La wilaya de Ghardaïa a débloqué une enveloppe de plus de 5 millions de DA pour l'élaboration d'un plan de protection, de sauvegarde et de restauration du vieux ksar d'El-Meneâa classé patrimoine national qui est dans un état de précarité très avancé, a indiqué le directeur local de la culture. Cette enveloppe qui s'inscrit dans le cadre du programme sectoriel 2006 permettra, selon ce responsable, d'élaborer une stratégie de protection et de restauration dont notamment la rénovation des fortifications et la voie d'accès à cet édifice historique surplombant la palmeraie de l'actuel El-Meneâa depuis plus de dix siècles. Implanté à la croisée des pistes commerciales qui reliaient l'Afrique du Nord de l'époque médiévale à l'empire Songhaï subsaharien sur une colline surplombant la palmeraie, le Ksar d'El Meneâa dénommé " Taourit", colline en tamazight, constitue une configuration urbaine qui témoigne des vestiges séculaires d'une civilisation citadine organisée ayant existé dans la région et évoquée dans les chroniques du sociologue Ibn-Khaldoun. L'histoire du ksar d'El-Meneâa reste toutefois sujet à controverse. Certains historiens la font remonter jusqu'au 4ème siècle. La configuration urbaine du ksar, fondé sur une colline surplombant le flanc est de la palmeraie avec une mosquée comme point focal autour duquel gravite une spirale descendante d'habitations creusées à même la roche calcaire, constitue une curiosité pour de nombreux chercheurs, universitaires et autres touristes étrangers. La forte dégradation du vieux ksar d'El Meneâa fut accélérée, selon différentes sources, par des actes de vandalisme. La décrépitude très avancée qu'a connue cet édifice historique a poussé plusieurs observateurs à estimer que ce ksar est irrécupérable, à l'exception de quelques édifices qui peuvent être sauvegardés, en particulier le palais de la princesse M'barka Bent El-Khass, les vestiges de la mosquée qui s'est effondrée, les remparts et quelques habitations. La wilaya de Ghardaïa a débloqué une enveloppe de plus de 5 millions de DA pour l'élaboration d'un plan de protection, de sauvegarde et de restauration du vieux ksar d'El-Meneâa classé patrimoine national qui est dans un état de précarité très avancé, a indiqué le directeur local de la culture. Cette enveloppe qui s'inscrit dans le cadre du programme sectoriel 2006 permettra, selon ce responsable, d'élaborer une stratégie de protection et de restauration dont notamment la rénovation des fortifications et la voie d'accès à cet édifice historique surplombant la palmeraie de l'actuel El-Meneâa depuis plus de dix siècles. Implanté à la croisée des pistes commerciales qui reliaient l'Afrique du Nord de l'époque médiévale à l'empire Songhaï subsaharien sur une colline surplombant la palmeraie, le Ksar d'El Meneâa dénommé " Taourit", colline en tamazight, constitue une configuration urbaine qui témoigne des vestiges séculaires d'une civilisation citadine organisée ayant existé dans la région et évoquée dans les chroniques du sociologue Ibn-Khaldoun. L'histoire du ksar d'El-Meneâa reste toutefois sujet à controverse. Certains historiens la font remonter jusqu'au 4ème siècle. La configuration urbaine du ksar, fondé sur une colline surplombant le flanc est de la palmeraie avec une mosquée comme point focal autour duquel gravite une spirale descendante d'habitations creusées à même la roche calcaire, constitue une curiosité pour de nombreux chercheurs, universitaires et autres touristes étrangers. La forte dégradation du vieux ksar d'El Meneâa fut accélérée, selon différentes sources, par des actes de vandalisme. La décrépitude très avancée qu'a connue cet édifice historique a poussé plusieurs observateurs à estimer que ce ksar est irrécupérable, à l'exception de quelques édifices qui peuvent être sauvegardés, en particulier le palais de la princesse M'barka Bent El-Khass, les vestiges de la mosquée qui s'est effondrée, les remparts et quelques habitations.