Plus de 2.000 experts venus des 191 pays signataires de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification (UNCDD), dont l'Algérie, se réuniront du 3 au 14 septembre à Madrid pour la huitième Conférence internationale de l'Onu sur la lutte contre la désertification. Des réunions de haut niveau, qui s'inscrivent dans le cadre des actions menées à l'échelle planétaire pour faire face à l'avancée du désert, se tiendront les 12 et 13 septembre, avec la participation de ministres et de parlementaires de plusieurs pays, a indiqué le ministère espagnol de l'Environnement, co-organisateur de la conférence sans préciser les pays d'origine de ces responsables. Les discussions qui auront lieu au cours de ces rencontres seront axées particulièrement sur le rôle des communautés locales dans la lutte contre ce phénomène. Par ailleurs, ces réunions seront sanctionnées par une déclaration de Madrid, sans portée juridique, qui mettra l'accent sur la nécessité de créer des synergies entre les accords internationaux existants sur le changement climatique, la biodiversité et la désertification, afin d'améliorer la coopération à tous les niveaux. Adoptée à Paris le 17 juin 1994 et ratifiée par 191 pays, la convention de l'ONU définit la désertification comme la dégradation des sols dans les zones arides, semi-arides et sub-humides sèches. Cette convention constitue aussi le premier et le seul instrument juridiquement contraignant mis en place pour aborder le problème de la désertification et reconnaît néanmoins le caractère prioritaire des pays africains affectés. Il reste toutefois que les projets annoncés ici et là et les mécanismes onusiens mis en œuvre restent complexes et quelquefois même opaques, de l'avis même de certains experts. Souvent, lesdits projets ne suscitent pas beaucoup de conviction et d'intérêt de la part des bailleurs de fonds. La faible implication opérationnelle des ONG dans le processus de lutte contre l'avancée des déserts est également constatée. La désertification ou avancée du désert dans des zones non-désertiques, touche plus de 1,2 milliard de personnes, en Chine, en Inde, au Pakistan, en Asie Centrale, au Moyen-Orient, dans une grande partie de l'Afrique et en Amérique du Sud (Argentine, Chili, Brésil), selon l'Onu. En Algérie, la désertification est un phénomène qui prend ces dernières années des proportions alarmantes. Selon un rapport établi par la Direction générale des forêts (DGF), pas moins de 40 millions d'hectares sont menacés par la désertification en Algérie. Dans les zones de steppes, à la frontière entre le Nord, fertile, et l'immense Sahara, 600. 000 ha sont désertifiés, 7 millions menacés et 20 millions vulnérables. Pour ce qui est du Nord du pays, le phénomène de l'érosion touche 12 millions d'hectares dans les zones montagneuses, notamment à l'Ouest où 47% des terres y sont soumises. Pour freiner la désertification, l'Algérie a tracé une stratégie de lutte contre la désertification contenue dans un Plan d'action national (PAN), qui recommande la participation effective des populations concernées, ainsi que l'adaptation de la stratégie nationale de lutte contre la désertification en fonction du programme de développement économique et social du pays. Il faut savoir que le réchauffement planétaire va rendre plus fréquents encore les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que la sécheresse et les pluies torrentielles. Ce qui ne manquera pas d'avoir des conséquences dramatiques sur les sols déjà affaiblis. Le problème de la désertification empirera alors, la pauvreté gagnera du terrain, les migrations forcées se feront plus fréquentes et le risque de conflit croîtra dans les zones touchées. Plus de 2.000 experts venus des 191 pays signataires de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification (UNCDD), dont l'Algérie, se réuniront du 3 au 14 septembre à Madrid pour la huitième Conférence internationale de l'Onu sur la lutte contre la désertification. Des réunions de haut niveau, qui s'inscrivent dans le cadre des actions menées à l'échelle planétaire pour faire face à l'avancée du désert, se tiendront les 12 et 13 septembre, avec la participation de ministres et de parlementaires de plusieurs pays, a indiqué le ministère espagnol de l'Environnement, co-organisateur de la conférence sans préciser les pays d'origine de ces responsables. Les discussions qui auront lieu au cours de ces rencontres seront axées particulièrement sur le rôle des communautés locales dans la lutte contre ce phénomène. Par ailleurs, ces réunions seront sanctionnées par une déclaration de Madrid, sans portée juridique, qui mettra l'accent sur la nécessité de créer des synergies entre les accords internationaux existants sur le changement climatique, la biodiversité et la désertification, afin d'améliorer la coopération à tous les niveaux. Adoptée à Paris le 17 juin 1994 et ratifiée par 191 pays, la convention de l'ONU définit la désertification comme la dégradation des sols dans les zones arides, semi-arides et sub-humides sèches. Cette convention constitue aussi le premier et le seul instrument juridiquement contraignant mis en place pour aborder le problème de la désertification et reconnaît néanmoins le caractère prioritaire des pays africains affectés. Il reste toutefois que les projets annoncés ici et là et les mécanismes onusiens mis en œuvre restent complexes et quelquefois même opaques, de l'avis même de certains experts. Souvent, lesdits projets ne suscitent pas beaucoup de conviction et d'intérêt de la part des bailleurs de fonds. La faible implication opérationnelle des ONG dans le processus de lutte contre l'avancée des déserts est également constatée. La désertification ou avancée du désert dans des zones non-désertiques, touche plus de 1,2 milliard de personnes, en Chine, en Inde, au Pakistan, en Asie Centrale, au Moyen-Orient, dans une grande partie de l'Afrique et en Amérique du Sud (Argentine, Chili, Brésil), selon l'Onu. En Algérie, la désertification est un phénomène qui prend ces dernières années des proportions alarmantes. Selon un rapport établi par la Direction générale des forêts (DGF), pas moins de 40 millions d'hectares sont menacés par la désertification en Algérie. Dans les zones de steppes, à la frontière entre le Nord, fertile, et l'immense Sahara, 600. 000 ha sont désertifiés, 7 millions menacés et 20 millions vulnérables. Pour ce qui est du Nord du pays, le phénomène de l'érosion touche 12 millions d'hectares dans les zones montagneuses, notamment à l'Ouest où 47% des terres y sont soumises. Pour freiner la désertification, l'Algérie a tracé une stratégie de lutte contre la désertification contenue dans un Plan d'action national (PAN), qui recommande la participation effective des populations concernées, ainsi que l'adaptation de la stratégie nationale de lutte contre la désertification en fonction du programme de développement économique et social du pays. Il faut savoir que le réchauffement planétaire va rendre plus fréquents encore les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que la sécheresse et les pluies torrentielles. Ce qui ne manquera pas d'avoir des conséquences dramatiques sur les sols déjà affaiblis. Le problème de la désertification empirera alors, la pauvreté gagnera du terrain, les migrations forcées se feront plus fréquentes et le risque de conflit croîtra dans les zones touchées.