Plusieurs centaines de villageois des montagnes du nord de l'Irak ont pris le chemin de l'exode pour échapper aux bombardements de l'armée iranienne qui traque dans la zone frontalière les séparatistes kurdes. «Quelque 150 familles ont fui huit villages. Nous sommes très inquiets quant à la situation dans la zone. Si les bombardements se poursuivent, nous devrons peut-être décréter l'état d'urgence», a déclaré Hussein Ahmed, chef du district de Qalaa Diza, dans la région autonome du Kurdistan irakien. «Il y a eu aujourd'hui des tirs d'artillerie à Hadj Oumran, sur le Mont Qandil. Deux obus sont tombés dans la nuit», a précisé Ahmed Qader, le responsable du district d'Hadj Oumran. Samedi, un hélicoptère de l'armée iranienne s'était écrasé dans les montagnes de Qandil, dans le nord-ouest de l'Iran, près de la frontière irakienne, provoquant la mort de six Gardiens de la révolution. La guérilla kurde a affirmé que l'appareil avait explosé en se posant sur une mine, tandis que l'armée iranienne incriminait le mauvais temps. Quelle que soit la cause de l'incident, il semble qu'il ait entraîné une intensification des combats dans la zone, provoquant la fuite de civils. Qalaa Diza, en territoire irakien, se trouve très près de la province iranienne d'Azerbaïdjan occidental, qui compte une importante minorité kurde. Cette province est le théâtre depuis plus d'un an d'affrontements réguliers entre l'armée iranienne et les activistes kurdes, dont beaucoup appartiennent au Parti de la vie libre au Kurdistan (Pejak), un groupe séparatiste proche du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes de Turquie). Plusieurs centaines de villageois des montagnes du nord de l'Irak ont pris le chemin de l'exode pour échapper aux bombardements de l'armée iranienne qui traque dans la zone frontalière les séparatistes kurdes. «Quelque 150 familles ont fui huit villages. Nous sommes très inquiets quant à la situation dans la zone. Si les bombardements se poursuivent, nous devrons peut-être décréter l'état d'urgence», a déclaré Hussein Ahmed, chef du district de Qalaa Diza, dans la région autonome du Kurdistan irakien. «Il y a eu aujourd'hui des tirs d'artillerie à Hadj Oumran, sur le Mont Qandil. Deux obus sont tombés dans la nuit», a précisé Ahmed Qader, le responsable du district d'Hadj Oumran. Samedi, un hélicoptère de l'armée iranienne s'était écrasé dans les montagnes de Qandil, dans le nord-ouest de l'Iran, près de la frontière irakienne, provoquant la mort de six Gardiens de la révolution. La guérilla kurde a affirmé que l'appareil avait explosé en se posant sur une mine, tandis que l'armée iranienne incriminait le mauvais temps. Quelle que soit la cause de l'incident, il semble qu'il ait entraîné une intensification des combats dans la zone, provoquant la fuite de civils. Qalaa Diza, en territoire irakien, se trouve très près de la province iranienne d'Azerbaïdjan occidental, qui compte une importante minorité kurde. Cette province est le théâtre depuis plus d'un an d'affrontements réguliers entre l'armée iranienne et les activistes kurdes, dont beaucoup appartiennent au Parti de la vie libre au Kurdistan (Pejak), un groupe séparatiste proche du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes de Turquie).