Précocement éliminés l'an passé dans l'Ohio, le Suisse Roger Federer et l'Espagnol Rafael Nadal se présentent au tournoi ATP Masters Series de Cincinnati, qui débute aujourd'hui, avec chacun le même objectif: remporter le dernier grand rendez-vous avant l'US Open (27 août-9 septembre). Précocement éliminés l'an passé dans l'Ohio, le Suisse Roger Federer et l'Espagnol Rafael Nadal se présentent au tournoi ATP Masters Series de Cincinnati, qui débute aujourd'hui, avec chacun le même objectif: remporter le dernier grand rendez-vous avant l'US Open (27 août-9 septembre). Arrivé sur les "rotules" dans l'Ohio en 2006, après une longue semaine à Toronto au cours de laquelle il s'était imposé en jouant 4 de ses 6 matches en trois manches, Federer, le N.1 mondial, avait cédé d'entrée à Cincinnati face au Britannique Andy Murray. Même si ce revers n'avait été qu'un accident sur sa route vers le titre new-yorkais, il est évident que la machine à gagner helvète se doit une revanche personnelle. Contrairement à l'an passé, sa semaine montréalaise a été plus calme cette fois, avec un match de moins -les 8 premières têtes de série ont été exemptées du 1er tour cette année, comme à Cincinnati d'ailleurs- et surtout des rencontres plus faciles. Mais son probable premier match, au 2e tour, constitue un superbe piège face à l'imprévisible russe Dmitry Tursunov. Pour Nadal, la configuration est similaire. L'an passé à Cincinnati, Nadal avait été battu en quarts de finale, par son compatriote Juan Carlos Ferrero, une semaine après une défaite au 3e tour à Toronto. Des performances loin de refléter la main-mise du duo sur le tennis. Le sort leur a d'ailleurs fait un beau clin d'œil puisque tout les deux pourraient retrouver leur bourreau 2006, au 3e tour pour Federer et en quarts de finale pour Nadal. "Djoko" véritable "troisième homme" Il est tentant de réduire ce tournoi à un duel Federer-Nadal, mais l'approche de Flushing Meadows aiguise l'appétit de tout le monde. En premier lieu du nouveau surdoué de la balle jaune, le Serbe Novak Djokovic. A 20 ans, "Djoko" est le véritable "troisième homme" cette saison, avec deux demi-finales en Grand Chelem (Wimbledon et Roland-Garros), une victoire (Miami) et une finale (Indian Wells) en Masters Series. Et sa victoire sur Nadal, en demi-finale samedi à Montréal, devrait le gonfler encore un peu plus. L'Américain Andy Roddick, battu par Djokovic en quarts la semaine dernière, arrive avec le statut de tenant du titre, après un succès sur Ferrero en finale qui l'avait bien remis en selle l'an passé. Cette année, il est déjà dans de bonnes dispositions avec un titre à Washington et son quart à Montréal. L'Américain James Blake, le Chilien Fernando Gonzalez, le Croate Ivan Ljubicic ont aussi des choses à se faire pardonner. Et que dire des Français ? Onze l'an passé à jouer, ils ne sont que quatre à avoir été admis directement dans le tableau: Richard Gasquet, tête de série N.8 qui s'est raté à Montréal, battu dès son entrée en lice au 2e tour de l'épreuve par l'Espagnol Fernando Verdasco, Marc Gicquel, Arnaud Clément et Paul-Henri Mathieu. Ces deux derniers ayant la "malchance" de se croiser au 1er tour, avec un avantage à Mathieu qui a opposé une belle résistance à Nadal au Québec. Arrivé sur les "rotules" dans l'Ohio en 2006, après une longue semaine à Toronto au cours de laquelle il s'était imposé en jouant 4 de ses 6 matches en trois manches, Federer, le N.1 mondial, avait cédé d'entrée à Cincinnati face au Britannique Andy Murray. Même si ce revers n'avait été qu'un accident sur sa route vers le titre new-yorkais, il est évident que la machine à gagner helvète se doit une revanche personnelle. Contrairement à l'an passé, sa semaine montréalaise a été plus calme cette fois, avec un match de moins -les 8 premières têtes de série ont été exemptées du 1er tour cette année, comme à Cincinnati d'ailleurs- et surtout des rencontres plus faciles. Mais son probable premier match, au 2e tour, constitue un superbe piège face à l'imprévisible russe Dmitry Tursunov. Pour Nadal, la configuration est similaire. L'an passé à Cincinnati, Nadal avait été battu en quarts de finale, par son compatriote Juan Carlos Ferrero, une semaine après une défaite au 3e tour à Toronto. Des performances loin de refléter la main-mise du duo sur le tennis. Le sort leur a d'ailleurs fait un beau clin d'œil puisque tout les deux pourraient retrouver leur bourreau 2006, au 3e tour pour Federer et en quarts de finale pour Nadal. "Djoko" véritable "troisième homme" Il est tentant de réduire ce tournoi à un duel Federer-Nadal, mais l'approche de Flushing Meadows aiguise l'appétit de tout le monde. En premier lieu du nouveau surdoué de la balle jaune, le Serbe Novak Djokovic. A 20 ans, "Djoko" est le véritable "troisième homme" cette saison, avec deux demi-finales en Grand Chelem (Wimbledon et Roland-Garros), une victoire (Miami) et une finale (Indian Wells) en Masters Series. Et sa victoire sur Nadal, en demi-finale samedi à Montréal, devrait le gonfler encore un peu plus. L'Américain Andy Roddick, battu par Djokovic en quarts la semaine dernière, arrive avec le statut de tenant du titre, après un succès sur Ferrero en finale qui l'avait bien remis en selle l'an passé. Cette année, il est déjà dans de bonnes dispositions avec un titre à Washington et son quart à Montréal. L'Américain James Blake, le Chilien Fernando Gonzalez, le Croate Ivan Ljubicic ont aussi des choses à se faire pardonner. Et que dire des Français ? Onze l'an passé à jouer, ils ne sont que quatre à avoir été admis directement dans le tableau: Richard Gasquet, tête de série N.8 qui s'est raté à Montréal, battu dès son entrée en lice au 2e tour de l'épreuve par l'Espagnol Fernando Verdasco, Marc Gicquel, Arnaud Clément et Paul-Henri Mathieu. Ces deux derniers ayant la "malchance" de se croiser au 1er tour, avec un avantage à Mathieu qui a opposé une belle résistance à Nadal au Québec.