n'est pas aussi grave. Au moins, je vais profiter pleinement de mon temps», nous dit le jeune Farid. Tout au long de la journée, les garçons ont eu droit au plaisir de la mer. A dix-huit heures, le bus est de retour, et place aux chants et aux fous rires. «Nous avons réussi à faire plaisir à ces enfants, c'est la première fois que je participe à ce genre d'initiative, mais j'espère que ça ne sera pas la dernière. C'est vrai qu'on n'a pas offert le luxe à ces petits. Mais je suis sûr qu'on a pu dessiner le sourire sur ces visages qui étaient tristes», estime Kamel, un chauffeur bénévole. Le soir, tout le monde est rentré chez soi, ou presque. Cependant, chacun est satisfait de ces heures de bonheur. Le souvenir de ces meilleurs instants sera sûrement inoubliable. Peut-être que d'autres gestes similaires, ou plus importants, seront concrétisés dans l'avenir le plus proche. Avis aux autorités et aux âmes charitables ! L'été est la saison des vacances pour nombre de personnes. Mais certaines d'entre elles ne peuvent se permettre de fuir la monotonie de toute une année. Heureusement que des âmes charitables pensent aux plus démunis, un tant soi peu. Une dizaine de garçons qui sillonnent les trottoirs dans la ville d'Akbou et ses environs ont eu droit à une journée de plage vendredi passé. Une occasion pour fuir le spleen quotidien. Pour certains, l'été est synonyme de vacances et de plaisir, c'est une opportunité annuelle où la routine cesse de se conjuguer. Profiter du soleil et savourer les «délices» de la saison chaude est à l'ordre de chaque jour, ou presque. Pour d'autres, ce n'est guère le cas, les jours de toute l'année ne se distinguent point, la monotonie est toujours au rendez-vous. Même les gens qui font partie de la classe dite moyenne ne peuvent se permettre des vacances au sens propre. Cependant, pour deux ou trois journées, s'offrir du plaisir en allant à la plage, par exemple, peut être envisageable. Mais pour beaucoup de personnes, qui ont une bourse très réduite, rien n'est à l'horizon, la rue demeure la seule destination. Pour «partager le goût de vivre» avec les oubliés de la société, une journée de plage a été organisée pour une dizaine de garçons issus de familles démunies. L'initiative est celle d'un commerçant de la région. «Voir tous ces garçons traîner dans la rue, ça me fait très mal, au moment où les jeunes de leur âge se permettent des vacances. C'est pour cette raison que j'ai décidé de tenter de les aider à ma manière. Je sais bien qu'une journée de plage ne va pas changer grand-chose dans la vie de ces malheureux. Toutefois, je suis persuadé que, malgré tout, notre petit geste va, quand même réinventer la joie. Et c'est bien», estime l'initiateur de cette bonne action qui préfère garder l'anonymat. Il est six heures du matin, la chaleur de ce vendredi s'annonce caniculaire. Le minibus est à la sortie de la ville d'Akbou, à l'intérieur du véhicule les garçons âgés entre dix et seize ans manifestent leur joie. Un grand sourire se dessine sur leurs visages. La musique kabyle rythmée déchire le silence de cette matinée qui se distingue des autres journées. Deux heures après, le fourgon arrive à Tichy ; une plage de la côte est de Bgayet. La patience des jeunes heureux se déchaîne démesurément. Désormais, la grande bleue ouvre ses bras aux fils de la Soummam. Dans une ambiance de fête, la belle plage offre un interminable plaisir, «C'est la première fois que je viens ici. Je ne sais pas nager, mais ce n'est pas aussi grave. Au moins, je vais profiter pleinement de mon temps», nous dit le jeune Farid. Tout au long de la journée, les garçons ont eu droit au plaisir de la mer. A dix-huit heures, le bus est de retour, et place aux chants et aux fous rires. «Nous avons réussi à faire plaisir à ces enfants, c'est la première fois que je participe à ce genre d'initiative, mais j'espère que ça ne sera pas la dernière. C'est vrai qu'on n'a pas offert le luxe à ces petits. Mais je suis sûr qu'on a pu dessiner le sourire sur ces visages qui étaient tristes», estime Kamel, un chauffeur bénévole. Le soir, tout le monde est rentré chez soi, ou presque. Cependant, chacun est satisfait de ces heures de bonheur. Le souvenir de ces meilleurs instants sera sûrement inoubliable. Peut-être que d'autres gestes similaires, ou plus importants, seront concrétisés dans l'avenir le plus proche. Avis aux autorités et aux âmes charitables !