Les élections présidentielles et législatives de samedi en Sierra Leone ont été marquées par une forte participation, ces scrutins faisant figure de test pour tourner définitivement la page d'une décennie de guerre civile dévastatrice. Les bureaux de vote ont commencé à fermer vers 17H00 (locales et GMT), mais plusieurs centres ont prolongé leurs activités pour permettre aux derniers électeurs de voter, selon la Commission nationale des élections (NEC), qui a précisé que le décompte des voix devait débuter dès la fermeture des bureaux. Des résultats complets provisoires sont attendus à la fin de la semaine. Prévue à 7H00, l'ouverture de certains centres de vote avait pris du retard dans la matinée, le temps que la Commission nationale des élections achève la distribution du matériel électoral. Dans la capitale, Freetown, et en province, des files d'attente se sont formées devant la plupart des 6.171 bureaux de vote bien avant l'heure de leur ouverture, traduisant un fort engouement des quelque 2,6 millions d'électeurs en dépit d'averses régulières. Dans l'ensemble du territoire, les opérations de vote se sont déroulées "sans incident majeur", selon Marie-Annie Isler Béguin, chef de la mission des observateurs de l'Union européenne, qui fait partie des quelque 350 agents internationaux déployés sur place. "Mais ce n'est pas seulement le jour de l'élection qui est important, c'est aussi la manière dont les partis politiques accueillent les résultats", a-t-elle toutefois prévenu, avant de saluer l'enthousiasme affiché par la population lors de cette élection. Le chef adjoint de la police Richard Moigbeh a rapporté que quelques jeunes avaient tenté de perturber le décompte des bulletins dans un quartier est de Freetown à la suite d'accusations lancées par le secrétaire général de l'APC Victor Foh, selon lequel le SLPP projetait de "frauder le vote". Le calme qui a majoritairement régné samedi dans le pays a en partie rassuré de nombreux observateurs rendus inquiets par les affrontements politiques ayant perturbé le début de la campagne électorale dans plusieurs villes. Les Sierra-Léonais devaient choisir samedi entre sept candidats pour élire un successeur au président sortant Ahmad Tejan Kabbah, arrivé au pouvoir en 1996 et qui ne peut se représenter après deux mandats. Le vice-président sortant Solomon Berewa, du Parti du peuple de Sierra Leone (SLPP, au pouvoir) et Ernest Koroma, chef du Congrès de tout le peuple (APC, principal parti d'opposition), partent favoris, mais l'ex-ministre Charles Margai, dissident du SLPP, pourrait selon les observateurs perturber l'ordre établi. Pour être élu dès le premier tour, un candidat devra obtenir plus de 55% des suffrages. Le deuxième tour éventuel est prévu deux semaines après la proclamation des résultats. Les Sierra-Léonais étaient également appelés à élire pour cinq ans 112 des 124 députés du Parlement monocaméral parmi 566 candidats, au scrutin majoritaire à un tour. Ces scrutins font figure de test démocratique pour l'ancienne colonie britannique durement frappée par la pauvreté et dont l'image est ternie par une guerre civile (1991-2001) qui figure parmi les plus violentes de l'histoire moderne. Pour la première fois depuis la fin de la guerre, les autorités sierra-léonaises doivent assurer seules le bon déroulement des élections. Les derniers scrutins, en 2002, avaient été organisés sous l'étroite supervision des Casques bleus de l'ONU, qui ont quitté le pays fin 2005. Les élections présidentielles et législatives de samedi en Sierra Leone ont été marquées par une forte participation, ces scrutins faisant figure de test pour tourner définitivement la page d'une décennie de guerre civile dévastatrice. Les bureaux de vote ont commencé à fermer vers 17H00 (locales et GMT), mais plusieurs centres ont prolongé leurs activités pour permettre aux derniers électeurs de voter, selon la Commission nationale des élections (NEC), qui a précisé que le décompte des voix devait débuter dès la fermeture des bureaux. Des résultats complets provisoires sont attendus à la fin de la semaine. Prévue à 7H00, l'ouverture de certains centres de vote avait pris du retard dans la matinée, le temps que la Commission nationale des élections achève la distribution du matériel électoral. Dans la capitale, Freetown, et en province, des files d'attente se sont formées devant la plupart des 6.171 bureaux de vote bien avant l'heure de leur ouverture, traduisant un fort engouement des quelque 2,6 millions d'électeurs en dépit d'averses régulières. Dans l'ensemble du territoire, les opérations de vote se sont déroulées "sans incident majeur", selon Marie-Annie Isler Béguin, chef de la mission des observateurs de l'Union européenne, qui fait partie des quelque 350 agents internationaux déployés sur place. "Mais ce n'est pas seulement le jour de l'élection qui est important, c'est aussi la manière dont les partis politiques accueillent les résultats", a-t-elle toutefois prévenu, avant de saluer l'enthousiasme affiché par la population lors de cette élection. Le chef adjoint de la police Richard Moigbeh a rapporté que quelques jeunes avaient tenté de perturber le décompte des bulletins dans un quartier est de Freetown à la suite d'accusations lancées par le secrétaire général de l'APC Victor Foh, selon lequel le SLPP projetait de "frauder le vote". Le calme qui a majoritairement régné samedi dans le pays a en partie rassuré de nombreux observateurs rendus inquiets par les affrontements politiques ayant perturbé le début de la campagne électorale dans plusieurs villes. Les Sierra-Léonais devaient choisir samedi entre sept candidats pour élire un successeur au président sortant Ahmad Tejan Kabbah, arrivé au pouvoir en 1996 et qui ne peut se représenter après deux mandats. Le vice-président sortant Solomon Berewa, du Parti du peuple de Sierra Leone (SLPP, au pouvoir) et Ernest Koroma, chef du Congrès de tout le peuple (APC, principal parti d'opposition), partent favoris, mais l'ex-ministre Charles Margai, dissident du SLPP, pourrait selon les observateurs perturber l'ordre établi. Pour être élu dès le premier tour, un candidat devra obtenir plus de 55% des suffrages. Le deuxième tour éventuel est prévu deux semaines après la proclamation des résultats. Les Sierra-Léonais étaient également appelés à élire pour cinq ans 112 des 124 députés du Parlement monocaméral parmi 566 candidats, au scrutin majoritaire à un tour. Ces scrutins font figure de test démocratique pour l'ancienne colonie britannique durement frappée par la pauvreté et dont l'image est ternie par une guerre civile (1991-2001) qui figure parmi les plus violentes de l'histoire moderne. Pour la première fois depuis la fin de la guerre, les autorités sierra-léonaises doivent assurer seules le bon déroulement des élections. Les derniers scrutins, en 2002, avaient été organisés sous l'étroite supervision des Casques bleus de l'ONU, qui ont quitté le pays fin 2005.