Le réalisateur Ahmed Rachedi était la semaine dernière à Oran pour les besoin du tournage de son film "Ben Boulaïd", une œuvre consacrée non seulement au grand héros de la Guerre de Libération nationale mais, également, à l'histoire du mouvement national. Rencontré, en marge de l'hommage rendu par le Festival international du cinéma arabe au défunt Ahmed Zaki et à Mohamed Lakhdar Hamina, Ahmed Rachedi a précisé que plusieurs séquences seront filmées à El Bahia, notamment, celles sur la rencontre entre Ben Boulaïd et Krim Belkacem dans une terrasse de café, puisque ces derniers étaient sous surveillance étroite. S'ensuit une autre série de plans montrant "la rencontre des six du CRUA, cette troisième tendance du MTLD qui, voyant que le mouvement national se trouvait dans l'impasse, a jugé nécessaire la création du FLN qui a réuni toutes les tendances et fini par déclencher la lutte armée", a-t-il rappelé. Une autre séquence revient sur le contact de Ben Boulaïd, en 1947, avec un employé de la préfecture d'Oran pour obtenir "une vraie fausse carte d'identité" avec laquelle il a circulé jusqu'à sa mort. L'occupant refusant catégoriquement de lui délivrer cette pièce pour limiter ses mouvements. Enfin, la dernière séquence traite du déclenchement, le 1er Novembre 1954, entre 1 h et 3 h du matin, de la Guerre de Libération nationale à Oran, en même temps que les 31 autres régions d'Algérie. "Ceci a démontré l'ampleur de ce mouvement coordonné", a-t-il poursuivi, avant de rappeler que "le contact des membres de l'OS, pour El Bahia, en prévision de la réunion des 22, était El Hadj Benalla". Revenant sur la scène tournée, durant la nuit de mercredi à jeudi, Ahmed Rachedi a indiqué qu'il s'agit là d'une rencontre importante pour la suite de la Révolution, les Mostefa Ben Boulaïd, Krim Belkacem, Rabah Bitat, Ahmed Ben-Bella, Didouche Mourad et Larbi Ben-M'hidi, tous jeunes et issus du mouvement national, "voulaient coûte que coûte sortir de l'ornière de la monotonie marquant cette phase". Le tournage de cette scène, effectué en 35 mm, a duré jusqu'à six heures du matin. S'agissant du projet du film "Ben Boulaïd", Ahmed Rachedi a signalé qu'il a abandonné, le tournage d'un feuilleton sur "Ibn Khaldoun" pour répondre à l'appel de l'histoire de la Guerre de Libération nationale. "C'était pour moi une priorité que de rendre à Mostefa Ben Boulaïd toute son aura. Et rendre à Ben Boulaïd, un héros du peuple, ce qui appartient à Mostefa", a-t-il tenu à préciser, signalant, au passage, qu'il souhaiterait consacrer d'autres films aux héros de la Guerre de Libération nationale, à l'instar de Krim Belkacem et du Colonel Lotfi. Concernant l'interprète du rôle de Ben Boulaïd, Ahmed Rachedi a choisi le jeune Hassane Khachache, "dont c'est la troisième ou quatrième expérience". 60 acteurs et actrices, choisis dans des castings qui ont concerné au total 600 jeunes, jouent dans ce film, dont sept campent des rôles importants. Parmi ces derniers, Rachedi met l'accent sur Slimane Benaïssa qui interprète "admirablement" le rôle de Messali Hadj. "Celui-ci est allé jusqu'au Canada pour rencontrer la fille de Messali et s'intéresser aux modes de parler, de conduite, entre autres, du leader du mouvement national", a-t-il précisé, avant d'indiquer : "Il s'agit pour nous de donner des visages à ces héros de la Guerre de Libération nationale". Ahmed Rachedi, qui a déjà effectué une semaine de tournage à Alger, Constantine, puis Oran, a estimé avoir encore six semaines pour boucler son travail dans la région des Aurès et dans d'autres régions où la lutte armée a été déclenchée. "Nous ferons le maximum pour toucher les 32 régions où a débuté cette lutte", a-t-il dit, ajoutant que des scènes de prison de Constantine seront tournées à Alger. Produit par une société privée, ce film a bénéficié, selon le réalisateur, de l'aide du ministère des Moudjahidine et de l'opération "Alger, capitale de la culture arabe". "Ben Boulaid" est, également, soutenu par les wilayas et les communes de tournage, mais, surtout, par l'ANP qui a mis à la disposition du projet tous les moyens humains et logistiques nécessaires au tournage. Saluant au passage les efforts consentis par cette institution pour la réussite du film, Ahmed Rachedi s'est félicité également de l'aide accordée par la DGSN, notamment, à travers la confection de costumes de l'époque. L'équipe de tournage quittera Oran pour poursuivre son travail à partir de Oued Souf et Batna. Tout en rappelant ses multiples projets en gestation, Ahmed Rachedi tient, enfin, à rappeler la priorité qu'il accorde aux hommes de la Révolution armée, pour lesquels il dit être "dévoué corps et âme". Le réalisateur Ahmed Rachedi était la semaine dernière à Oran pour les besoin du tournage de son film "Ben Boulaïd", une œuvre consacrée non seulement au grand héros de la Guerre de Libération nationale mais, également, à l'histoire du mouvement national. Rencontré, en marge de l'hommage rendu par le Festival international du cinéma arabe au défunt Ahmed Zaki et à Mohamed Lakhdar Hamina, Ahmed Rachedi a précisé que plusieurs séquences seront filmées à El Bahia, notamment, celles sur la rencontre entre Ben Boulaïd et Krim Belkacem dans une terrasse de café, puisque ces derniers étaient sous surveillance étroite. S'ensuit une autre série de plans montrant "la rencontre des six du CRUA, cette troisième tendance du MTLD qui, voyant que le mouvement national se trouvait dans l'impasse, a jugé nécessaire la création du FLN qui a réuni toutes les tendances et fini par déclencher la lutte armée", a-t-il rappelé. Une autre séquence revient sur le contact de Ben Boulaïd, en 1947, avec un employé de la préfecture d'Oran pour obtenir "une vraie fausse carte d'identité" avec laquelle il a circulé jusqu'à sa mort. L'occupant refusant catégoriquement de lui délivrer cette pièce pour limiter ses mouvements. Enfin, la dernière séquence traite du déclenchement, le 1er Novembre 1954, entre 1 h et 3 h du matin, de la Guerre de Libération nationale à Oran, en même temps que les 31 autres régions d'Algérie. "Ceci a démontré l'ampleur de ce mouvement coordonné", a-t-il poursuivi, avant de rappeler que "le contact des membres de l'OS, pour El Bahia, en prévision de la réunion des 22, était El Hadj Benalla". Revenant sur la scène tournée, durant la nuit de mercredi à jeudi, Ahmed Rachedi a indiqué qu'il s'agit là d'une rencontre importante pour la suite de la Révolution, les Mostefa Ben Boulaïd, Krim Belkacem, Rabah Bitat, Ahmed Ben-Bella, Didouche Mourad et Larbi Ben-M'hidi, tous jeunes et issus du mouvement national, "voulaient coûte que coûte sortir de l'ornière de la monotonie marquant cette phase". Le tournage de cette scène, effectué en 35 mm, a duré jusqu'à six heures du matin. S'agissant du projet du film "Ben Boulaïd", Ahmed Rachedi a signalé qu'il a abandonné, le tournage d'un feuilleton sur "Ibn Khaldoun" pour répondre à l'appel de l'histoire de la Guerre de Libération nationale. "C'était pour moi une priorité que de rendre à Mostefa Ben Boulaïd toute son aura. Et rendre à Ben Boulaïd, un héros du peuple, ce qui appartient à Mostefa", a-t-il tenu à préciser, signalant, au passage, qu'il souhaiterait consacrer d'autres films aux héros de la Guerre de Libération nationale, à l'instar de Krim Belkacem et du Colonel Lotfi. Concernant l'interprète du rôle de Ben Boulaïd, Ahmed Rachedi a choisi le jeune Hassane Khachache, "dont c'est la troisième ou quatrième expérience". 60 acteurs et actrices, choisis dans des castings qui ont concerné au total 600 jeunes, jouent dans ce film, dont sept campent des rôles importants. Parmi ces derniers, Rachedi met l'accent sur Slimane Benaïssa qui interprète "admirablement" le rôle de Messali Hadj. "Celui-ci est allé jusqu'au Canada pour rencontrer la fille de Messali et s'intéresser aux modes de parler, de conduite, entre autres, du leader du mouvement national", a-t-il précisé, avant d'indiquer : "Il s'agit pour nous de donner des visages à ces héros de la Guerre de Libération nationale". Ahmed Rachedi, qui a déjà effectué une semaine de tournage à Alger, Constantine, puis Oran, a estimé avoir encore six semaines pour boucler son travail dans la région des Aurès et dans d'autres régions où la lutte armée a été déclenchée. "Nous ferons le maximum pour toucher les 32 régions où a débuté cette lutte", a-t-il dit, ajoutant que des scènes de prison de Constantine seront tournées à Alger. Produit par une société privée, ce film a bénéficié, selon le réalisateur, de l'aide du ministère des Moudjahidine et de l'opération "Alger, capitale de la culture arabe". "Ben Boulaid" est, également, soutenu par les wilayas et les communes de tournage, mais, surtout, par l'ANP qui a mis à la disposition du projet tous les moyens humains et logistiques nécessaires au tournage. Saluant au passage les efforts consentis par cette institution pour la réussite du film, Ahmed Rachedi s'est félicité également de l'aide accordée par la DGSN, notamment, à travers la confection de costumes de l'époque. L'équipe de tournage quittera Oran pour poursuivre son travail à partir de Oued Souf et Batna. Tout en rappelant ses multiples projets en gestation, Ahmed Rachedi tient, enfin, à rappeler la priorité qu'il accorde aux hommes de la Révolution armée, pour lesquels il dit être "dévoué corps et âme".