La dépression est un mal psychologique sévère qui est souvent un motif fréquent de consultations psychologiques et psychiatriques. Ce mal, en l'absence de prise en charge, risque de pousser la personne vers les profonds précipices de la maladie mentale. Le suicide peut être une suite inéluctable à une crise dépressive sévère. par d. soltani D'ailleurs, nombreux sont les jeunes et les adultes atteints qui ne trouvent d'issue à leur mal que de mettre un terme à leur vie. Poussées à bout par la maladie et se sentant incompris par leur entourage, ces personnes perdent progressivement leurs capacités de gérer les pressions extérieurs et s'isolent, se créant un nouveau monde enveloppé de noirceur. Il existe différents types de dépression, mais le commun de toutes est un sentiment d'abattement, un isolement, une fatigue insoutenable, une nébulosité exagérée et un sentiment d'indifférence et d'insignifiance. La dépression saisonnière est une forme de dépression dans laquelle les symptômes coïncident souvent avec le début et la fin d'une saison. Comment reconnaître ce trouble dont les symptômes peuvent parfois passer inaperçus ? Comment soutenir un parent, un proche ou un ami atteint ? Comment détecter les signes d'une déprime saisonnière ? " Mon mari est dépressif. Il a été hospitalisé à trois reprises pour des états dépressifs bien sévères. Son problème nous affecte considérablement moi et les enfants. Seulement, ce qui me semble bizarre dans sa maladie est que sa dépression coïncide souvent avec le début de l'automne et prend fin au début du printemps. Les médecins disent que ce problème existe mais je ne comprends pas le lien qui puisse exister entre son mal et la saison. Votre mari, comme nombreux d'individus, souffre effectivement de ce qu'on défini en psychologie sous le terme de dépression saisonnière. La dépression saisonnière est une des formes des troubles dépressifs. Il s'agit d'un épisode de dépression qui s'installe à l'automne ou au début de l'hiver et dure jusqu'au printemps. Pour établir le diagnostic de la dépression saisonnière et non pas d'une autre forme de dépression, il faut qu'il y ait eu au moins deux épisodes hivernaux sans dépression d'une autre nature entre les deux. Les symptômes sont ceux de tout épisode dépressif : tristesse permanente particulièrement le matin, perte d'intérêt pour quoi que ce soit, irritabilité, troubles du sommeil, perte ou gain de poids, pensées suicidaires. Par rapport aux dépressions d'autre nature, les sujets victimes de dépression saisonnière ont plus fréquemment tendance à l'hypersomnie (trop dormir) et à la boulimie (trop manger). Ils sont souvent attirés par les sucreries et ont tendance à grossir au cours des mois d'hiver. Les symptômes de ce trouble psychologique ont tendance à s'accentuer dans la soirée. La dépression saisonnière doit être distinguée du "coup de blues" de l'hiver que la plupart d'entre nous ressentent de temps à autre. Dans ce cas, les symptômes dépressifs légers que nous présentons parfois ne nous empêchent pas de continuer à assumer nos activités quotidiennes. Par contre, les victimes souffrant de la dépression saisonnière voient leur vie sociale profondément altérée puisque la dépression les empêche de vaquer normalement à leurs occupations. La cause exacte de la dépression saisonnière n'est pas connue, mais la diminution de l'intensité et de la durée de la lumière solaire en automne et en hiver semble jouer un rôle important. Ce qui est certain, c'est que ce trouble touche plus souvent les femmes, qui représentent 75% des personnes atteintes. Elle n'épargne pas les enfants dont on estime que 2 à 3% en sont victimes à partir de l'âge de dix ans. Elle est souvent associée à d'autres troubles de l'humeur (dépression non saisonnière, désordres bipolaires…). Enfin on retrouve souvent des troubles dépressifs chez d'autres membres de la famille. La dépression est un mal qui tend à se populariser, notamment sous l'effet des pressions sociales et professionnelles. La personne atteinte, lorsqu'elle est livrée à elle-même sombrera progressivement dans la déprime. Une prise en charge psychologique et médicamenteuse s'impose, mais il ne faut pas négliger non plus le rôle important que doit jouer l'entourage dans la compréhension et le soutien du malade. La dépression est un mal psychologique sévère qui est souvent un motif fréquent de consultations psychologiques et psychiatriques. Ce mal, en l'absence de prise en charge, risque de pousser la personne vers les profonds précipices de la maladie mentale. Le suicide peut être une suite inéluctable à une crise dépressive sévère. par d. soltani D'ailleurs, nombreux sont les jeunes et les adultes atteints qui ne trouvent d'issue à leur mal que de mettre un terme à leur vie. Poussées à bout par la maladie et se sentant incompris par leur entourage, ces personnes perdent progressivement leurs capacités de gérer les pressions extérieurs et s'isolent, se créant un nouveau monde enveloppé de noirceur. Il existe différents types de dépression, mais le commun de toutes est un sentiment d'abattement, un isolement, une fatigue insoutenable, une nébulosité exagérée et un sentiment d'indifférence et d'insignifiance. La dépression saisonnière est une forme de dépression dans laquelle les symptômes coïncident souvent avec le début et la fin d'une saison. Comment reconnaître ce trouble dont les symptômes peuvent parfois passer inaperçus ? Comment soutenir un parent, un proche ou un ami atteint ? Comment détecter les signes d'une déprime saisonnière ? " Mon mari est dépressif. Il a été hospitalisé à trois reprises pour des états dépressifs bien sévères. Son problème nous affecte considérablement moi et les enfants. Seulement, ce qui me semble bizarre dans sa maladie est que sa dépression coïncide souvent avec le début de l'automne et prend fin au début du printemps. Les médecins disent que ce problème existe mais je ne comprends pas le lien qui puisse exister entre son mal et la saison. Votre mari, comme nombreux d'individus, souffre effectivement de ce qu'on défini en psychologie sous le terme de dépression saisonnière. La dépression saisonnière est une des formes des troubles dépressifs. Il s'agit d'un épisode de dépression qui s'installe à l'automne ou au début de l'hiver et dure jusqu'au printemps. Pour établir le diagnostic de la dépression saisonnière et non pas d'une autre forme de dépression, il faut qu'il y ait eu au moins deux épisodes hivernaux sans dépression d'une autre nature entre les deux. Les symptômes sont ceux de tout épisode dépressif : tristesse permanente particulièrement le matin, perte d'intérêt pour quoi que ce soit, irritabilité, troubles du sommeil, perte ou gain de poids, pensées suicidaires. Par rapport aux dépressions d'autre nature, les sujets victimes de dépression saisonnière ont plus fréquemment tendance à l'hypersomnie (trop dormir) et à la boulimie (trop manger). Ils sont souvent attirés par les sucreries et ont tendance à grossir au cours des mois d'hiver. Les symptômes de ce trouble psychologique ont tendance à s'accentuer dans la soirée. La dépression saisonnière doit être distinguée du "coup de blues" de l'hiver que la plupart d'entre nous ressentent de temps à autre. Dans ce cas, les symptômes dépressifs légers que nous présentons parfois ne nous empêchent pas de continuer à assumer nos activités quotidiennes. Par contre, les victimes souffrant de la dépression saisonnière voient leur vie sociale profondément altérée puisque la dépression les empêche de vaquer normalement à leurs occupations. La cause exacte de la dépression saisonnière n'est pas connue, mais la diminution de l'intensité et de la durée de la lumière solaire en automne et en hiver semble jouer un rôle important. Ce qui est certain, c'est que ce trouble touche plus souvent les femmes, qui représentent 75% des personnes atteintes. Elle n'épargne pas les enfants dont on estime que 2 à 3% en sont victimes à partir de l'âge de dix ans. Elle est souvent associée à d'autres troubles de l'humeur (dépression non saisonnière, désordres bipolaires…). Enfin on retrouve souvent des troubles dépressifs chez d'autres membres de la famille. La dépression est un mal qui tend à se populariser, notamment sous l'effet des pressions sociales et professionnelles. La personne atteinte, lorsqu'elle est livrée à elle-même sombrera progressivement dans la déprime. Une prise en charge psychologique et médicamenteuse s'impose, mais il ne faut pas négliger non plus le rôle important que doit jouer l'entourage dans la compréhension et le soutien du malade.