Les jeux électroniques ne sont plus qu'un simple divertissement pour ces jeunes dont la plupart passe des journées entières à jouer en réseau leur «games» favoris. Les jeux électroniques ne sont plus qu'un simple divertissement pour ces jeunes dont la plupart passe des journées entières à jouer en réseau leur «games» favoris. "Nous sommes dans un cyber. L'ambiance est à son comble. Un match de Counter Strike oppose deux équipes, chacune d'elles composée de joueurs drapés des noms aux consonances étranges. Xanis, Root, LJ, Terra, Nirvamon, etc. Ce sont là des noms que vous n'entendrez guère dans la rue, et pourtant ces pseudonymes, venus d'ailleurs, désignent toute une communauté de jeunes. Il s'agit en fait d'un sport en bonne et due forme qui se développe dans les cyber du pays en attirant chaque jour de nouveaux adeptes. Les jeux électroniques ne sont plus qu'un simple divertissement pour ces jeunes dont la plupart passent des journées entières à jouer en réseau leur «games» favoris. Ils envahissent matin comme soir les cyber de leurs quartiers pour y organiser des tournois et des matches où l'atmosphère enflammée alimentée par une rivalité impitoyable, n'a rien à envier au football ou aux autres sports de masse. Il faut dire que certaines pratiques de loisir connaissent chez nos jeunes une grande popularité. En effet, leur engouement, constaté, lors de ce type de divertissement, suscite facilement de nouvelles tendances et d'originales modes. Il en est ainsi pour le sport électronique, aujourd'hui très en vogue à Alger où il se pratique dans des cyber gaming avec des milliers d'aficionados dont la plupart d'entre eux caressent le rêve de devenir un jour de vrais pro gamers (joueurs professionnels). Qu'est-ce que le sport électronique ? Mais avant de rebondir sur cette question, il serait certainement utile d'expliciter la notion, encore inconnue pour nos citoyens, de sport électronique. Le sport électronique (en anglais e-sport pour electronic sports) désigne la pratique régulière, sur Internet ou en lan-party (partie sur réseau), d'un jeu vidéo obligatoirement multijoueurs via un ordinateur ou une console de jeu. Selon la définition officielle de l'ESWC (la coupe du monde des jeux vidéo), les «e-Sports», également connus sous le nom de «sports électroniques», se rapportent à toutes les formes d'activités de jeux vidéo qui visent à exprimer ou améliorent l'état mental et physique, pour développer des rapports sociaux, ou pour réaliser des résultats en concurrence de n'importe quel niveau. Il faut dire également que le sport électronique a, pendant longtemps, suscité le débat sur sa véritable sportivité. Cependant, ceux qui affirment que cette activité est un sport, mettent en valeur sa «sportivisation» - qui débuta à partir de 1997 avec la création de la Cyberathlete Professional League visant à professionnaliser les compétitions regroupant des joueurs du monde entier- et l'acceptation d'un système dit «sportif», des équipes (teams), composées de joueurs auxquels viennent souvent s'ajouter des informateurs, coachs, managers, sponsors et des entraînements réguliers. Ils évoquent aussi le développement de certaines compétences personnelles comme les réflexes, l'acuité visuelle, la communication, la stratégie ou encore l'esprit d'équipe, la capacité à diriger, à gérer un groupe et surtout la spécialisation dans une fonction bien précise. A ce titre, tous les jeux vidéo supportant les parties en multijoueurs sont susceptibles de devenir une compétition de sport électronique. La compéition Electronic Sports World Cup (Coupe du monde des jeux vidéo) 2006 a vu, par exemple, s'affronter les compétiteurs sur les jeux Counter-Strike, Quake 4, Warcraft III, TrackMania Nations ESWC, Gran Turismo 4 et Pro Evolution Soccer 5. Dans ce contexte, des joueurs professionnels ont émergé avec le temps et font aussi carrière dans ce sport comme dans n'importe quelle autre discipline sportive. Les joueurs professionnels, pro gamers - abrégé de l'anglais professionnal gamers, souvent abrégé PGM ou PG -, désignent en fait des personnes qui gagnent leur vie en jouant aux jeux vidéo. On les nomme également «gosu» en Corée du Sud, pays où cette activité est très populaire et davantage médiatisée, car elle est considérée comme étant un sport à part entière. Seul ou en équipe, le joueur professionnel s'entraîne quotidiennement, plusieurs heures par jour, à un seul et unique jeu pour se spécialiser. Il est généralement accompagné d'un «strateur», pour améliorer ses stratégies et sa qualité de jeu générale. Il faut, toutefois, qu'il puisse rapidement manier d'autres jeux vidéo, pour s'adapter rapidement à l'évolution des produits et des jeux phares du moment. Le joueur professionnel et son équipe participent également à des lan-party importantes aux quatre coins du monde. En cas de victoire, il remporte une somme d'argent, mais surtout une réputation qui peut intéresser les sponsors. La Coupe du Monde (ESWC), édition 2005 a offert 40 000 dollars à l'équipe première du tournoi du Counter-Strike, l'un des jeux les plus prisés par les gamers. Le total de l'argent distribué pour cette édition 2005 de la Coupe du monde était de plus de 265 000 dollars. Soulignons au passage que les importantes équipes sont sponsorisées par les grands constructeurs de matériel informatique, comme nVidia et ATI, constructeurs de cartes graphiques ou Intel et AMD, fabricants de microprocesseurs. Force est donc de constater que le sport électronique connaît une vitalité exceptionnelle et enregistre de plus en plus de succès dans toutes les contrées du monde. L'Algérie n'est pas en reste, car les jeunes Algériens s'adonnent, depuis le début des années 2000, à ce sport avec beaucoup d'enthousiasme et de passion. Il est certainement très difficile de ne pas succomber à la passion que procure les jeux vidéos dont la qualité graphique avec l'animation 3D, la puissance sonore et le scénario haletant nous laissent pantois. Counter-Strike : le jeu référence Ainsi, depuis le début des années 2000, des cyber gaming, cyber réservés uniquement pour les jeux en réseaux, ont commencé à pousser comme des champignons dans la capitale : Garidi, Saïd-Hamdine, Audin, Kouba, etc. Des centaines de jeunes gamers algérois s'adonnent à leur passe-temps favori : les jeux en réseau. Counter-Strike est de loin le jeu qui conquit la majorité nos jeunes gamers. En réalité, il n'y a pratiquement pas un seul jeune qui ne l'ait pas encore joué, ne serait-ce qu'une seule fois. Counter-Strike est pour ainsi dire le jeu référence pour les amateurs de jeux vidéo. Une simple virée dans les cyber nous édifie sur cette activité cybernétique. Counter-Strike, ou CS, signifiant littéralement contre-offensive, est en fait un jeu vidéo de tir subjectif multijoueurs en ligne basé sur le jeu d'équipe. Le jeu fait affronter une équipe de terroristes et d'antiterroristes au cours de plusieurs manches. Les joueurs marquent des points en accomplissant les objectifs de la carte de jeu et en éliminant leurs adversaires, dans le but de faire gagner leur équipe. Fort d'un succès international phénoménal sur Internet, faisant de lui le jeu de tir subjectif en ligne le plus joué, bien devant des jeux plus récents, Counter-Strike ne cesse de gagner du terrain. Son mode de fonctionnement, simple et interactif, explique largement son succès. L'action des joueurs de Counter-Strike se déroule en plusieurs manches ou rounds, d'une durée maximale de 5 minutes, sur une carte de jeu, ou map, délimitée en trois dimensions. Une équipe de terroristes affronte une équipe d'antiterroristes. L'équipe victorieuse est celle qui a rempli ses objectifs de victoire - ils varient selon la carte, on parle aussi de scénario - ou qui a éliminé tous les joueurs de l'autre équipe. A la fin de la manche, s'il n'y a pas eu victoire directe d'une des deux équipes, en fonction du scénario de la carte, l'équipe qui n'a pas accompli ses objectifs perd par élimination. Un avenir incertain Yazid a 20 ans. La passion qui dévore tout son temps fait de lui effectivement un jeune à part. «Je joue depuis l'âge de 10 ans. J'ai commencé à l'époque par Half Life qui est une version antérieure de Counter-Strike. Je jouais plusieurs heures par jour. Il m'est même arrivé de jouer plus dix heures par jour. Avec la sortie de Counter-Strike, la perception que j'avais du jeu a nettement évolué. Les cyber ont vite compris notre engouement pour Counter et ils ont commencé par ailleurs, à nous proposer de bons tarifs. On passait ainsi des nuits blanches à jouer et à s'entraîner (...). Pour moi, je pratique bel et un bien un sport au sens propre du terme. A partir du moment où nous avons un jeu en équipe avec des entraînements, des tournois et des compétitions dans lesquelles il faut faire valoir ses stratégies et ses techniques pour gagner des parties, on peut alors dire que nous sommes des sportifs au même titre que d'autres dans différentes disciplines», explique notre interlocuteur. Yazid avec son équipe «les Anarchistes» a remporté récemment le tournoi de l'INCI (Institut national du commerce international). Toutefois, il faut dire que ce n'est pas la première participation de notre jeune gamer à un tournoi de Counter-Strike. «En Algérie, notre sport connaît une sérieuse régression. Le nombre des équipes ne cesse de baisser depuis le premier tournoi organisé à la salle Harcha en 2002 pour la qualification à l'ESWC. Il faut dire aussi que les tournois nationaux se font de plus en plus rares, contrairement au début des années 2000. Et même la qualité de l'organisation doit être remise en cause. Dans la foulée, on peut retenir le tournoi de 2006 organisé au Palais de la culture avec le concours du ministère de la Jeunesse et des Sports et de plusieurs sponsors. Une compétition qui, faut-il souligner, a été conforme aux normes fixées par l'ESWC. Reste à savoir si un jour on peut se doter, à l'instar du Maroc et de la Tunisie d'une ligue des sports électroniques. Autrement dit, une manière de canaliser et encadrer tous ces jeunes épris de jeux en réseau», conclut, sur une note d'espoir le jeune Yazid. "Nous sommes dans un cyber. L'ambiance est à son comble. Un match de Counter Strike oppose deux équipes, chacune d'elles composée de joueurs drapés des noms aux consonances étranges. Xanis, Root, LJ, Terra, Nirvamon, etc. Ce sont là des noms que vous n'entendrez guère dans la rue, et pourtant ces pseudonymes, venus d'ailleurs, désignent toute une communauté de jeunes. Il s'agit en fait d'un sport en bonne et due forme qui se développe dans les cyber du pays en attirant chaque jour de nouveaux adeptes. Les jeux électroniques ne sont plus qu'un simple divertissement pour ces jeunes dont la plupart passent des journées entières à jouer en réseau leur «games» favoris. Ils envahissent matin comme soir les cyber de leurs quartiers pour y organiser des tournois et des matches où l'atmosphère enflammée alimentée par une rivalité impitoyable, n'a rien à envier au football ou aux autres sports de masse. Il faut dire que certaines pratiques de loisir connaissent chez nos jeunes une grande popularité. En effet, leur engouement, constaté, lors de ce type de divertissement, suscite facilement de nouvelles tendances et d'originales modes. Il en est ainsi pour le sport électronique, aujourd'hui très en vogue à Alger où il se pratique dans des cyber gaming avec des milliers d'aficionados dont la plupart d'entre eux caressent le rêve de devenir un jour de vrais pro gamers (joueurs professionnels). Qu'est-ce que le sport électronique ? Mais avant de rebondir sur cette question, il serait certainement utile d'expliciter la notion, encore inconnue pour nos citoyens, de sport électronique. Le sport électronique (en anglais e-sport pour electronic sports) désigne la pratique régulière, sur Internet ou en lan-party (partie sur réseau), d'un jeu vidéo obligatoirement multijoueurs via un ordinateur ou une console de jeu. Selon la définition officielle de l'ESWC (la coupe du monde des jeux vidéo), les «e-Sports», également connus sous le nom de «sports électroniques», se rapportent à toutes les formes d'activités de jeux vidéo qui visent à exprimer ou améliorent l'état mental et physique, pour développer des rapports sociaux, ou pour réaliser des résultats en concurrence de n'importe quel niveau. Il faut dire également que le sport électronique a, pendant longtemps, suscité le débat sur sa véritable sportivité. Cependant, ceux qui affirment que cette activité est un sport, mettent en valeur sa «sportivisation» - qui débuta à partir de 1997 avec la création de la Cyberathlete Professional League visant à professionnaliser les compétitions regroupant des joueurs du monde entier- et l'acceptation d'un système dit «sportif», des équipes (teams), composées de joueurs auxquels viennent souvent s'ajouter des informateurs, coachs, managers, sponsors et des entraînements réguliers. Ils évoquent aussi le développement de certaines compétences personnelles comme les réflexes, l'acuité visuelle, la communication, la stratégie ou encore l'esprit d'équipe, la capacité à diriger, à gérer un groupe et surtout la spécialisation dans une fonction bien précise. A ce titre, tous les jeux vidéo supportant les parties en multijoueurs sont susceptibles de devenir une compétition de sport électronique. La compéition Electronic Sports World Cup (Coupe du monde des jeux vidéo) 2006 a vu, par exemple, s'affronter les compétiteurs sur les jeux Counter-Strike, Quake 4, Warcraft III, TrackMania Nations ESWC, Gran Turismo 4 et Pro Evolution Soccer 5. Dans ce contexte, des joueurs professionnels ont émergé avec le temps et font aussi carrière dans ce sport comme dans n'importe quelle autre discipline sportive. Les joueurs professionnels, pro gamers - abrégé de l'anglais professionnal gamers, souvent abrégé PGM ou PG -, désignent en fait des personnes qui gagnent leur vie en jouant aux jeux vidéo. On les nomme également «gosu» en Corée du Sud, pays où cette activité est très populaire et davantage médiatisée, car elle est considérée comme étant un sport à part entière. Seul ou en équipe, le joueur professionnel s'entraîne quotidiennement, plusieurs heures par jour, à un seul et unique jeu pour se spécialiser. Il est généralement accompagné d'un «strateur», pour améliorer ses stratégies et sa qualité de jeu générale. Il faut, toutefois, qu'il puisse rapidement manier d'autres jeux vidéo, pour s'adapter rapidement à l'évolution des produits et des jeux phares du moment. Le joueur professionnel et son équipe participent également à des lan-party importantes aux quatre coins du monde. En cas de victoire, il remporte une somme d'argent, mais surtout une réputation qui peut intéresser les sponsors. La Coupe du Monde (ESWC), édition 2005 a offert 40 000 dollars à l'équipe première du tournoi du Counter-Strike, l'un des jeux les plus prisés par les gamers. Le total de l'argent distribué pour cette édition 2005 de la Coupe du monde était de plus de 265 000 dollars. Soulignons au passage que les importantes équipes sont sponsorisées par les grands constructeurs de matériel informatique, comme nVidia et ATI, constructeurs de cartes graphiques ou Intel et AMD, fabricants de microprocesseurs. Force est donc de constater que le sport électronique connaît une vitalité exceptionnelle et enregistre de plus en plus de succès dans toutes les contrées du monde. L'Algérie n'est pas en reste, car les jeunes Algériens s'adonnent, depuis le début des années 2000, à ce sport avec beaucoup d'enthousiasme et de passion. Il est certainement très difficile de ne pas succomber à la passion que procure les jeux vidéos dont la qualité graphique avec l'animation 3D, la puissance sonore et le scénario haletant nous laissent pantois. Counter-Strike : le jeu référence Ainsi, depuis le début des années 2000, des cyber gaming, cyber réservés uniquement pour les jeux en réseaux, ont commencé à pousser comme des champignons dans la capitale : Garidi, Saïd-Hamdine, Audin, Kouba, etc. Des centaines de jeunes gamers algérois s'adonnent à leur passe-temps favori : les jeux en réseau. Counter-Strike est de loin le jeu qui conquit la majorité nos jeunes gamers. En réalité, il n'y a pratiquement pas un seul jeune qui ne l'ait pas encore joué, ne serait-ce qu'une seule fois. Counter-Strike est pour ainsi dire le jeu référence pour les amateurs de jeux vidéo. Une simple virée dans les cyber nous édifie sur cette activité cybernétique. Counter-Strike, ou CS, signifiant littéralement contre-offensive, est en fait un jeu vidéo de tir subjectif multijoueurs en ligne basé sur le jeu d'équipe. Le jeu fait affronter une équipe de terroristes et d'antiterroristes au cours de plusieurs manches. Les joueurs marquent des points en accomplissant les objectifs de la carte de jeu et en éliminant leurs adversaires, dans le but de faire gagner leur équipe. Fort d'un succès international phénoménal sur Internet, faisant de lui le jeu de tir subjectif en ligne le plus joué, bien devant des jeux plus récents, Counter-Strike ne cesse de gagner du terrain. Son mode de fonctionnement, simple et interactif, explique largement son succès. L'action des joueurs de Counter-Strike se déroule en plusieurs manches ou rounds, d'une durée maximale de 5 minutes, sur une carte de jeu, ou map, délimitée en trois dimensions. Une équipe de terroristes affronte une équipe d'antiterroristes. L'équipe victorieuse est celle qui a rempli ses objectifs de victoire - ils varient selon la carte, on parle aussi de scénario - ou qui a éliminé tous les joueurs de l'autre équipe. A la fin de la manche, s'il n'y a pas eu victoire directe d'une des deux équipes, en fonction du scénario de la carte, l'équipe qui n'a pas accompli ses objectifs perd par élimination. Un avenir incertain Yazid a 20 ans. La passion qui dévore tout son temps fait de lui effectivement un jeune à part. «Je joue depuis l'âge de 10 ans. J'ai commencé à l'époque par Half Life qui est une version antérieure de Counter-Strike. Je jouais plusieurs heures par jour. Il m'est même arrivé de jouer plus dix heures par jour. Avec la sortie de Counter-Strike, la perception que j'avais du jeu a nettement évolué. Les cyber ont vite compris notre engouement pour Counter et ils ont commencé par ailleurs, à nous proposer de bons tarifs. On passait ainsi des nuits blanches à jouer et à s'entraîner (...). Pour moi, je pratique bel et un bien un sport au sens propre du terme. A partir du moment où nous avons un jeu en équipe avec des entraînements, des tournois et des compétitions dans lesquelles il faut faire valoir ses stratégies et ses techniques pour gagner des parties, on peut alors dire que nous sommes des sportifs au même titre que d'autres dans différentes disciplines», explique notre interlocuteur. Yazid avec son équipe «les Anarchistes» a remporté récemment le tournoi de l'INCI (Institut national du commerce international). Toutefois, il faut dire que ce n'est pas la première participation de notre jeune gamer à un tournoi de Counter-Strike. «En Algérie, notre sport connaît une sérieuse régression. Le nombre des équipes ne cesse de baisser depuis le premier tournoi organisé à la salle Harcha en 2002 pour la qualification à l'ESWC. Il faut dire aussi que les tournois nationaux se font de plus en plus rares, contrairement au début des années 2000. Et même la qualité de l'organisation doit être remise en cause. Dans la foulée, on peut retenir le tournoi de 2006 organisé au Palais de la culture avec le concours du ministère de la Jeunesse et des Sports et de plusieurs sponsors. Une compétition qui, faut-il souligner, a été conforme aux normes fixées par l'ESWC. Reste à savoir si un jour on peut se doter, à l'instar du Maroc et de la Tunisie d'une ligue des sports électroniques. Autrement dit, une manière de canaliser et encadrer tous ces jeunes épris de jeux en réseau», conclut, sur une note d'espoir le jeune Yazid.