Le coup d'envoi de la 17e édition du Festival national de la chanson raï a été donné dans la soirée du samedi au théâtre de Verdure d'Oran. Le coup d'envoi de la 17e édition du Festival national de la chanson raï a été donné dans la soirée du samedi au théâtre de Verdure d'Oran. Cette édition sera clôturée le 10 août par un gala non-stop. Le représentant de Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, M. Lardjem, a prononcé à cette occasion une brève allocution dans laquelle il a indiqué que cette manifestation qui s'inscrit cette année dans le cadre de la grande manifestation «Alger capitale de la culture arabe 2007», renoue avec ses origines puisqu'elle servira désormais "à la promotion de la chanson et des jeunes chanteurs raï ". Pour sa part, le commissaire du festival, M. Hadj Meliani, a présenté le programme et l'organisation de cette manifestation qui animera, six jours durant, les travées du théâtre de Verdure Hasni, Chekroun. Les organisateurs ont voulu consacrer la soirée d'ouverture du festival aux autres styles de musique puisés dans le patrimoine national. Pour ce faire, un orchestre cosmopolite a été constitué de musiciens aux influences diverses. L'animation de la soirée a été confiée à Farid Rocker, un artiste confirmé dans un autre répertoire artistique. Un plateau a été composé de chanteurs inspirés par le raï, le tarb , le raï originel qui puise son essence du style bedoui de Cheikh Djillali Aïn Teddles et de Abdelkader El Khaldi de Cheikh Boutaïba Saïdi ou encore du style wahrani cher au défunt Ahmed Wahbi. La soirée ouverte par Cheba Sofi s'est transformée peu à peu en un véritable florilège où se bousculaient harmonieusement les sonorités, bedoui et les mawawil langoureux des chantres du raï. Cheikh Benfissa, un ténor qui s'est expatrié en France, est revenu cette année pour retrouver son public et surtout présenter un numéro de bedoui qui a charmé le public. Ce revenant de la musique raï a été imité par Bouteldja Belkacem, un ancien qui avait gagné une place dans le hit-parade des années soixante-dix, grâce à sa célèbre chanson "Milouda", une chanson que le temps n'a pas altérée. Agile sur scène, «Joselito» comme le surnommaient à cette époque les amateurs de raï, a plongé le public dans une atmosphère de nostalgie, faisant couler quelques larmes à des spectateurs qui avaient connu cette époque. Tous les autres jeunes chanteurs programmés pour cette soirée ont puisé dans le style bedoui et wahrani, une façon pour eux de restituer au raï toute sa noblesse. Cette édition sera clôturée le 10 août par un gala non-stop. Le représentant de Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, M. Lardjem, a prononcé à cette occasion une brève allocution dans laquelle il a indiqué que cette manifestation qui s'inscrit cette année dans le cadre de la grande manifestation «Alger capitale de la culture arabe 2007», renoue avec ses origines puisqu'elle servira désormais "à la promotion de la chanson et des jeunes chanteurs raï ". Pour sa part, le commissaire du festival, M. Hadj Meliani, a présenté le programme et l'organisation de cette manifestation qui animera, six jours durant, les travées du théâtre de Verdure Hasni, Chekroun. Les organisateurs ont voulu consacrer la soirée d'ouverture du festival aux autres styles de musique puisés dans le patrimoine national. Pour ce faire, un orchestre cosmopolite a été constitué de musiciens aux influences diverses. L'animation de la soirée a été confiée à Farid Rocker, un artiste confirmé dans un autre répertoire artistique. Un plateau a été composé de chanteurs inspirés par le raï, le tarb , le raï originel qui puise son essence du style bedoui de Cheikh Djillali Aïn Teddles et de Abdelkader El Khaldi de Cheikh Boutaïba Saïdi ou encore du style wahrani cher au défunt Ahmed Wahbi. La soirée ouverte par Cheba Sofi s'est transformée peu à peu en un véritable florilège où se bousculaient harmonieusement les sonorités, bedoui et les mawawil langoureux des chantres du raï. Cheikh Benfissa, un ténor qui s'est expatrié en France, est revenu cette année pour retrouver son public et surtout présenter un numéro de bedoui qui a charmé le public. Ce revenant de la musique raï a été imité par Bouteldja Belkacem, un ancien qui avait gagné une place dans le hit-parade des années soixante-dix, grâce à sa célèbre chanson "Milouda", une chanson que le temps n'a pas altérée. Agile sur scène, «Joselito» comme le surnommaient à cette époque les amateurs de raï, a plongé le public dans une atmosphère de nostalgie, faisant couler quelques larmes à des spectateurs qui avaient connu cette époque. Tous les autres jeunes chanteurs programmés pour cette soirée ont puisé dans le style bedoui et wahrani, une façon pour eux de restituer au raï toute sa noblesse.