Chaque année et particulièrement durant la saison estivale, il est enregistré une multiplication des cas d'intoxications alimentaires. Au cours du mois de juillet dernier, à Sidi-Belabbès quelques 125 personnes ayant consommé pour la plupart des pizzas dans un lieu de restauration du centre-ville se sont trouvées victimes d'une intoxication alimentaire. A Oran, à l'occasion d'une rencontre organisée sur les risques d'intoxication par ingestion de produits alimentaires, des praticiens ont signalé, pour cette ville et sa région, pas moins de 3.500 cas depuis janvier ayant nécessité chacun, un séjour en milieu hospitalier d'une durée allant parfois jusqu'à 5 jours. Pour certains spécialistes, on détente un nombre de cas d'intoxications plus important à Oran. Les cas d'hospitalisation enregistrés un peu partout à travers le pays, dont font état les colonnes de la presse presque quotidiennement en sont la preuve. Autre source de contamination, les fêtes familiales. A titre d'exemple et pour la seule période estivale de cette année, il a été signalé pour le mois de juillet dernier, à Bordj Bou Arréridj, l'intoxication de 27 personnes d'une même famille lors d'un déjeûner de fête Un décès a même été enregistré parmi les victimes. A Sidi Bel Abbès et à Mascara, et durant la même période, pas moins de 200 personnes ont été victimes d'intoxications alimentaires collectives. Les victimes avaient été conviées à un mariage. Aussi, au cours du même mois, plus d'une soixantaine de personnes ont été hospitalisées d'urgence pour intoxication alimentaire dans plusieurs communes de la wilaya de Chlef. Les victimes prenaient part à un mariage. L'intoxication alimentaire devient ainsi un problème de santé publique. En termes de chiffres, rien que pour le 1er semestre de l'année en cours, 1.700 intoxications ont été enregistrées. Pour les organismes officiels, en termes de chiffres et uniquement pour l'année en cours, 1.700 cas ont été enregistrés. Près de 50% de ces cas d'intoxication sont dues à la consommation de pâtisseries avariées et 30% à de la viande rouge contaminée. Les chiffres de l'OMS concernant l'Algérie sont plus qu'alarmants. L'organisation avance le chiffre de 500 décès par an et 3.600 hospitalisations. L'OMS indique également, qu'en Algérie, 4.000 cas d'intoxication sont signalés annuellement. Un chiffre qui pourrait se voir multiplié par 3 ou 4 du fait qu'il n'y a que les cas d'hospitalisation et de consultation médicale qui sont déclarés et notifiés par les services concernés. Face à cette situation inquiétante, on s'interroge sur le rôle de chacun. Lors de la journée d'information et de sensibilisation sur les intoxications alimentaires, organisée, il y a quelques jours, à Alger par le ministère du Commerce, le premier responsable du secteur s'est félicité de la baisse du nombre des intoxications d'une année à une autre et d'avoir enregistré pour le premier semestre de l'année 2007, que 1.700 cas. Chiffre très en deçà de celui enregistré ces dernières années. Même si des efforts ont étés déployés, dans le cadre de la lutte contre ce qui est devenu un phénomène alarmant chez nous, son ampleur, il ne faut pas le nier, reste visiblement intacte. Ainsi, et même si la tendance à la baisse est certes encourageante, les proportions, elles, demeurent toujours inquiétantes. Chaque année et particulièrement durant la saison estivale, il est enregistré une multiplication des cas d'intoxications alimentaires. Au cours du mois de juillet dernier, à Sidi-Belabbès quelques 125 personnes ayant consommé pour la plupart des pizzas dans un lieu de restauration du centre-ville se sont trouvées victimes d'une intoxication alimentaire. A Oran, à l'occasion d'une rencontre organisée sur les risques d'intoxication par ingestion de produits alimentaires, des praticiens ont signalé, pour cette ville et sa région, pas moins de 3.500 cas depuis janvier ayant nécessité chacun, un séjour en milieu hospitalier d'une durée allant parfois jusqu'à 5 jours. Pour certains spécialistes, on détente un nombre de cas d'intoxications plus important à Oran. Les cas d'hospitalisation enregistrés un peu partout à travers le pays, dont font état les colonnes de la presse presque quotidiennement en sont la preuve. Autre source de contamination, les fêtes familiales. A titre d'exemple et pour la seule période estivale de cette année, il a été signalé pour le mois de juillet dernier, à Bordj Bou Arréridj, l'intoxication de 27 personnes d'une même famille lors d'un déjeûner de fête Un décès a même été enregistré parmi les victimes. A Sidi Bel Abbès et à Mascara, et durant la même période, pas moins de 200 personnes ont été victimes d'intoxications alimentaires collectives. Les victimes avaient été conviées à un mariage. Aussi, au cours du même mois, plus d'une soixantaine de personnes ont été hospitalisées d'urgence pour intoxication alimentaire dans plusieurs communes de la wilaya de Chlef. Les victimes prenaient part à un mariage. L'intoxication alimentaire devient ainsi un problème de santé publique. En termes de chiffres, rien que pour le 1er semestre de l'année en cours, 1.700 intoxications ont été enregistrées. Pour les organismes officiels, en termes de chiffres et uniquement pour l'année en cours, 1.700 cas ont été enregistrés. Près de 50% de ces cas d'intoxication sont dues à la consommation de pâtisseries avariées et 30% à de la viande rouge contaminée. Les chiffres de l'OMS concernant l'Algérie sont plus qu'alarmants. L'organisation avance le chiffre de 500 décès par an et 3.600 hospitalisations. L'OMS indique également, qu'en Algérie, 4.000 cas d'intoxication sont signalés annuellement. Un chiffre qui pourrait se voir multiplié par 3 ou 4 du fait qu'il n'y a que les cas d'hospitalisation et de consultation médicale qui sont déclarés et notifiés par les services concernés. Face à cette situation inquiétante, on s'interroge sur le rôle de chacun. Lors de la journée d'information et de sensibilisation sur les intoxications alimentaires, organisée, il y a quelques jours, à Alger par le ministère du Commerce, le premier responsable du secteur s'est félicité de la baisse du nombre des intoxications d'une année à une autre et d'avoir enregistré pour le premier semestre de l'année 2007, que 1.700 cas. Chiffre très en deçà de celui enregistré ces dernières années. Même si des efforts ont étés déployés, dans le cadre de la lutte contre ce qui est devenu un phénomène alarmant chez nous, son ampleur, il ne faut pas le nier, reste visiblement intacte. Ainsi, et même si la tendance à la baisse est certes encourageante, les proportions, elles, demeurent toujours inquiétantes.